Jean-Claude Boudinhon-Valdec

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Jean Claude Boudinhon-Valdec
Jean-Claude Boudinhon-Valdec

Naissance
Le Puy (Haute-Loire)
Décès (à 75 ans)
Saint-Paul-en-Cornillon (Loire)
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Cavalerie
Grade Général de brigade
Années de service 17861833
Distinctions Chevalier de l’Empire
Officier de la Légion d’honneur
Chevalier de Saint-Louis

Jean Claude Boudinhon-Valdec, né le au Puy (Haute-Loire), mort le à Saint-Paul-en-Cornillon (Loire), est un général français de la Révolution et de l’Empire.

États de service[modifier | modifier le code]

Il entre en service le , comme soldat au régiment de Barrois (devenu le 91e régiment d’infanterie de ligne). Adjudant sous-officier au 1er bataillon de volontaires de la Haute-Loire le , il devient capitaine adjudant major au 4e bataillon de la Gironde le . Il est versé plus tard dans la 58e demi brigade et il fait les campagnes de 1792 à l’an II aux armées de Savoie, du Rhin et du Nord. Frappé à Hondschoote d’un coup de feu au genou droit, il reçoit une nouvelle blessure et a un cheval tué sous lui à la bataille de Wattignies le 25 vendémiaire an II.

Il sert en l’an III et en l'an IV à l’armée de Vendée, en l’an V et an VI à l’armée d’Italie et d’Angleterre, et retourne en Italie en l’an VII. Nommé le 1er frimaire an VII aide de camp du ministre de la guerre, il est employé à l’armée de réserve en l’an VIII. Il est blessé et a un cheval tué sous lui le 12 pluviose an VIII au combat de Nesle-sur-Sarthe, ou à la tête de 30 dragons du 8e régiment, il charge 800 brigands, les taille en pièces et leur prend deux voitures d’armes, cette action lui vaut le grade de chef d’escadron provisoire. Le 25 prairial an VIII, il prend une part active à la bataille de Marengo, et y est blessé d’un coup de feu à la cuisse droite. Aide de camp du général Suchet le 15 vendémiaire an IX, il passe au 8e régiment de hussards le 23 frimaire an X. Il sert en l’an XII au camp de Boulogne comme chef d’escadron au 4e Régiment de Chasseurs à cheval et reçoit le 25 prairial la croix de chevalier de la Légion d’honneur avant de rejoindre en l’an XIII l’armée de Hanovre.

Passé à la grande armée, il fait les guerres d’Allemagne, de Prusse et de Pologne de l’an XIV à 1807. Il est blessé d’un coup de lance à la cuisse droite à la bataille d’Austerlitz, une blessure légère au combat de Schelcotz le et une plus grave le à Morungen. Quatre jours plus tard, il déploie une intrépidité peu commune au combat de Grabow et le lendemain, le général Bernadotte le recommande à l’empereur. Le il combat à Eylau et le , il est fait colonel. Envoyé en parlementaire le , il est fait prisonnier et envoyé à la forteresse de Pellan, il est libéré vingt jours plus tard.

Le , il prend le commandement du 15e régiment de dragons et le , il conduit son régiment en Espagne et fait avec l’armée de Portugal les campagnes de 1810, 1811 et une partie de 1812. Il est fait chevalier de l’Empire le (lettres patentes). Rappelé à la grande armée, il fait toutes les guerres de 1812 à 1814. Le , il est fait officier de la Légion d’honneur. Il est blessé le , est promu général de brigade le et employé le 20 au dépôt de cavalerie de Versailles.

Louis XVIII le crée chevalier de Saint-Louis en et le nomme au département du cantal le . Mis en non activité le , et en disponibilité le , il rentre à l’activité le , et commande les départements de la Loire et de la Haute-Loire, puis seulement celui de la Loire le . Il est définitivement admis à la retraite le et se retire à Saint-Étienne.

Armoiries[modifier | modifier le code]

Armoiries Nom du chevalier et blasonnement


Chevalier Jean Claude Boudinhon-Valdec et de l'Empire, lettres patentes du .

D'argent à la barre de gueules au signe des chevaliers, accompagnée de deux lions d'azur ; armés et lampassés de gueules tenant chacun une épée haute d'azur, celui du chef contourné - Pour livrées : les couleurs de l'écu.

Sources[modifier | modifier le code]