Jean Amila

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Jean Amila
Nom de naissance Jean Meckert
Alias
John Amila
Édouard, Edmond ou Guy Duret
Albert Duvivier
Mariodile
Marcel Pivert
Naissance
Paris 10e (France)
Décès (à 84 ans)
Vaux-sur-Lunain (Seine & Marne)
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres

Œuvres principales

  • Au balcon d’Hiroshima
  • Nous sommes tous des assassins
  • Jusqu'à plus soif
  • Le Boucher des Hurlus
  • La Lune d'Omaha

Jean Meckert, dit Jean Amila, né le dans le dixième arrondissement de Paris et mort le à Vaux-sur-Lunain[1], est un écrivain français.

Connu sous son nom de naissance pour ses romans publiés dans la Collection Blanche des Éditions Gallimard, il l'est également sous les pseudonymes de John Amila, puis Jean Amila, utilisés pour ses romans policiers parus dans la collection Série noire. Il publie également d'autres romans populaires sous les pseudonymes d'Édouard, Edmond ou de Guy Duret, d'Albert Duvivier, de Mariodile et de Marcel Pivert.

Son œuvre est marquée par sa sensibilité libertaire[2],[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

L'enfance (1910-1923)[modifier | modifier le code]

Le départ de son père du foyer familial pour vivre avec sa maîtresse en marque un tournant dans la vie de Jean Meckert[4].

Alors que sa mère est internée au Vésinet et sa sœur dans une pension à Neuilly, il est placé dans un orphelinat protestant à Courbevoie, l'asile Lambrechts, jusqu'en 1923. Meckert gardera de ce séjour la détestation de l'enseignement religieux, le souvenir de la faim et du froid, mais surtout le sentiment de l'humiliation et de l'abandon[5].

Les petits boulots et le début de l'écriture (1923-1939)[modifier | modifier le code]

Obtenant son certificat d'études primaires avec un an d'avance, Jean Meckert commence son apprentissage dans un atelier de construction de moteurs électriques dans le XXe arrondissement de Paris (1923). En 1927, il devient employé de bureau au Crédit lyonnais, puis connaît le chômage et les petits boulots. Parce qu'il « crevait de faim », il s'engage dans l'armée, entre et , au sein de la compagnie du camp de Satory de Versailles, où il obtient le grade de caporal[6].

À son retour de l'armée, Jean Meckert travaille un an dans une carrosserie et se marie. Ce mariage ne dure que quelques années. Il enchaîne alors divers petits métiers - vendeur de stylo sur la voie publique, photo minute dans les foires, bobineur, camelot, détective dans une agence de renseignements[7] - jusqu'au déclenchement de la guerre[8].

C'est dans les années 1930 que Meckert commence à écrire, notamment cinq contes, en 1935, qu'il décrit comme des "histoire(s) authentique(s)", tirées de son expérience et largement autobiographiques[9]. Il rédige également des pièces de théâtre et un roman, Les Coups, en 1936. Trois ans plus tard, Meckert envoie un premier essai, Message livide, à George Duhamel. Ce dernier le juge trop hybride (entre le récit et l'essai) et d'une écriture trop influencée par Louis-Ferdinand Céline[10].

L'expérience de la guerre et premières publications (1939-1945)[modifier | modifier le code]

Jean Meckert est mobilisé le dans la cinquième compagnie du Génie, section de Bouzonville en Moselle. Il consigne dans un cahier les déplacements de son régiment durant la « drôle de guerre », dont la mission est de récupérer du matériel sur la ligne de chemin de fer longeant le front[11]. Il est interné en Suisse avec 38 000 soldats français, d'abord à Baden, puis à Moosleerau[12].

De retour en France en , Meckert passe différents concours, avant d'être finalement admis aux écritures dans les bureaux de l'état civil à la préfecture de la Seine.

En , il envoie Les Coups, roman écrit en 1936, aux éditions Gallimard qui le publient en . Cette histoire de Félix, manœuvre dans une entreprise mécanique qui « essaie d'expliquer son désarroi, désarroi d'être incompris, de mal comprendre »[13], et finit par battre sa femme, est saluée par la critique - notamment par André Gide[14], Henri Poulain[15] et Raymond Queneau - et devient un succès commercial, la première édition étant rapidement épuisée.

Abandonnant son métier pour se consacrer à l'écriture, Meckert rédige dans la foulée L'Homme au marteau que fait paraître Gallimard en 1943[16]. C'est pendant cette période que Jean Meckert, à l'instar d'un Léo Malet, publie une vingtaine de livres sous le pseudonyme de Duret, nom de jeune fille de sa mère.

Les difficiles années d'après-guerre (1945-1950)[modifier | modifier le code]

Alors que son troisième roman, La Lucarne, est publié en 1945, Jean Meckert signe en avec Gallimard un contrat pour la publication de La Marche au canon prévue pour l'été de la même année. Pourtant, l'opposition de Roger Martin du Gard, qui affirme que « Meckert a trop de talent et de personnalité dans le talent, pour qu'on le laisse se couler en publiant cela », bloque ce projet[17]. Dans les années qui suivent, Meckert modifie à de nombreuses reprises son manuscrit (ajout de chapitres, modification du temps de narration), mais Gallimard le refuse à nouveau en 1955[18].

En effet, si Gallimard continue à publier des romans de Meckert (Nous avons les mains rouges en 1947 et La Ville de plomb en 1949), le succès n'est plus là. C'est d'ailleurs à partir de 1946 que Meckert cesse d'écrire sous pseudonyme ses romans populaires.

La rencontre avec Marcel Duhamel : la naissance d'Amila (1950-1970)[modifier | modifier le code]

À la demande de Marcel Duhamel, Jean Meckert écrit un roman noir dans la Série noire, Y'a pas de Bon Dieu !, publié en 1950 sous le pseudonyme de John Amila, diminutif de Amilanar que l'auteur avait proposé et qui signifie "effronté" en espagnol ou l'« Ami Anar(chiste) ». Il devient ainsi le second Français a écrire dans la collection après Serge Arcouët (sous le pseudonyme de Terry Stewart). L'édition originale de Y'a pas de Bon Dieu ! indique « adapté de l'américain par Jean Meckert »[19]. Les cinq premiers titres parus en Série noire sont signés John Amila, puis les suivants Jean Amila, car « c'est devenu Jean, après, parce que je.. ne suis pas américain »[20].

Cimetière d’Omaha

Au total, Meckert écrira vingt-et-un polars, dont dix-sept entre 1950 et 1974. Il consacre de nombreux romans à la Première (Le Boucher des Hurlus en 1982) et à la Seconde Guerre mondiale (La Lune d'Omaha en 1964, Au balcon d'Hiroshima en 1985), où il dévoile ses convictions anarchistes et antimilitaristes. Il crée deux personnages récurrents : Riton Godot, patron d'une boîte de nuit parisienne, Le Faisan Noir, liée à une bande de truands (La Bonne Tisane en 1955 et Sans attendre Godot en 1956) et surtout Édouard Magne, dit Géronimo, un flic anticonformiste, contestataire, issu du mouvement hippie, se battant pour les victimes et non pour l'État (La Nef des dingues en 1972, Contest-flic en 1972 et Terminus Iéna en 1973). Au balcon d'Hiroshima reçoit le prix Mystère de la critique en 1986.

Trois de ses romans policiers ont fait l'objet d'une adaptation pour la télévision dans la série télévisée Série noire initiée par Pierre Grimblat pour le compte de TF1 et de la Télévision suisse romande : Noces de soufre, Pitié pour les rats et La Lune d'Omaha.

À partir de 1957, Jean Meckert travaille dans le cinéma comme dialoguiste pour Yves Allégret (Quand la femme s'en mêle, scénario inspiré du roman Sans attendre Godot), André Cayatte, Maurice Labro et Georges Lautner (Fleur d'oseille, scénario inspiré du roman Langes radieux)

Derniers combats (1970-1995)[modifier | modifier le code]

Il publie en 1971, La Vierge et le Taureau dans lequel il dénonce l'administration coloniale française et les expérimentations nucléaires en Polynésie, après avoir séjourné à Papeete l'année précédente afin de faire des repérages pour un film avec André Cayatte qui ne verra jamais le jour. Profondément antimilitariste, ce roman pamphlétaire qui dénonce le néocolonialisme de la France, l'armée et les services secrets français sera retiré de la vente.

En sortant des studios de l'ORTF en , Jean Meckert est agressé par des inconnus rue de Belleville. Une théorie souvent évoquée évoque la possibilité de représailles à la suite de son livre La Vierge et le Taureau, qui remet en cause la nécessité des essais nucléaires français dans le Pacifique[21], alors que les médecins de la Pitié-Salpêtrière, où il est soigné, diagnostiquent plutôt des crises d'épilepsie. Devenu en partie amnésique à cause des coups reçus[22], assommé par le gardénal, Meckert entre dans une longue période de dépression. Alors que sa mère et sa sœur décèdent au début des années 1980, que sa femme le quitte, retiré à Lorrez-le-Bocage-Préaux, Jean Meckert rédige un récit autobiographique en 1985 qui reprend de nombreux textes que l'auteur a écrits au cours de sa vie. Intitulé Comme un écho errant, l'ouvrage de Meckert relate à la troisième personne les souvenirs de sa jeunesse en guise de thérapie, un récit que refusent les éditions Gallimard en 1986.

C'est sans doute le dernier livre que Meckert soumet à un éditeur, puisque ses derniers romans policiers, sous le pseudonyme de Jean Amila, sont publiés entre 1981 et 1985 (Le Pigeon du Faubourg en 1981, Le Boucher des Hurlus en 1982, Le Chien de Montargis en 1983 et Au balcon d'Hiroshima en 1985). À propos de ce dernier roman, il explique que « Hiroshima annonce l'époque où le monde entier est à la merci d'une caste qui peut disposer de la vie de milliards d'hommes. C'est contre ça que j'essaie de me battre, même en écrivant des romans noirs »[23].

Jean Meckert décède le .

Citation[modifier | modifier le code]

  • « Je suis un ouvrier qui a mal tourné... je me suis mis à raconter des histoires populistes d'abord, puis, dans ce langage qui était le mien, j'ai raconté des histoires noires. »

Hommage et postérité[modifier | modifier le code]

Pendant de longues années, l'œuvre de Jean Meckert a sombré dans l'oubli.

Des auteurs de romans policiers reconnaissent pourtant leur filiation avec Jean Meckert. C'est le cas de Didier Daeninckx qui lui rend hommage dans Nazis dans le métro (1996) - où André Sloga, écrivain et homme libre de 78 ans est tabassé dans un parking, et se réveillera avec un trou de mémoire - et dans 12, rue Meckert (2001). De même, Patrick Pécherot situe l'action de Tiuraï (1996) à Papeete et a pour objet les expérimentations nucléaires sur lesquelles enquête le journaliste Thomas Mecker, que l'on retrouve dans Terminus nuit (1999)[24].

En 1993, Jean-Jacques Pauvert réédite au Terrain vague le premier livre de Jean Meckert, Les Coups, avec une postface de Annie Le Brun. Puis à partir de 2005, la collection Arcanes des éditions Joëlle Losfeld réédite peu à peu ses romans, ce qui permet de le redécouvrir. Cependant, la majeure partie de son œuvre est indisponible, notamment ses romans policiers, car seul un petit nombre a été réédité dans la collection Folio policier par Gallimard.

Un prix Jean Meckert/Amila est remis depuis 2005 au Salon du livre d'expression populaire et de critique sociale d'Arras.

En 2012, la Bilipo lui consacre une exposition De la Blanche à la Série Noire.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Romans signés Jean Meckert[modifier | modifier le code]

  • La Marche au canon
    • manuscrit refusé, 1940-1955
    • collection Arcanes, éditions Joëlle Losfeld, 2005
  • Les Coups
    • collection Blanche, Gallimard, 1941
    • NRF, Gallimard, 1972
    • Jean-Jacques Pauvert aux éditions Terrain vague, 1993, avec un texte d'André Gide, une postface de Annie Le Brun (« Le côté pile du roman »), et une lettre de l'auteur
    • collection Folio no 3668, Gallimard, 2002
  • L'Homme au marteau
    • collection Blanche, Gallimard, 1943
    • collection Arcanes, éditions Joëlle Losfeld, 2006
  • La Lucarne
    • collection Blanche, Gallimard, 1945
  • Nous avons les mains rouges
    • collection Blanche, Gallimard, 1947
    • Encrage, 1993
    • Collection Arcanes, éditions Joëlle Losfeld, 2020, 312 pages (ISBN 978-2-07-287047-7)
  • La Ville de plomb
    • collection Blanche, Gallimard, 1949
    • Collection Arcanes, éditions Joëlle Losfeld, 2021
  • Je suis un monstre
    • collection Blanche, Gallimard, 1952
    • collection Arcanes, éditions Joëlle Losfeld, 2005
  • Nous sommes tous des assassins
    • collection Blanche, Gallimard, 1952
    • collection Arcanes, éditions Joëlle Losfeld, 2008
  • Justice est faite
    • collection Blanche, Gallimard, 1954
    • collection Arcanes, éditions Joëlle Losfeld, 2008
  • La Vierge et le Taureau
    • Presses de la Cité, 1971
  • Comme un écho errant (roman autobiographique)
    • Manuscrit refusé, 1986
    • Joseph K., 2012
  • Abîme et autres contes inédits
    • Manuscrits non publiés, 1935
    • Joseph K., 2012
  • Chez les anarchistes, reportages, nouvelles et autres textes
    • Joseph K., 2021

Enquête signée Jean Meckert[modifier | modifier le code]

  • La Tragédie de Lurs
    • collection blanche, Gallimard, 1954
    • collection Arcanes, éditions Joëlle Losfeld, 2007

Roman de science-fiction signé John Amila[modifier | modifier le code]

Romans populaires[modifier | modifier le code]

Sous le pseudonyme d'Édouard, d'Edmond ou de Guy Duret[modifier | modifier le code]

  • Bâti sur le mensonge
    • SEN, 1944.
  • Un grand scandale, roman d’amour
    • SEN, 1944.
  • La Lutte pour l’amour, roman d’amour
    • SEN, 1944.
  • La Cabane des Dolomites
    • SEN, 3e trimestre 1945
  • Le Feu du Sud, roman d’amour
    • collection Aphrodite, 1945.
  • Le Journal de Marie Laurent
    • collection La rose bleue, 1945.
  • Le Capitaine noir, roman de cape et d’épée
    • SEN, 1945.
  • La Tragique Confession de Miss Brampton
    • collection Amours vécues no 1, SEN, 1945.
  • L’Éveil d’un cœur
    • collection Amours vécues no 17, SEN, 2e trimestre, 1945
  • La Remplaçante
    • collection Amours vécues no 12, SEN, 1946.
  • Bompied, le criminaliste
    • collection SOS police, 1944.
  • La Lettre fatale
    • Éditions Paul Dupont, 4e trim 1945.
  • Un crime à l’auberge (l’insecte maléfique)
    • Éditions Paul Dupont, 1945.
  • La Flamme froide ou l’amour bourgeois
    • Éditions Fournier, non daté
  • Le Réveil en campagne
    • Les Éditions Fournier, non daté
  • Le Grand Amour des demoiselles Dumesnil
    • Les éditions fournier, non daté
  • L’Express de nuit
    • Les éditions Fournier, non daté
  • La Grande Amie
    • Les éditions Fournier, non daté
  • La Bonne Fille
    • collection La rose pourpre, IFC, non daté
  • Maria Christina
    • collection La rose pourpre, IFC, non daté

Sous le pseudonyme de Mariodile[modifier | modifier le code]

  • Pour son enfant
    • SEN, 1944
  • La Fille sans cœur
    • SEN, 1er trimestre 1944
  • Le Professeur de vertu
  • SEN, 1944.
  • Le Rendez-vous, précédé de La Mort entrera à minuit
    • SEN, 1944.
  • La Délaissée
    • SEN, 1944.
  • Elle était trop belle
    • SEN, 1944.
  • Pour son enfant
    • SEN, 1944.
  • Camille
    • Pas de mention d’éditeur, 1945
  • Il m’avait pardonné
    • collection Variétés no 1, SEN, 1945.
  • J’ai su me taire
    • collection Variétés no 3, SEN, 1945.
  • Mon ami d’enfance
    • collection Variétés no 4, SEN, 1945.
  • Derrière le décor (roman d’amour)
    • SEN, 1945.
  • Je t’ai choisie
    • collection La Rose bleue, SEN, 1945.
  • Je m’étais trompée sur toi
    • collection La Rose bleue no 2, SEN, 1945.
  • Ma dernière chance
    • collection La Rose bleue no 4, SEN, 1945.
  • Mon plus beau rêve
    • collection Amours vécues no 19, SEN, 1946.
  • Fatal Amour
    • collection Le Carré d’as, Les éditions et revues française, 1946.
  • Une femme passera
    • Éditions Fournier, non daté

Romans policiers[modifier | modifier le code]

Sous le pseudonyme d'Albert Duvivier[modifier | modifier le code]

  • La Première Enquête de l’inspecteur Lentraille
    • Nouvelles Publications, 1940
    • Shanghaï Express no 1 & 2, mars et

Sous le pseudonyme de Marcel Pivert[modifier | modifier le code]

  • Des femmes ont disparu…
    • Éditions Fournier, non daté
  • L'Hallucinante Aventure chez les Incas
    • Éditions Fournier, non daté
  • On a volé un mort…
    • Éditions Fournier, non daté
  • Le Tueur inconnu
    • Éditions Fournier, non daté
  • L'Hallucinante Aventure du professeur Corbier
    • Éditions Fournier, non daté

Sous le pseudonyme de John Amila, puis de Jean Amila[modifier | modifier le code]

Nouvelle signée Jean Amila[modifier | modifier le code]

  • L'Écluse noire dans Claude Mesplède (dir.), Sous la robe erre le noir
    • Éditions le Mascaret, 1989
    • Éditions l'Atalante, 1995

Recueil de nouvelles signé Jean Meckert[modifier | modifier le code]

  • Règlement de comptes et autres nouvelles policières, Joseph K., 2024

Théâtre[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Adaptations de romans de Jean Amila au cinéma[modifier | modifier le code]

Scénarios et dialogues[modifier | modifier le code]

Adaptations de romans de Jean Amila à la télévision[modifier | modifier le code]

Prix[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. Dictionnaire des anarchistes : Jean Meckert.
  3. Nicolas Offenstadt, 14-18 aujourd'hui : La Grande Guerre dans la France contemporaine, Odile Jacob, 2010, lire en ligne.
  4. À la suite de la parution de son roman, Le Boucher des hurlus en 1982, Jean Meckert accréditera auprès des journalistes la légende d'un père fusillé pour l'exemple lors des mutineries de 1917, ce qui explique que sa notice biographique ait longtemps comporté cet élément (Jean Tulard (dir.), Le Dictionnaire du roman policier, 2005)
  5. "Meckert / Amila. En noir et blanc. Entretien de Franck Lhomeau avec Jean Lebras", Les Temps Noirs, no 15, juin 2012, p. 155-184,
  6. "Meckert / Amila. En noir et blanc. Entretien de Franck Lhomeau avec Jean Lebras", Temps Noirs, no 15, juin 2012, p. 155-184,
  7. Selon le témoignage de Jean Meckert dans le quotidien Aujourd'hui (28 janvier 1942) et Le Figaro (17 mars 1942).
  8. Le roman La Lucarne (publié en 1945), dont le protagoniste, Édouard Gallois, est vendeur de cravates devant l'usine Renault est largement autobiographique et dévoile les années 1930 de Jean Meckert.
  9. Parmi ces contes, Abîme, Bon Samaritain et Un meurtre sont publiés pour la première fois en 2012 (Abîme et autres contes inédits, Joseph K.)
  10. Voir : "Trois lettres à George Duhamel, Les Temps Noirs, no 15, p. 187-192, juin 2012).
  11. Les carnets de ses souvenirs de guerre, plusieurs fois remaniés, sont publiés sous le titre de La Marche au canon en 2005 par les éditions Joëlle Losfeld qui marque la réédition des œuvres de Jean Meckert.
  12. Jean-Pierre Azéma, De Munich à la Libération, Points Seuil, 1979.
  13. Selon la présentation de Jean Meckert dans Cahiers des éditions NRF de février 1942.
  14. Dans un papier du Figaro Littéraire intitulé "Interview imaginaire. Aux grands mots les petits remèdes II", publié le 2 juin 1942.
  15. Je suis partout, 4 février 1942, p.6 : "Les Coups sont l'un des meilleurs romans de débutant parus depuis l'Armistice... Le mérite de cet ouvrage c'est moins son style résolument inspiré par Céline - mais la musique d'ouragan du génial Ferdinand ne s'imite pas - que certains tableaux d'une exacte vérité sur la bêtise parlante des apprentis bourgeois, avides de s'ennuyer au bal de l'Opéra-Comique, phraseurs aussi vides que satisfaits."
  16. Comme pour La Marche au canon, le narrateur de L'Homme au marteau est Augustin Marcadet. Travaillant dans l'administration, Marcadet quitte son métier et se trouve confronté au chômage et aux petits boulots, dissimulant cette situation à sa femme.
  17. Lettre de Roger Martin du Gard à Gallimard du 27 février 1946, citée dans "Meckert / Amila. En noir et blanc", Les Temps Noirs, juin 2012 (page 171).
  18. La Marche au canon ne sera publié qu'après la mort de Jean Meckert, en 2005.
  19. Polar revue trimestrielle no 16 p. 35
  20. Interview de Jean AMila, Polar revue trimestrielle no 16
  21. Roman noir et fictionalité, Natacha Levet, fabula.org
  22. Jean Amila sur polarnoir.fr
  23. cité dans C'est l'histoire de la Série noire 1945-2015 (Éditions Gallimard, 2015, p. 124)
  24. Patrick Pécherot cite d'ailleurs Jean Meckert comme l'une de ses références sur son site internet.
  25. Palmarès prix Mystère de la critique

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • « Entretien avec Jean Amila », Mystère magazine no 300,
  • « John Amila, l'homme rouge du roman noir », Jean-Paul Schweighaeuser, l'Almanach du crime 1982
  • « Entretien avec Jean Amila », Révolution no 245, du
  • « Amila l'anar de la Série noire », entretien avec Jean-Paul Morel, Le Matin de Paris des 26 &
  • « Jean Amila, un vétéran du roman noir », Le Monde libertaire no 684, du
  • « Le Dernier des Anarchistes… Jean Amila », Calibre 38 no 2 & 3,
  • « L'Abécédaire de Jean Amila », Didier Daeninckx, Révolution no 503, du
  • « Jean Meckert, toujours vert », Jérôme Garcin, L'Événement du jeudi du 21 au
  • « Jean Amila », Polar, no 16, Éditions Rivages, 1995
  • « Jean Meckert : l'inconnu du noir-express », Didier Daeninckx, La Quinzaine littéraire no 859, du 1er au  ; repris dans La Mémoire longue, textes et images, 1986-2008, Le Cherche midi, 2008
  • « Meckert canonisé », Libération du
  • « Les romans du serf », Le Matricule des anges no 63,
  • « Meckert/Amila : l'homme révolté », 813, no 93,
  • Claude Mesplède (dir.), Dictionnaire des littératures policières, vol. 1 : A - I, Nantes, Joseph K, coll. « Temps noir », , 1054 p. (ISBN 978-2-910-68644-4, OCLC 315873251), p. 69-70-71(Jean Amila).
  • Jean Meckert, dit Jean Amila, du roman prolétarien au roman noir contemporain, Pierre Gauyat, Éditions Encrage, 2013
  • « Jean Amila, un écrivain populiste et libertaire », Le Monde libertaire no 1016, du , lire en ligne.
  • Alain Pessin, Littérature et anarchie, Presses Universitaires Mirail-Toulouse, 1998, lire en ligne.
  • Thierry Maricourt, Histoire de la littérature libertaire en France, Éditions Albin Michel, 1990, lire en ligne.
  • Cyril Piroux, "Jean Meckert/Amila en blanc et noir. Itinéraire éditorial d'un franc-tireur de la littérature.", Littératures, 70 | 2014, pp. 131-137.

Liens externes[modifier | modifier le code]