Jean Allard de Grandmaison

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Jean Allard de Grandmaison
Illustration.
Fonctions
Député français

(3 ans et 10 mois)
Élection 30 novembre 1958
Circonscription 8e de la Loire-Atlantique
Législature Ire (Cinquième République)
Groupe politique IPAS
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Lucien Richard
Maire de Machecoul

(17 ans)
Conseiller général de la Loire-Atlantique

(25 ans)
Circonscription Canton de Machecoul
Prédécesseur Augustin Dutertre de La Coudre
Successeur Robert Girard
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Nantes (France)
Date de décès (à 65 ans)
Lieu de décès Machecoul (France)
Parti politique CNIP
Résidence Loire-Inférieure

Jean Henri Marie Allard de Grandmaison, né le à Nantes (France), décédé le à Machecoul (France), est un homme politique français, du parti CNIP.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Jean de Grandmaison est issu d'une famille anoblie en 1771. Descendant du maire d'Angers Jean-François Allard, il est le neveu d’Augustin Dutertre de La Coudre et l’oncle de Henri de Grandmaison.

Il épouse Bernadette Guillet de La Brosse et a quatre enfants.

Carrière[modifier | modifier le code]

Il suit sa scolarité chez les Jésuites, à Jersey et à Tours, puis au collège Saint-Stanislas à Nantes.

Pendant l’entre-deux-guerres, il dirige le comité local d'Action catholique, et devient le principal collaborateur en politique de son oncle, Augustin Dutertre de La Coudre.

En 1939, engagé volontaire, Grandmaison entre comme élève-officier à l’École d'artillerie à Poitiers.

Démobilisé après l’Armistice, il rentre à Machecoul gérer ses propriétés (500 hectares) et se charger de plusieurs œuvres et associations, fondant notamment un comité local d'aide aux prisonniers de guerre en Allemagne (1940).

À la Libération, il est élu conseiller municipal de Machecoul (sur la liste menée par son oncle) et conseiller général du canton de Machecoul (succédant à son oncle), avant de devenir maire (CNIP) de Machecoul en 1953.

Cette même année, il succède à son oncle comme président de la Société des courses de Machecoul. Il est également vice-président des Courses de Bretagne et président du cercle sportif (« Cercle Gilles de Rais »).

Impliqué dans le syndicalisme agricole, il est président du syndicat local des exploitants agricoles, du syndicat des Marais de Machecoul, de la Caisse locale, de l'Union des syndicats de Marais de la Baie de Bourgneuf-en-Retz (qu’il fonde en 1956), membre de la Chambre d’agriculture de Loire-Atlantique et administrateur de la Caisse régionale de Crédit agricole.

Membre fondateur et directeur politique du Courrier de Paimbœuf, il devient le dirigeant incontesté de l’Union nationale républicaine (UNR), parti de la droite catholique, dans le sud de la Loire-Inférieure.

Candidat du CNIP dans la huitième circonscription de la Loire-Atlantique en 1958, il est élu dès le premier tour avec 51,35% des suffrages exprimés.

En 1962, il est l’un des dirigeants indépendants de Loire-Atlantique qui font campagne pour le rejet de Accords d'Évian.

Un boulevard Jean de Grandmaison à Machecoul porte aujourd'hui son nom. Il y est décédé pendant son mandat de maire le .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]