Jean-Pierre Guillemet

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Jean Pierre Guillemet
Jean-Pierre Guillemet

Naissance
Besançon (Doubs)
Décès (à 45 ans)
Château-Thierry (Aisne)
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17911815
Distinctions Chevalier de l’Empire
Officier de la Légion d’honneur
Chevalier de Saint-Louis

Jean Pierre Guillemet, né le à Besançon (Doubs), mort le à Château-Thierry (Aisne), est un général français de la Révolution et de l’Empire.

États de service[modifier | modifier le code]

Il entre en service le , au 1er bataillon de volontaires du Doubs, il passe sous-lieutenant le dans le 10e régiment d’infanterie et lieutenant le .

En l’an II, il se rend à l’armée des Alpes et il passe en Italie avec la 20e demi-brigade d’infanterie. Le , il devient aide de camp du général Verne et il est nommé capitaine le . Le , il est affecté comme aide de camp du général Brune et il est élevé au grade de chef d’escadron le , au 1er régiment de hussards, tout en conservant ses fonctions auprès du général.

Il continue à servir en Vendée, en Hollande et en Italie jusqu’à la paix de Lunéville le . Le , il accompagne son général, nommé ambassadeur à Constantinople et le , il est compris comme membre de la Légion d’honneur.

De retour en France, il est nommé colonel le , premier aide-de-camp du général Brune. Il est employé sur les côtes de l’Océan et à la Grande Armée pendant les campagnes d’Autriche de Prusse et de Pologne.

Le , il est nommé adjudant-commandant et il entre en Espagne avec la division de réserve du général Chabot. Il est fait officier de la Légion d’honneur le . Il assiste au siège de Tarragone en 1811, comme chef d’état-major de la division Frère. Il est créé chevalier de l’Empire le . En 1812, il sert dans l’Armée d'Aragon et il est promu général de brigade le . Le , il quitte l’armée du maréchal Suchet, pour prendre le commandement d’une brigade de hussards à l’armée de Lyon. Il est fait chevalier de Saint-Louis le .

Le , lors des Cent-Jours, le maréchal Brune le réclame auprès de lui en qualité de chef d’état-major du corps d’armée du Var, fonction qu’il exerce jusqu’au .

Il est mis en non-activité à Château-Thierry, après le licenciement de l’armée, il y meurt le .

Sources[modifier | modifier le code]