Jean-Marie Le Chevallier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 28 décembre 2014 à 11:10 et modifiée en dernier par Nomen ad hoc (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Jean-Marie Le Chevallier
Illustration.
Fonctions
Maire de Toulon

(6 ans)
Prédécesseur François Trucy
Successeur Hubert Falco
Député de la 1re circonscription du Var

(8 mois et 5 jours)
Législature XIe législature
Prédécesseur Daniel Colin
Député européen

(10 ans)
Élection 15 juin 1989
Réélection 12 juin 1994
Législature IIIe et IVe Parlements européens
Biographie
Date de naissance (87 ans)
Lieu de naissance Sceaux (Seine)
Nationalité Française
Parti politique RI, FN
Conjoint Blanche Chiappe[1], Cendrine Chéreil de La Rivière
Religion Catholique

Jean-Marie Le Chevallier, né le à Sceaux (Seine), est un homme politique français.

Biographie

Ancien assistant technique à la chambre de commerce de Rennes, il commence par adhérer aux Républicains indépendants (droite non gaulliste). Il est secrétaire général des RI en Ille-et-Vilaine de 1971 à 1975, puis, de 1975 à 1976, directeur de cabinet de Jacques Dominati, secrétaire d'État aux Rapatriés pendant la présidence de Valéry Giscard d'Estaing.

Il adhère au Front national en 1984 et devient député européen en juin de cette année. Divorcé de Blanche Chiappe (fille du préfet Angelo Chiappe)[2], il rencontre sa seconde épouse, Cendrine Chéreil de la Rivière[3], alors candidate sur la liste Le Pen, qui se présente alors aux élections municipales dans le XXe arrondissement de Paris.

Jean-Marie Le Chevallier est élu maire de Toulon lors des municipales de 1995, à la faveur d'une triangulaire contre un candidat UDF et contre un candidat PS, sous l'étiquette Front national. C'est Guy Nachin[4] qui devient alors son premier adjoint. Son mandat est caractérisé par plusieurs scissions au sein de sa propre majorité.

Élu député — unique député Front national sur l'ensemble du territoire français — de la 1re circonscription du Var[5] en 1997 à l'issue d'un duel au second tour de scrutin avec 53,2 % des voix [6], son élection est invalidée en février 1998, pour triple infraction au financement des campagnes. Sa femme, Cendrine Le Chevallier, est battue de 33 voix par Odette Casanova (PS) lors de l'élection législative partielle qui suit, en mai 1998.

Paru en 1998, un ouvrage de Jean-Pierre Thiollet lui est consacré sous le titre Le Chevallier à découvert — Portrait vérité par son ex-conseiller (éditions Laurens, Paris) [7].

En 1999, Jean-Marie Le Chevallier quitte le Front national. Deux ans plus tard, il perd son mandat de maire, battu par Hubert Falco, président UDF du conseil général du Var.

À la suite de cette défaite, il quitte la politique[8]. Il s'installe à Marrakech, avec son épouse et ses deux filles, jusqu'en 2007, avant de revenir en France, à Paris[9]. Il affirme n'avoir plus aucun contact avec Jean-Marie Le Pen[9].

Jean-Marie Le Chevallier est condamné, le , à un an de prison avec sursis et à 100 000 francs d'amende pour détournement de fonds publics et complicité d'abus de confiance, dans l'affaire de la Jeunesse toulonnaise, qui concernait la création d'un emploi fictif au sein d'une association para-municipale. Le , il est également condamné à un an de prison avec sursis, cinq ans d'inéligibilité et 30 000 francs d'amende, pour subornation de témoins, dans l'affaire Poulet-Dachary.

Lors des élections législatives de 2012, son ancienne épouse (divorcée en 2011) se présente comme candidate suppléante d'Yvan Blot, sous l'étiquette du RIF dans la deuxième circonscription de Paris[10]. Cette candidature obtient 76 voix soit 0,17 % des suffrages exprimés[11].

Notes et références

Voir aussi

Sources

  • Who'who in France, 24e édition, 1993-1994
  • Michel Samson, Le Front National aux affaires : Deux ans d'enquête sur la vie municipale à Toulon, Calmann-Lévy, , 198 p. (ISBN 2-7021-2759-2)

Articles connexes