James Simons
Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle |
James Harris Simons |
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Formation |
Massachusetts Institute of Technology Université Harvard Université de Californie à Berkeley Newton North High School (en) |
Activités | |
Conjoint |
Barbara Simons (en) |
Parentèle |
Richard Lourie (en) (cousin germain) |
A travaillé pour | |
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Membre de | |
Directeur de thèse | |
Distinctions |
Prix Oswald-Veblen en géométrie () Médaille Giuseppe-Motta (en) () 50 plus influents |
Chern–Simons form (d) |
James Harris « Jim » Simons, né en 1938 à Newton (Massachusetts), est un milliardaire, mathématicien et spéculateur financier américain.
Il est le fondateur de Renaissance Technologies, un des plus importants Hedge Fund des Etats-Unis.
Après un doctorat en mathématiques, il travaille pour un département spécial de la National Security Agency (NSA) chargé de la casse des clés de chiffrement militaires de l'Union soviétique [1].
Il enseigne parallèlement les mathématiques avancées au Massachusetts Institute of Technology et à l'Université Harvard[1]. Ses recherches portent sur le domaine de la quantique des champs et de la géométrie[1]. Avec Shiing-Shen Chern, il est à l'origine de la théorie de Chern-Simons et il contribue au développement de la théorie des cordes [2].
De 1968 à 1978, il dirige le département de mathématiques de l'université de Stony Brook[2].
En 1982, James Simons fonde le fonds d'investissement Renaissance Technologies, en recrutant de nombreux mathématiciens et physiciens.
Il recrute notamment le chercheur Robert Mercer[2].
Le retour sur investissement de Renaissance Technologies dépasse les 34 % annuels depuis des décennies, ce qui fait de James Simons le meilleur investisseur de l'histoire contemporaine[1].
Sa fortune personnelle est estimée à plus de 20 milliards de dollars.
Activités[modifier | modifier le code]
En 1982, Simons a fondé le fonds d'investissement privé Renaissance Technologies Corporation basé à New York gérant plus de 15 milliards de dollars en 2009 ; Simons est actuellement CEO à la tête de l'un des hedge funds les plus profitables du monde : son revenu est estimé à 1,7 milliard de dollars en 2006[3], 2,8 milliards de dollars en 2007[4] et 2,5 milliards de dollars en 2008[5]. Père de trois enfants, il a pris sa retraite le [6]. Jim Simons est l'investisseur ayant eu la meilleure rentabilité annuelle : +34 % par an pendant 30 ans.
Il est à l'origine de la création du Simons Center for Geometry and Physics à l'université d'État de New York à Stony Brook.
Il est cité dans les révélations des Paradise Papers, en novembre 2017[7].
Prix et récompenses[modifier | modifier le code]
En 1976, il est lauréat du prix Oswald Veblen.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Gregory Zuckerman, The Man Who Solved the Market: How Jim Simons Launched the Quant Revolution Hardcover – Illustrated, November 5, 2019, Portfolio, , 384 p. (ISBN 073521798X).
- D. T. Max, « Jim Simons, the Numbers King », sur New Yorker,
- (en) New York times du 24/04/2007
- (en) New York times du 16/04/2008
- (en) Marketwatch 2008
- (en) « Renaissance Founder Simons, Computer Trading Pioneer, to Retire » [archive du ], sur Bloomberg (consulté le )
- (en) « Democratic donor built up vast $8bn private wealth fund in Bermuda », sur The Guardian, (consulté le )
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la recherche :
- (en) « Simons Foundation »
- Homme d'affaires américain
- Mathématicien américain du XXe siècle
- Trader
- Étudiant de l'université de Californie à Berkeley
- Étudiant du Massachusetts Institute of Technology
- Professeur à l'université d'État de New York à Stony Brook
- Professeur à l'université de Lancastre
- Professeur à l'université Harvard
- Professeur au Massachusetts Institute of Technology
- Lauréat du prix Oswald-Veblen
- Naissance en avril 1938
- Naissance à Newton (Massachusetts)
- Personne citée dans le scandale des Paradise Papers
- Mathématicien américain du XXIe siècle