João d'Orléans-Bragance

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Jean Henri Marie Gabriel Gonzague d’Orléans-Bragance, « prince d’Orléans-Bragance », né le 25 avril 1954, au Brésil, est un membre de la branche de Petropolis de la Maison d’Orléans-Bragance. De nationalité brésilienne, il est entrepreneur et photographe.

Famille

Jean Henri d’Orléans-Bragance est le fils unique du prince Jean d'Orléans-Bragance (1916-2005), « prince d’Orléans-Bragance », et de son épouse, née Fatima Scherifa Chirine (1923-1990), fille d'Ismaïl Chirine Bey et d’Aïcha Mussallam.

Par son père, le prince est l’arrière-arrière-petit-fils de l’empereur Pierre II du Brésil (1825-1891) tandis que, par sa mère égyptienne, il descend des Schirine, une des sept tribus de la Horde d'or de Gengis Khan.

En 1986, Jean Henri épouse la roturière brésilienne Stella Cristina Lutterbach (1958). La jeune femme est une architecte reconnue impliquée, comme son époux, dans la vie sociale de son pays. Ils divorcent en 2009.

De cette union naissent deux enfants :

  • Jean-Philippe d’Orléans-Bragance (1986), « prince d’Orléans-Bragance » ;
  • Marie-Christine d’Orléans-Bragance (1989), « princesse d’Orléans-Bragance ».

Biographie

Coqueluche des médias brésiliens, séduits par son physique de play-boy et sa pratique du surf à une époque où celui-ci n’était pas encore à la mode, le prince Jean Henri reçoit, dans les années 1970, un surnom affectueux qui ne le quittera plus : « Dom Joãozinho ».

Profitant de sa célébrité, le prince s’engage dans le domaine de l’écologie et de la conservation du patrimoine historique et culturel brésilien[1]. En 1977, il se lance dans la photographie et publie, onze ans plus tard, son premier livre, Rio imperial. Aujourd’hui, Jean Henri est un artiste reconnu. Auteur de huit ouvrages, il a réalisé de nombreuses expositions au Brésil, mais également en France, à l’Espace Pierre Cardin[2]. Cependant, c’est toujours la volonté de préserver et de mettre en valeur les richesses de son pays qui l’animent. Habitant la ville de Paraty, il œuvre ainsi depuis plusieurs années afin de faire entrer celle-ci au Patrimoine mondial de l'UNESCO.

L’écologie et la sauvegarde du patrimoine ne sont cependant pas les seules activités sociales de dom Jean Henri. Parents d’une fille atteinte de Trisomie 21, la princesse Marie-Christine, Jean d’Orléans-Bragance et son épouse se sont engagés dans la recherche et la lutte contre cette maladie génétique. La princesse Stella est ainsi présidente de la « Fédération Brésilienne des Associations contre le Syndrome de Down », qui regroupe plus d’une cinquantaine d’associations[3]. Le prince divorce de son épouse en 2009.

Le prince est également un homme d’affaires avisé, impliqué désormais dans le développement touristique[4]. Il possède par ailleurs sa propre marque de Cachaça, Maré alta[5].

Bibliographie

Œuvres

Jean Henri d'Orléans-Bragance est, entre autres, l'auteur (ou le coauteur) des ouvrages suivants :

  • Charles Roberto Maciel et Donato Mello Junior Levy (pour le texte) et João de Orleans e Bragança (pour les illustrations), Rio Imperial, Sanbra, 1988. (ISSN B0012FVWKY[à vérifier : ISSN invalide]) ;
  • João de Orleans e Bragança, Campos de Altitude, 1989 ;
  • João de Orleans e Bragança, Trajano, 1990. (photographies en noir et blanc) ;
  • João de Orleans e Bragança, Piauí, Luz do Mar e do Sertão, Edição do Sebrae, 2006[6]. (Prix d’Excellence Graphique Werner Klatt dans la catégorie Livre d’Art et de Luxe) ;
  • Antônio Torres (pour le texte) et João de Orleans e Bragança (pour les photographies), A riqueza vem do fundo do mar, 2008.

Autres sources

  • Studart, H., « O Príncipe Aventureiro - As histórias do cidadão brasileiro Dom Joãozinho de Orleans, que, além de príncipe herdeiro imperial, é, também, um obstinado fotógrafo-ecologista à caça de grandes imagens da natureza », Revista Caminhos da Terra, Rio de Janeiro, p. 64-69, 1er mai 1997.

Notes et références

Liens externes