James Simons

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
James Simons
James Harris Simons en 2007.
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (85 ans)
NewtonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
James Harris SimonsVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domiciles
Formation
Activités
Conjoint
Barbara Simons (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Richard Lourie (en) (cousin germain)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Directeur de thèse
Distinctions
Prix Oswald-Veblen en géométrie ()
Médaille Giuseppe-Motta (en) ()
50 plus influentsVoir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Chern–Simons form (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

James Harris « Jim » Simons, né en 1938 à Newton (Massachusetts), est un milliardaire, mathématicien et spéculateur financier américain.

Il est le fondateur de Renaissance Technologies, un des plus importants Hedge Fund des Etats-Unis.

Après un doctorat en mathématiques, il travaille pour un département spécial de la National Security Agency (NSA) chargé de la casse des clés de chiffrement militaires de l'Union soviétique [1].

Il enseigne parallèlement les mathématiques avancées au Massachusetts Institute of Technology et à l'Université Harvard[1]. Ses recherches portent sur le domaine de la quantique des champs et de la géométrie[1]. Avec Shiing-Shen Chern, il est à l'origine de la théorie de Chern-Simons et il contribue au développement de la théorie des cordes [2].

De 1968 à 1978, il dirige le département de mathématiques de l'université de Stony Brook[2].

En 1982, James Simons fonde le fonds d'investissement Renaissance Technologies, en recrutant de nombreux mathématiciens et physiciens.

Il recrute notamment le chercheur Robert Mercer[2].

Le retour sur investissement de Renaissance Technologies dépasse les 34 % annuels depuis des décennies, ce qui fait de James Simons le meilleur investisseur de l'histoire contemporaine[1].

Sa fortune personnelle est estimée à plus de 20 milliards de dollars.

Activités[modifier | modifier le code]

En 1982, Simons a fondé le fonds d'investissement privé Renaissance Technologies Corporation basé à New York gérant plus de 15 milliards de dollars en 2009 ; Simons est actuellement CEO à la tête de l'un des hedge funds les plus profitables du monde  : son revenu est estimé à 1,7 milliard de dollars en 2006[3], 2,8 milliards de dollars en 2007[4] et 2,5 milliards de dollars en 2008[5]. Père de trois enfants, il a pris sa retraite le [6]. Jim Simons est l'investisseur ayant eu la meilleure rentabilité annuelle  : +34 % par an pendant 30 ans.

Il est à l'origine de la création du Simons Center for Geometry and Physics à l'université d'État de New York à Stony Brook.

Il est cité dans les révélations des Paradise Papers, en novembre 2017[7].

Prix et récompenses[modifier | modifier le code]

En 1976, il est lauréat du prix Oswald Veblen.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Gregory Zuckerman, The Man Who Solved the Market: How Jim Simons Launched the Quant Revolution Hardcover – Illustrated, November 5, 2019, Portfolio, , 384 p. (ISBN 073521798X).
  2. a b et c D. T. Max, « Jim Simons, the Numbers King », sur New Yorker,
  3. (en) New York times du 24/04/2007
  4. (en) New York times du 16/04/2008
  5. (en) Marketwatch 2008
  6. (en) « Renaissance Founder Simons, Computer Trading Pioneer, to Retire » [archive du ], sur Bloomberg (consulté le )
  7. (en) « Democratic donor built up vast $8bn private wealth fund in Bermuda », sur The Guardian, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]