Jean-Henri Tugnot de Lanoye

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Jean Henri Tugnot de Lanoye
Naissance
Dommartin-sur-Vraine (Vosges)
Décès (à 60 ans)
Auvet (Haute-Saône)
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17561802
Distinctions Chevalier de Saint-Louis

Jean Henri Tugnot de Lanoye, né le à Dommartin-sur-Vraine (Vosges), mort le à Auvet (Haute-Saône), est un général de brigade de la Révolution française.

Il est le fils de Henry Tugnot et de Jeanne Deville. Il épouse Claude-Françoise Parisot le à Membrey.

États de service[modifier | modifier le code]

Il entre en service en 1756, en qualité de lieutenant au régiment de grenadiers royaux de le Camus, où son père et trois de ses oncles sont capitaines. Il participe avec ce corps, à la guerre de Sept Ans, et il se distingue au passage du Weser le et à la prise de Cassel. En 1763, il est nommé capitaine dans le bataillon provincial de Toul, qu’il suit en 1782 aux îles de et d’Oléron, et il est fait chevalier de Saint-Louis en 1783.

Le , il est élu lieutenant-colonel commandant le 4e bataillon de volontaire de la Haute-Saône, et il sert de 1792 à 1794, à l’armée de la Moselle. Il est nommé colonel le , au 8e régiment d’infanterie de ligne, et le suivant, il prend le commandement de la place de Longwy, où la société des Jacobins le dénonce comme royaliste. Il est arrêté, puis remis en liberté, et il rejoint son régiment à l’armée de la Moselle.

Il est promu général de brigade provisoire le , par le représentant en mission Élie Lacoste, et le , il est appelé au commandement des 3e et 4e divisions militaires de l’armée de la Moselle. Il participe à la prise de Trèves le , ainsi qu’au combat de la Montagne Verte.

Le , il commande la 2e brigade de la division du général Desaix à l’armée de Mayence, puis à l’armée de Rhin-et-Moselle le . En , il est nommé commandant adjoint des 3e et 4e divisions militaires à Metz, et le , il n’est pas inclus dans la réorganisation des états-majors. Il est mis en congé de réforme le , et le suivant, il prend une part active dans l’éradication des émeutes lors de l’Insurrection royaliste du 13 vendémiaire an IV.

Il est réadmis au service actif le , comme chef de brigade, et le , il retrouve son grade de général de brigade. Il commande la place de Metz le , et il est transféré à la réforme le .

Le , il est rappelé au commandement temporaire de la place de Douai, puis le il commande le département du Nord. Le , il est affecté dans la 24e division militaire à Bruges, puis il commande en second les départements de la Lys et de l’Escaut. Le , il est mis en non activité, et il est admis à la retraite le .

Il meurt le , à Auvet.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français : depuis le onzième siècle jusqu'en 1822, Tome 9, l’Auteur, , 564 p. (lire en ligne), p. 374.
  • Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814) Paris : Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol.

Liens externes[modifier | modifier le code]