Jean-Pierre St-Louis

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Jean-Pierre St-Louis
Jean-Pierre St-Louis en 2005
Naissance
Décès
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Nationalité
Activités

Jean-Pierre St-Louis, né le à Mont-Tremblant et mort le à Montréal[1],[2], est un cadreur et directeur de la photographie québécois. Il est cofondateur de la Coop Vidéo de Montréal.

Biographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Longs métrages[modifier | modifier le code]

En 1987, il commence sa carrière sur long-métrage aux côtés de Robert Morin et Lorraine Dufour[3] comme directeur photo pour Tristesse modèle réduit[4]. Il collabore ensuite avec le réalisateur sur Requiem pour un beau sans-coeur (1992)[5], Windigo (1994)[6], Quiconque meurt, meurt à douleur (1998)[7], Opération Cobra (2001)[8] et Le Nèg’ (2002)[9]. En 1998, il signe la direction photo du film d’Isabelle Hayeur Les siamoises[10]. Il collabore régulièrement avec le réalisateur Bernard Émond, avec qui il travaille sur les documentaires L’instant et la patience, La terre des autres, L’épreuve du feu. Il s'occupe d'ailleurs de la direction photo du second long métrage de fiction de Émond, 20 h 17 rue Darling (2003)[11]. Proche collaborateur de Louis Bélanger, il participe à la réalisation de Post Mortem en 1999[12]. Il retourne derrière la caméra pour Bélanger en 2003 et collabore au second long métrage du réalisateur, intitulé Gaz Bar Blues[13]. En 2004, Jean-Pierre St-Louis retourne travailler avec Robert Morin et signe la direction photo du long métrage Que Dieu bénisse l’Amérique[14]. En 2005, il signe celles de Ten Days to Victory de Tim Conrad et de Imitations de Fédérico Hidalgo. En 2006, il travaille à nouveau aux côtés de Louis Bélanger sur l’adaptation cinématographique de la pièce de George F. Walker, Le génie du crime[15].

Courts et moyens métrages[modifier | modifier le code]

Entre 1977 et 1991, il réalise plusieurs courts et moyens métrages[16] grâce à des bourses du Conseil des Arts du Canada, entre autres Fait divers : elle remplace son mari par une T.V. (1982)[17], Carapace: autoportrait d’un chanteur inconnu (1984)[18] et Zapping : une histoire de salon (1991)[19].

Documentaires[modifier | modifier le code]

Jean-Pierre St-Louis travaille comme directeur photo avec Danièle Lacourse en 1984 sur Le pays interdit, avec Yvan Patry et Danièle Lacourse en 1998 sur Le rêve d’Alonso, et aux côtés de Jean-Claude Labrecque en 2004 sur Chemin d’eau.

Télévision[modifier | modifier le code]

Jean-Pierre St-Louis co-réalise le magazine culturel Lumières à Radio-Québec, en compagnie de Mario Rouleau, au début des années 1980. Dans les années 1990, il est cadreur dans quelques séries comme Black Harbour, Family, The Secret Adventures of Jules Verne et Kashtin. Il est récompensé pour son travail, en 2000, alors qu’il met la main sur le Prix Gémeaux de la meilleure direction photo pour Deux frères. En 2002, il remporte à nouveau le Prix Gémeaux de la meilleure direction photo, cette fois, pour La Vie, la vie.

Filmographie[modifier | modifier le code]

comme cadreur[modifier | modifier le code]

comme directeur de photographie[modifier | modifier le code]

Récompenses et distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Nominations[modifier | modifier le code]

  • Prix Jutras 2004 : Direction Photo Gaz Bar Blues
  • Prix Génie 2004 : Direction Photo Gaz Bar Blues
  • Prix Geminis 2005 : Direction Photo Naked Josh (série télévisée)
  • Prix Gémeaux 2010 : Direction Photo Naufrages (docu)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Avis de décès de Jean-Pierre St-Louis », sur CTVM.info, (consulté le )
  2. « Disparition du directeur photo Jean-Pierre St-Louis », sur Films du Québec (consulté le )
  3. « Jean-Pierre St-Louis », sur Coop Vidéo de Montréal (consulté le )
  4. a et b « Tristesse, modèle réduit », sur elephantcinema.quebec (consulté le )
  5. a et b « Requiem pour un beau sans-cœur – Film de Robert Morin », sur Films du Québec (consulté le )
  6. a et b « Windigo – Film de Robert Morin », sur Films du Québec (consulté le )
  7. a et b « Quiconque meurt, meurt à douleur », sur elephantcinema.quebec (consulté le )
  8. a et b « Opération Cobra – Film de Dominic Gagnon, Richard Jutras, Robert Morin », sur Films du Québec (consulté le )
  9. a et b « Nèg’, Le – Film de Robert Morin », sur Films du Québec (consulté le )
  10. a et b « Les Siamoises », sur elephantcinema.quebec (consulté le )
  11. a et b « 20h17 rue Darling – Film de Bernard Émond », sur Films du Québec (consulté le )
  12. a et b « Post Mortem – Film de Louis Bélanger », sur Films du Québec (consulté le )
  13. a et b « Gaz Bar Blues – Film de Louis Bélanger », sur Films du Québec (consulté le )
  14. a et b « Que Dieu bénisse l’Amérique – Film de Robert Morin », sur Films du Québec (consulté le )
  15. a et b « Le Génie du crime », sur elephantcinema.quebec (consulté le )
  16. « Œuvres – 8 résultats pour «"Jean-Pierre St-Louis"» | La Cinémathèque québécoise » (consulté le )
  17. « Fait divers : elle remplace son mari par une TV - Craig, Linda; Saint-Louis, Jean-Pierre », sur Collections | MNBAQ (consulté le )
  18. Jean-Pierre Saint-Louis, « Carapace : autoportrait d'un chanteur inconnu », (consulté le )
  19. « Zapping: Une histoire de salon », sur Coop Vidéo de Montréal (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]