Jean Servais (comédien)

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Jean Servais
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Jean Servais en 1939 (Studio Harcourt)
Nom de naissance Jean Aimé Antoine Servais
Naissance
Anvers, Belgique
Nationalité Drapeau de la Belgique Belge
Décès (à 63 ans)
13e arrondissement de Paris, France
Profession Acteur
Films notables Du rififi chez les hommes
Les Misérables
L'Homme de Rio

Jean Servais, né le à Anvers et mort le à Paris, est un comédien belge[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Après des études de droit, Jean Servais s'inscrit au Conservatoire d'art dramatique de Bruxelles où il remporte le deuxième prix. Son talent dramatique est remarqué par Raymond Rouleau et il est embauché par le Théâtre du Marais pour lequel il joue dans Le Mal de jeunesse, un succès à Bruxelles et à Paris. Il intègre ensuite la troupe de théâtre de Jean-Louis Barrault et Madeleine Renaud[2].

Criminel de Jack Forrester (1932) est le premier film dans lequel il tourne. Pendant les années 1930, il interprète Marius dans Les Misérables (1934), adaptation en trois films de Raymond Bernard, il joue dans La Chanson de l'adieu (1934) et dans La vie est magnifique (1938).

Lié à Maria Casarès, elle le quitte pour Albert Camus[3]. Il épouse la comédienne Dominique Blanchar en 1952, mais leur union ne dure que quelques mois.

Après la Seconde Guerre mondiale, il retrouve la troupe Renaud-Barrault pour quelques drames comme La Répétition ou l'amour puni (1950), Volpone (1955) et Marat-Sade (1966).

Au cinéma, il tourne dans La Danse de mort de Marcel Cravenne (1948). Il est le narrateur dont la voix guide les spectateurs dans Le Plaisir de Max Ophüls (1952) ; il est impressionnant dans le rôle d'un truand en bout de course dans Du rififi chez les hommes de Jules Dassin (1955) ; il incarne Alejandro Gual dans La fièvre monte à El Pao de Luis Buñuel (1959).

Tombe de Jean Servais au cimetière de Passy (division 8).

Durant les années 1960, Servais tient des rôles secondaires dans des films grand public comme Le Jour le plus long (The Longest Day) (1962) et dans L'Homme de Rio (1964). Il continue de tourner pendant les années 1970 : on le voit notamment dans La Plus Longue Nuit du diable, un film d'horreur italo-belge (1971) et dans Le Protecteur, qui relate l'histoire d'un père qui essaie de sortir sa fille du milieu de la prostitution (1974).

Jean Servais meurt d’un arrêt cardiaque le au no 6, rue de Richemont dans le 13e arrondissement[4], à l'âge de 63 ans, alors qu’il vient de subir une opération. Il est inhumé au cimetière parisien de Passy (division 8)[5].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Radio[modifier | modifier le code]

Disque[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Les Fiches de Monsieur Cinéma, fiches 258/32 & 258/33, Images et Loisirs, 1993.
  2. Jean Loup Passek, Dictionnaire du cinéma, Paris, Librairie Larousse, , 888 p. (ISBN 2-03-512303-8)
  3. « Les femmes d’Albert Camus », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Archives de Paris 13e, acte de décès no 509, année 1976 (vue 22/31)
  5. Cimetières de France et d'ailleurs
  6. (en) « Edgar P. Jacobs - Les Aventures De Blake Et Mortimer - Le Secret De L'Espadon », sur Discogs (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]