Jean-Jacques Lagrenée

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Jean-Jacques Lagrenée
Marguerite Gérard,
Portrait de Jean-Jacques Lagrenée (1789),
Paris, musée Cognacq-Jay.
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Lagrenée (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres noms
Lagrenée le jeune
Nationalité
Activité
Formation
Maître
Fratrie
Distinction
Vue de la sépulture.

Jean-Jacques Lagrenée, dit Lagrenée le jeune, né le à Paris, où il est mort le , est un peintre, dessinateur et graveur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Élève de son frère aîné Louis-Jean-François Lagrenée, Jean-Jacques Lagrenée séjourne avec lui en Russie de 1760 à 1762, puis à l’Académie de France à Rome de 1765 à 1769. Il s'intéresse de près aux fouilles d'Herculanum et de Pompéi et fait sur place de nombreux relevés. De retour en France, il se tourne vers la peinture d'histoire.

Agréé par l’Académie royale en 1769, il expose régulièrement au Salon de 1771 et 1804. Le , il est reçu à l’Académie avec le Plafond de l’Hiver de la galerie d'Apollon du palais du Louvre à Paris. En 1776, il est nommé adjoint à professeur et, le , professeur en titre, en remplacement de Jean-Baptiste d'Huez, il est confirmé à ce poste le . Il a pour successeur Charles Meynier[1]. En 1784, il publie un recueil de planches gravées d'après l'antique, fournissant tout un répertoire de motifs, frises et ornements divers, issus de ses relevés faits dans la région de Naples.

En 1785, le comte d'Angiviller, qui veut promouvoir le retour à l'antique, le nomme co-directeur artistique de la Manufacture de Sèvres. Avec son collègue Boizot, il est l'auteur du service étrusque[2] pour la laiterie de Rambouillet, dont le fameux « bol-sein »[3].

Il est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (49e division)[4].

Collections publiques[modifier | modifier le code]

Canada
France

Salons[modifier | modifier le code]

  • Martyre de saint Étienne[10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Frédéric Chappey, « Les Professeurs de l'École des Beaux-Arts (1794-1873) », dans Romantisme, n°93, 1996. pp. 95-101.
  2. L'appellation est impropre car il s'agit d'un style pompéien.
  3. lire en ligne sur Panorama de l'art.
  4. Jules Moiroux, Le cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne), p. 212.
  5. « L'Incrédulité de saint Thomas | Collection Musée national des beaux-arts du Québec », sur collections.mnbaq.org (consulté le ).
  6. « La Mise au tombeau | Collection Musée national des beaux-arts du Québec », sur collections.mnbaq.org (consulté le ).
  7. [1].
  8. Grande Galerie. Le journal du Louvre, septembre-octobre-novembre 2010, no 13, p. 3.
  9. « L’Hiver ou Éole déchaînant les vents qui couvrent les montagnes de neige », notice no 000PE001647, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  10. Commenté par Denis Diderot dans son Salon de 1781.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Patrick Ramade, La Fuite en Egypte de Lagrenée le Jeune (1739-1821), exposition-dossier, Rennes, musée des Beaux-arts, (ISBN 2-901430-12-0).
  • Marc Sandoz, Les Lagrenée, II. Jean-Jacques Lagrenée (le jeune), 1739-1821, Tours, 1988.
  • Ferdinand Hoefer, Nouvelle Biographie générale, tome 28, Paris, Firmin-Didot, 1859, pp. 862-863.
  • Prosper de Baudicour, Le Peintre-graveur français continué, tome 1, Paris, Bouchard-Huzard, Rapigny et Vignères, 1859, pp. 200-202.
  • Jacques-Alphonse Mahul, Annuaire nécrologique, ou Supplément annuel et continuation de toutes les biographies ou dictionnaires historiques, 2e année, 1821, Paris : Ponthieu, 1822, p. 229-230 (en ligne sur archive.org).
  • Selma Schwartz, « Un air d'Antiquité, le service de Sèvres réalisé pour la laiterie de Marie-Antoinette à Rambouillet », Versalia, 2007, p. 154-181.

Liens externes[modifier | modifier le code]