Jean-Victor Durand-Duquesney

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Jean-Victor Durand-Duquesney
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Naissance
Basseneville (France)
Décès (à 76 ans)
Lisieux (France)
Nationalité française
Domaines botanique
Renommé pour spécialiste de la flore normande

Jean-Victor Durand-Duquesney (1785-1862) est un savant et botaniste normand. Son nom est souvent orthographié Duquesnay.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né le à Basseneville (Calvados), il a toujours vécu en Normandie.

Lors de la conscription, le , il entre dans les fusiliers chasseurs de la Garde Impériale. Il est nommé caporal en 1807, sous-lieutenant en 1808, et en 1810, il devient lieutenant. Il fait les campagnes de 1806 et 1808 avec la Grande Armée puis l'Armée d'Espagne: il participe aux sièges de Saragosse, Lerida, Tortosa,Tarragone et Murviedo. Blessé à Todela en 1808, puis en , à Murviedo, il reçoit la Légion d'Honneur mais ses graves blessures l'obligent à quitter l'armée.

Il se fixe alors à Lisieux, où en 1819, il se marie avec Antoinette-Marguerite Duquesney, fille d'un gendarme écossais (en 1780) puis entreposeur des Tabacs (en 1782). Il étudie les produits spontanés avec MM. Vesque, Michel et l'abbé Durand et commence son herbier personnel[1] pour lequel il herborise pendant plus de quarante ans dans sa région.

En 1848, sa femme décède et il cesse d'herboriser jusqu'au printemps 1850. Des douleurs l'obligent à rester chez lui plutôt que de parcourir la région à la recherche de plantes. Il décède le sans descendance directe. Ses funérailles sont organisées à Caen et ses cendres reposent à Bassenenville[2].

Reconnaissance scientifique[modifier | modifier le code]

Il entretient une correspondance avec MM. de Brébisson, Ernest Cosson et d'autres botanistes, en reçoit de nombreux et participe à des échanges réguliers avec ses collègues. Il se passionne pour la cryptogamie et la phanérogamie.

Il est membre de la Société Académique de Falaise, de la Société des Sciences Naturelles de Cherbourg et de la Société Linnéenne de Normandie.

En 1846, il classe les espèces inventoriées dans le Pays d'Auge en Calvados. Son herbier est un travail monumental sur la flore normande du XIXe siècle.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Coup d'œil sur la végétation des arrondissements de Pont-l'Evêque et de Lisieux, suivi d'un catalogue raisonné des plantes de cette contrée, 1846.
  • Catalogue raisonné des plantes vasculaires de l'arrondissement de Lisieux, Bulletin de la Société d’Émulation de Lisieux.

Notes et références[modifier | modifier le code]