Jean Laurent Justin de Lacoste du Vivier
Jean Laurent Justin de Lacoste-Duvivier | ||
Naissance | Montélimar (Drôme) |
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Décès | (à 82 ans) Montélimar (Drôme) |
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Origine | France | |
Arme | Cavalerie | |
Grade | Général de division | |
Années de service | 1766 – 1814 | |
Distinctions | Baron de l'Empire Commandeur de la Légion d'honneur |
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Jean Laurent Justin de Lacoste-Duvivier, ou La Coste du Vivier né le à Montélimar (Dauphiné), mort le à Montélimar (Drôme), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Biographie[modifier | modifier le code]
Jean Laurent Justin de Lacoste-Duvivier naît le 15 avril 1747 à Montélimar[1]. Il est le fils de Jean de La Coste du Vivier et de Françoise-Isabelle-Henriette de Vanderlinden.
États de service[modifier | modifier le code]
Il entre en service le dans la 1re compagnie des mousquetaires avec rang de lieutenant de cavalerie, il est commissionné capitaine dans cette arme le . Après la suppression de son corps le , il est mis à la suite le .
Le il passe dans le régiment de belzunce-dragons. Il est nommé lieutenant-colonel le au 4e régiment de dragons, et il sert à l’armée du Centre en 1792. Il se distingue le , au combat de Fontoy, et il contribue au succès de la bataille de Valmy le , en défendant le défilé de Somme-Bionne au moment où l’arrière-garde de l’armée française le franchissait.
Il est nommé colonel le . Employé à l’armée de la Moselle, il reçoit le deux coups de baïonnette en combattant dans les bois de Sélestat avec 5 dragons et 80 hommes d’infanterie contre 300 autrichiens, qu’il repousse au-delà des lignes de l’ennemi. Malgré sa conduite, il est suspendu de ses fonctions le , comme suspect, par décision du représentant du peuple Hentz.
Réintégré le , il est nommé chef de brigade au 20e régiment de chasseurs à cheval et il est envoyé à l’armée de Rhin-et-Moselle. Il est blessé de neuf coups de sabre le dans un engagement contre des forces supérieures, et le il a un cheval tué sous lui.
Il fait les campagnes suivantes aux armées d’Allemagne, de Mayence et il se trouve à l’armée du Rhin sous le général Lecourbe, lorsque le le directoire lui confère le grade de général de brigade.
Il est mis en non activité le , et le , il réclame une affectation au premier consul, qui ordonne au Ministre de la guerre de l’employer. Nommé au commandement et à l’inspection des côtes de Bourgneuf à l’embouchure de la Loire, il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et commandeur de l’ordre le .
Le son inspection est supprimée, et le suivant il est mis en disponibilité. Il est élevé au grade de général de division le . Il rejoint le le 2e corps de la Grande Armée et commande la cavalerie du corps employé dans le Frioul. Il se distingue brillamment à la Bataille de Friedland le , et le il reçoit l’ordre de continuer les revues d’inspection des corps de cavalerie dans les 1re, 2e, 3e et 4e divisions militaires.
Le , il commande la 2e division militaire, et la 4e division le , jusqu’à l’occupation de Nancy par les alliés. Il est créé baron de l’Empire le . Il adhère aux événements du mois d’, et il est nommé inspecteur général pour l’organisation de la cavalerie dans les places de Metz, Pont-à-Mousson et Toul.
Il est admis à la retraite le . Il meurt le à Montélimar[2] et il est enterré au cimetière Saint-Lazare de Montélimar[3].
Mariage et descendance[modifier | modifier le code]
Il épouse Claude Marie Thérèse Liébault à Pont-à-Mousson le 26 janvier 1789[4]. Leur fils Maurice de Lacoste du Vivier (1789-1854) épouse Thérèse Christine Adélaïde Oudinot. Leur fils Hubert Léonidas (1795-1835) est capitaine. Son frère jumeau, Charles Aristide, est pair de France. Leur fille Catherine Françoise Virginie (1803-1896) épouse à Metz en 1833 le futur député Gustave Larnac (1793-1868).
Armoiries[modifier | modifier le code]
- Baron de l’Empire le (décret), le (lettres patentes).
- De gueules à trois côtes humaines posées en fasce, l'une sur l'autre d'argent ; au comble cousu d'azur plein : franc-quartier des Barons tirés de l'armée brochant au neuvième de l'écu - Livrées : les couleurs de l'écu
Références[modifier | modifier le code]
- Acte de baptême de Jean-Laurent-Justin de Lacoste-Duvivier, Registre paroissisal catholique de Montélimar (1747-1748), cote 5 Mi 83/R45, Archives départementales de la Drôme, 94 p. (lire en ligne), p. 12
- Acte de décès de Jean-Laurent-Justin de Lacoste-Duvivier, Registre d'état-civil de la commune de Montélimar (1829-1832), cote 5 Mi 83/R112, Archives départementales de la Drôme, 606 p. (lire en ligne), p. 142
- Cimetières de France et d'ailleurs
- Acte de mariage entre Jean-Laurent-Justin de Lacoste-Duvivier et Marie-Claude-Thérèse Liébault, Registre des baptêmes, mariages, sépultures de la paroisse Saint-Jean de Pont-à-Mousson (1770-1792), cote 5 Mi 430/R 6, Archives départementales de Meurthe-et-Moselle, 419 p. (lire en ligne), p. 346
Sources[modifier | modifier le code]
- (en) « Generals Who Served in the French Army during the Period 1789 - 1814: Eberle to Exelmans »
- « Les généraux français et étrangers ayant servis dans la Grande Armée » (consulté le )
- « La noblesse d’Empire » (consulté le )
- « Cote LH/1426/52 », base Léonore, ministère français de la Culture
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, tome 3, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 236.