Jean-Louis Pindy

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Jean-Louis Pindy, né à Brest le et mort à La Chaux-de-Fonds en Suisse le , est une personnalité anarchiste de la Commune de Paris.

Biographie[modifier | modifier le code]

Menuisier, il est membre de l'Association internationale des travailleurs. Il participe aux congrès de l'AIT de Bruxelles (1868) et de Bâle (1869). Installé à Paris vers 1867, il y mène une vive action syndicaliste qui lui vaut deux procès en 1870 (un an de prison obtenu contre lui au troisième procès de l'Internationale en juillet 1870).

Il est libéré par la proclamation de la République le . Pendant le siège de Paris par les Allemands ( - ), il est un des créateurs du Comité central républicain des Vingt arrondissements.

Le , il est élu au Conseil de la Commune par le IIIe arrondissement; le , il est nommé gouverneur de l'Hôtel de Ville de Paris (où siège le Conseil de la Commune). Il vote contre la création du Comité de Salut public. Le , pendant la Semaine sanglante il donne l'ordre d'incendier l'Hôtel de Ville ; l’état-civil parisien antérieur à 1860 part en fumée (sur les 8 millions d’actes perdus, seul un tiers a été reconstitué). Il réussit à vivre clandestinement à Paris jusqu'en mars 1872. Il se réfugie alors en Suisse. Il est condamné à mort par contumace en janvier 1873. Il est un des membres actifs de la Fédération jurassienne de tendance bakouniniste.

L'Avant-Garde, 8 avril 1878.

En 1877, il crée en collaboration avec Pierre Kropotkine et Paul Brousse le journal L'Avant-Garde, « Organe de la Fédération française de l'Association internationale des travailleurs » avant de devenir, à partir d', « Organe collectiviste et anarchiste ».

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Notices biographiques[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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