Jardin du Lautaret

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Jardin du Lautaret
Image illustrative de l’article Jardin du Lautaret
Vue d'une partie du jardin botanique.
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Subdivision administrative Provence-Alpes-Côte d'Azur
Commune Villar-d'Arêne
Altitude environ 2 100 m
Histoire
Création 1899
Caractéristiques
Type Alpinum
Gestion
Propriétaire Université Grenoble Alpes
Fréquentation 20 000 visiteurs par an
Protection Jardin remarquable
Lien Internet Site officiel du jardin du Lautaret
Localisation
Coordonnées 45° 02′ 09″ nord, 6° 24′ 00″ est

Carte

Le jardin du Lautaret est un jardin botanique alpin d'altitude (2 100 mètres) du massif alpin, situé au col du Lautaret, sur le territoire de la commune de Villar-d'Arêne, dans le département français des Hautes-Alpes. Il est l'un des plus anciens jardins botaniques alpins d'Europe[1].

Présentation[modifier | modifier le code]

Le Jardin du Lautaret.

Créé en 1899 par le botaniste Jean-Paul Lachmann[2], le jardin du Lautaret est, avec l'arboretum Robert Ruffier-Lanche, l'un des sites de la station alpine Joseph-Fourier, une structure de l'Université Grenoble-Alpes et du CNRS (UMR 2925). Un « chalet-laboratoire » a été ouvert sur place en 1989 pour l'étude in situ des plantes de montagne. Réservé à la recherche scientifique, il reçoit chercheurs et étudiants. Le jardin est ouvert au public du au . Inaugurée en 2016, la Galerie de l'Alpe, située à l'entrée du jardin, offre des locaux plus adaptés à la recherche ainsi qu'à l'accueil du public et à la formation[3].

Panicaut des Alpes, aussi nommé chardon bleu des Alpes (Eryngium alpinum).

Il rassemble plus de 2 000 espèces végétales de montagne (flore des Alpes et espèces issues des montagnes des cinq continents[4]) et des régions arctiques, sur une étendue de deux hectares. La flore rassemblée dans le jardin est organisée sous forme de rocailles thématiques, c'est-à-dire de massifs regroupant les espèces par biotopes, par familles, etc.

Une tufière est également présente sur le site du jardin alpin. Âgée de plus de 14 000 ans, elle est la plus ancienne tufière actuellement connue à cette altitude (2 100 m). C'est un milieu remarquable, protégé à plusieurs titres, dont dans le cadre de Natura 2000. Elle accueille une flore variée et son étude a permis de découvrir certains caractéristiques de l'histoire et de l'évolution du lieu. Une partie de la tufière a servi dans les siècles passés à l'élévation de certaines constructions de la commune de Villar-d'Arène, notamment l'église, ainsi qu'à la construction de certaines rocailles du jardin[5].

Le jardin a été labellisé « Jardin remarquable » par le Ministère de la Culture et de la Communication (Direction de l’architecture et du patrimoine) en 2005, label qui a été reconduit en 2015.

Il est également agréé par l'association Jardins botaniques de France et des pays francophones et sa collection de végétaux des zones alpines est labellisée par le Conservatoire des collections végétales spécialisées[6],[3].

Le , le secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur et à la Recherche, Thierry Mandon, a visité les installations scientifiques de la station alpine Joseph Fourier, à laquelle appartient le jardin du Lautaret, reconnaissant que l'« on peut faire de la science de très haut niveau ici dans les Hautes-Alpes, de très haut niveau mondial »[7].

Aux alentours de 2016, le site accueille 20 000 visiteurs par an[8].

Histoire et contexte[modifier | modifier le code]

Leontopodium kamtschaticum.

Le site du col du Lautaret et ses alentours avaient déjà été remarqués au XVIIIe siècle par Dominique Villars, savant haut-alpin, pour la grande diversité de ses plantes, plus de 1500 espèces.

Dès la fin du XIXe siècle, avec les débuts du tourisme dans les Alpes du sud, le col du Lautaret, grâce à la beauté de ses paysages et au fait qu'une voie carrossable le dessert, devient un lieu touristique très fréquenté. L'un des hôtels bâtis au col (en 1914[9]) appartient alors à la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM).

C'est grâce à ce contexte exceptionnel que le jardin du Lautaret est créé en 1899 par le professeur Lachmann[10], titulaire de la chaire de botanique à la Faculté des Sciences de Grenoble[11], avec le souhait de développer à la fois un site de recherche et un lieu accessible aux visiteurs à valeur pédagogique.

De 1908 à 1930, le botaniste Marcel Mirande devient le directeur du jardin du Lautaret[9],[12]. Lorsqu'il entre en fonctions, il est concerné par trois jardins alpins : un à Chamrousse, un à côté de Villar-d'Arêne, et un au Lautaret ; il constate que celui de Chamrousse (le plus ancien) a disparu et celui de Villar-d'Arêne dépérit, et les crédits sont limités : il décide donc de les clore et de privilégier celui du Lautaret, qui n'est pas encore terminé[9]. Dès 1910, 2 000 espèces végétales se trouvent dans ce jardin[9]. Une pièce du chalet-hôtel des glaciers, tout proche, sert alors de laboratoire ; des mesures météorologiques sont également effectuées[9]. À Grenoble, Marcel Mirande loue dès 1910 un petit jardin qui permet d'obtenir des semis (plus précoces dans cette plaine à une altitude plus basse), ainsi qu'une culture de plantes et un lieu d'expérimentation pour le laboratoire de botanique de l'université[9].

Le chalet Mirande du jardin du Lautaret.

En 1919, la création d'une nouvelle route reliant le col du Lautaret au col du Galibier, appartenant au tracé de la Route des Alpes, impose le déplacement du site du jardin alpin ; ceci s'accompagne de la construction d'un « chalet laboratoire » (nommé ultérieurement chalet Mirande), le tout grâce au Touring Club de France et à la compagnie PLM[9]. Le chalet abrite les logements du personnel, un petit laboratoire et un musée d'ethnographie créé par Hippolyte Müller, le créateur du Musée dauphinois de Grenoble en 1906. Le musée, nommé « Musée de l'économie domestique alpine du Lautaret » et créé en 1920[13], présente alors des reconstitutions des intérieurs des habitations alpines et regroupe de nombreux objets issus des Hautes-Alpes ; il disparaîtra au début des années 1930 avec la mort d'Hippolyte Müller. En 1922, plus de 1000 personnes ont visité le musée, et plus de 5 000 personnes ont visité le jardin[14]. Durant cette période, le jardin du Lautaret profite notamment à des activités de recherche du botaniste Jules Offner du Laboratoire de botanique de la Faculté des Sciences de l'Université de Grenoble, avec Roger Heim, ainsi qu'à celles de Marcel Mirande sur la biochimie des plantes[9]. Les recherches scientifiques au jardin alpin sont liées à l'agronomie alpestre, l'acclimatation d'essences forestières, des études botaniques alpestres, l'accueil de chercheurs et la fourniture de matériel scientifique[9]. Un petit musée de minéralogie, destiné à illustrer la diversité géologique des environs, existe aussi : une partie des échantillons est encore conservée dans le jardin du Lautaret de nos jours[9].

Entre 1930 et 1954, le botaniste René Verriet de Litardière devient directeur du jardin du Lautaret mais il ne visite guère ce jardin et l'entretien est géré dès 1931 par le chef de culture qu'il a embauché : Auguste Prével[15],[16],[17]. En 1944, lors du passage de soldats de l'armée allemande au col du Lautaret, le chalet Mirande est pillé et Auguste Prével est tué avec d'autres otages[16] ; par la suite, le jardin et ses installations sont délaissés. Mais, en 1950, Lucie Kofler, chef de travaux à l'Institut de botanique de l'université de Grenoble, soutenue par le doyen Moret, géologue et naturaliste, permet la remise en route du jardin, avec un nouveau chef de cultures : le botaniste Robert Ruffier-Lanche. Le Touring club de France aide également à cette reconstruction[15]. Le botaniste Jules Offner participe également activement à la reconstruction du jardin[18].

De 1955 à 1983, la Station alpine Joseph-Fourier est dirigée par Paul Ozenda[19],[20], botaniste français spécialiste du peuplement végétal du Sahara et du massif alpin. Robert Ruffier-Lanche est chef de culture. Cependant, après sa mort dans les années 1970, le jardin connaît une période difficile, jusqu'au début des années 1980[21].

1989 voit la création d'un second bâtiment : le Chalet-Laboratoire, équipé de matériel moderne et pouvant accueillir une douzaine de chercheurs, français et étrangers. Cette structure n'a pas d'équivalent en Europe. Les années 2000 voient plusieurs labels être décernés au jardin du Lautaret.

Delphinium elatum.

La région Rhône-Alpes nomme le site « Observatoire de la biodiversité alpine au sein du pôle régional de l’environnement Envirhônalp » en 2005. La même année, grâce à l'engagement du professeur Serge Aubert, qui a permis la reconnaissance du jardin du Lautaret par le CNRS[1], est créée la Station alpine Joseph Fourier, à l'occasion de l'association de l'Université de Grenoble et du Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Celle-ci est une Unité mixte de services qui rassemble le jardin du Lautaret, le Chalet-Laboratoire et l'Arboretum Robert Ruffier-Lanche situé sur le campus de Grenoble[3].

Le premier Congrès international des Jardins alpins et arctiques (International Congress of Mountain and Arctic Botanical Gardens) a lieu du 6 au sur le site, avec pour thème : Quel avenir pour les Jardins Botaniques d’altitude et/ou arctiques ?[22].

Le grand prix de la Fondation Prince Louis de Polignac 2007 (fondation reconnue d’utilité publique en 1997) est attribué au jardin du Lautaret pour sa contribution à la recherche en biologie alpine, sur proposition de l'Académie des sciences[23].

Le , la Galerie de l'Alpe est inaugurée. Elle offre un espace plus vaste et mieux approprié à l'accueil des visiteurs, la recherche et la formation que les bâtiments existants jusque-là[3],[8]. L'édifice a été bâti sur l'emplacement de la ruine de l'ancien hôtel-restaurant PLM qui demeurait à proximité de l'entrée du jardin botanique. Elle a été réalisée grâce à des financements de l’État, l'Union Européenne et les collectivités territoriales.

Collections[modifier | modifier le code]

Sempervivum grandiflorum.

Plusieurs collections sont gérées par ce jardin alpin :

  • collections vivantes : environ 2 300 espèces issues des montagnes du monde ;
  • semences : environ 1 800 espèces (échanges uniquement entre institutions) ;
  • herbier : environ 15 000 parts (Herbier de l'université de Grenoble) ;
  • bibliothèque de biologie alpine : environ 2 000 titres liés à la botanique, la flore et la végétation des montagnes du monde ;
  • images : plus de 100 000 images[24], comprenant des photographies d'espèces de la flore indigène du Lautaret et des Alpes, de la région méditerranéenne et de la Guyane, de montagne alpines tropicales (Venezuela, Équateur, Afrique de l'Est, Cameroun), des Andes chiliennes et de la Patagonie / Terre de Feu, de montagnes australiennes (dont la Tasmanie), et des montagnes de l'île sud de la Nouvelle-Zélande[25].

À la tête de la station alpine et du jardin alpin[modifier | modifier le code]

La station alpine longtemps été dirigée par le directeur du laboratoire de biologie végétale de l'Université de Grenoble. Au fil des ans, se sont succédé : Jean-Paul Lachmann (son créateur en 1899, directeur jusqu'à 1908), Marcel Mirande (de 1908 à 1930), René Verriet de Litardière (entre 1930 et 1954), Paul Ozenda (de 1954 à 1983), Gérard Cadel (à partir de 1981[26]), Richard Bligny (début des années 2000)[26], Serge Aubert (jusqu'en 2015)[27],[28], Jean-Gabriel Valay[29] à partir de 2015[28] (avec deux directeurs-adjoints : Philippe Choler (directeur adjoint chargé de la recherche) et Rolland Douzet (directeur adjoint chargé du Jardin)).

Travaux de recherche et activités annexes[modifier | modifier le code]

Génépi des glaciers (Artemisia glacialis).

La station alpine Joseph Fourier, à laquelle appartient le jardin alpin, est un centre de recherche reconnu internationalement. De nos jours, elle permet l'étude du fonctionnement de l'écosystème, les prairies subalpines proches étant considérées comme des sentinelles concernant les conséquences des changements climatiques à l'échelle du globe terrestre. Les recherches s'orientent autour de trois domaines d'études : climat et fonctionnement des écosystèmes ; biologie des adaptations et écologie évolutive ; dynamique des territoires de montagne[7],[30]. La station alpine Joseph Fourier accueille également des chercheurs du monde entier.

Ce lieu est concerné aussi par la diffusion des savoirs au grand public et propose pour ce faire des conférences scientifiques ouvertes au grand public, l'édition des Cahiers du Lautaret, des expositions et des résidences d'artistes[7], et participe à de nombreux événements, locaux comme internationaux[31].

Depuis la création des jardins alpins, un service d'échanges de graines existe : le jardin du Lautaret y participe dès sa création[9],[30].

Publications[modifier | modifier le code]

La station alpine Joseph Fourier, à laquelle appartient le jardin alpin, édite et commercialise des ouvrages en lien avec ses travaux et sa mission de diffusion des connaissances[32]. Parmi ceux-ci, les livres de la collection Les cahiers du Lautaret[33] et la collection Dominique Villars (dessins botaniques)[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Rendez-vous au Jardin botanique alpin du Lautaret », sur univ-grenoble-alpes.fr, mis à jour le 6 juillet 2016 (consulté le ).
  2. Serge Aubert : Jean-Paul LACHMANN (1851 - 1907), http://sajf.ujf-grenoble.fr/IMG/pdf/BiographieSynthetique_Lachmann.pdf
  3. a b c d et e « Galerie de l'Alpe au col du Lautaret », sur jardinalpindulautaret.fr (consulté le ).
  4. « Le Jardin Botanique Alpin du Lautaret (05) », sur jardinage.lemonde.fr, (consulté le ).
  5. J.-L. Latil, H. cortot, C. Carcaillet et S. Aubert, Les tufs du col du Lautaret, Grenoble, Station alpine Joseph Fourier-Jardin botanique alpin du Lautaret, coll. « Les cahiers illustrés du Lautaret », , 74 p. (ISBN 978-2-9535562-3-0)
  6. « Végétaux des zones alpines », sur ww.ccvs-france.org (consulté le ).
  7. a b et c « Rencontre ministérielle au sommet pour la Station alpine Joseph Fourier », sur univ-grenoble-alpes.fr, (consulté le ).
  8. a et b « Retour sur un évènement marquant au col du Lautaret, l'inauguration de la Galerie de l'Alpe », sur jardinalpindulautaret.fr (consulté le ).
  9. a b c d e f g h i j et k Serge Aubert, « Marcel MIRANDE (1864 - 1930) et l’histoire du nouveau jardin alpin du Lautaret et la botanique à l’Université de Grenoble jusqu’en 1930 », publié sur le site internet de la Station alpine Joseph Fourier,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le )
  10. « Jean-Paul LACHMANN (1851-1907) », sur jardinalpindulautaret.fr (consulté le ).
  11. « Une histoire centenaire », sur jardinalpindulautaret.fr (consulté le ).
  12. « CTHS - MIRANDE Louis Marcel », sur cths.fr (consulté le ).
  13. « Le musée, cent ans d'histoire - 1906-1932 : Hippolyte Müller », sur musee-dauphinois.fr (consulté le ).
  14. « Exposition au Jardin Botanique Alpin du Lautaret - saison 2006 », sur jardinalpindulautaret.fr (consulté le ).
  15. a et b « Lucie Kofler née Noel », sur jardinalpindulautaret.fr, (consulté le ).
  16. a et b Lucie Kofler, « L'institut alpin du Lautaret », Bulletin de la Société Botanique de France,‎ , p. 121-122 (lire en ligne)
  17. Jules Offner, « Notes floristiques sur les Alpes du Dauphiné », Bulletin mensuel de la Société linnéenne de Lyon,‎ , p. 2012-203 (lire en ligne)
  18. Pierre Le Brun, « Jules Offner (1873-1957) », Bulletin de la Société botanique de France,‎ , p. 89-99 (lire en ligne)
  19. « Biographie de Paul Ozenda », sur ecologie-alpine.ujf-grenoble.fr (consulté le ).
  20. « Paul Ozenda », sur jardinalpindulautaret.fr (consulté le ).
  21. Jardin du Lautaret, « Allocution sur l’histoire du jardin du Lautaret,prononcéepar Jean-Gabriel Valay, directeur,au pied du chalet Mirande,le 12 juillet 2019,à l’occasion dela célébrationdes 120 ans du jardin du Lautaret ».
  22. « 1er congrès international des Jardins alpins et arctiques », sur jardinalpindulautaret.fr (consulté le ).
  23. « Le grand prix Fondation Louis de Polignac 2007 », sur jardinalpindulautaret.fr (consulté le ).
  24. « Collections | Jardin Alpin du Lautaret - », sur jardinalpindulautaret.fr (consulté le ).
  25. « Les images | Jardin Alpin du Lautaret - », sur jardinalpindulautaret.fr (consulté le ).
  26. a et b « Le jardin aujourd’hui », sur jardinalpindulautaret.fr (consulté le ).
  27. « Hommage à Serge Aubert, directeur du Jardin alpin du Lautaret », sur actumontagne.com, (consulté le ).
  28. a et b « Une nouvelle équipe de direction pour la station alpine Joseph Fourier », sur jardinalpindulautaret.fr (consulté le ).
  29. « Organigramme de la station alpine Joseph Fourier », sur jardinalpindulautaret.fr (consulté le ).
  30. a et b Léia Santacroce, « Hautes-Alpes : le jardin du Lautaret, un concentré de fleurs, de science et d'histoire », sur Geo.fr, (consulté le ).
  31. « Retour sur l'inauguration de la Galerie de l'Alpe »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur anaee-france.fr, (consulté le ).
  32. « Éditions du Jardin », sur jardinalpindulautaret.fr (consulté le ).
  33. « Les Cahiers illustrés du Lautaret », sur jardinalpindulautaret.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Lucie Kofler et Robert Ruffier-Lanche, « L'institut alpin du Lautaret », Bulletin de la Société Botanique de France,‎ , p. 121-122 (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Aubert S (2013) Jardin botanique alpin du Lautaret - Livret - Guide. Ed. Station alpine Joseph Fourier, 200 pages (présentation, extraits)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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