Jacques Vandievoet
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(à 69 ans) |
| Pseudonyme |
Jacques Oriol |
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Jacques Vandievoet de son nom de plume Jacques Oriol, est un enseignant, géographe et surtout poète, né à Etterbeek, commune de la région bruxelloise, le et décédé le .
Biographie[modifier | modifier le code]
De souche brabançonne flamande du côté paternel, il appartient à une famille originaire des village de Schaerbeek et Evere où ses ancêtres étaient établis comme cultivateurs maraîchers au XVIIIe siècle[1], et ardennaise et namuroise du côté de ses ascendances maternelles.
Il commence dès 1950 à publier de la poésie.
Il participa en 1973, en tant que géographe, à l'expédition géographique belge au Kénya envoyée au bord du lac Rodolphe à l'occasion de l'éclipse solaire du .
Il fut président fondateur du groupe Années Quatre-Vingt, groupant poètes et peintres.
Jacques Vandievoet est le petit-neveu du peintre et décorateur de théâtre Jules Vandievoet, actif à Luxembourg.
Généalogie[modifier | modifier le code]
I. Henri Vandievoet, jardinier à Schaerbeek, époux de Jeanne Van Nerom[2].
II. Gabriel Vandievoet, menuisier, né et habitant Schaerbeek, y décédé le , épousa en premières noces Jeanne Catherine Watzeel et veuf épousa en secondes noces à Evere le , Adélaïs Meyskens, couturière, née à Laeken, fille de Guillaume Meyskens et d’Anne Féron. Il eut du premier lit: Egide Vandievoet, ouvrier cordonnier, né à Schaerbeek le qui épousa à Schaerbeek le 27 oct. 1858, Catherine Daniels, lavandière, fille de Guillaume et d’Anne Marie Machiels. Il eut de sa seconde épouse Adélaïs Meyskens:
III. Jean Vandievoet, né à Schaebeek, ébéniste, né le et décédé le à Saint-Josse-ten-Noode, domicilié rue Bonneels, 3, épousa à Namur (Notre-Dame) le , Adolphine Marie Nandancée, ménagère.
Dont:
- a) François Désiré Isidore Vandievoet, facteur des postes (1893), maçon, rejointoyeur, cabaretier, rue Victor Hugo 71, né le 27 mai 1870 à Namur, épousa le 9 septembre 1893, à Bruxelles, Marie Joséphine Pierre, servante, née le 26 août 1872 à Sibret Luxembourg, et en secondes noces, étant veuf, épousa à Bruxelles le 22 février 1905, Pétronille Mélanie Dennekin, veuve, née le 20 août 1882 à Bruxelles, repasseuse de linge. Il est de par sa première épouse le grand-père du poète Jacques Vandievoet dit Jacques Oriol.
- b) Jules Vandievoet, peintre décorateur au théâtre de Luxembourg, né en 1885, décédé à Luxembourg le épousa Hélène Jeanne Donnen, actrice au théâtre de Luxembourg. (lire, Nos Cahiers, Luxembourg, année 1985, p. 38 où figure une photo de Jules Vandievoet).
Bibliographie des œuvres de Jacques Oriol[modifier | modifier le code]
- Œuvres poétiques
- Quarantaine, Louis Musin, Bruxelles, 1983.
- Dédicaces, Louis Musin, Bruxelles, 1984.
- Midi, déjà minuit, Louis Musin, Bruxelles, 1985.
- Nous ferons se lever une clarté très haute, Louis Musin, Bruxelles, 1985.
- L'un, le multiple et le tout, Louis Musin, Bruxelles, 1985.
- L'an prochain à Valparaiso, collectif "Années quatre-vingt", P.A.C., Bruxelles, 1986.
- Voyage, chez l'auteur, 1986.
- Demi-deuil, l'Arbre à Paroles, coll. Temps Réel, Amay, 1989.
- Douze chants pour renouer les liens d'amour en floréal, éd. du Groupe de Recherches polypoétiques, Paris, 1989.
- Voyage scientifique
- Les Belges au Kenya pour l'éclipse du siècle, journal Le Soir, Bruxelles, (cinq articles consécutifs en page 5, signés du patronyme de l'auteur, Jacques Vandievoet), , publié en brochure aux Éd. de l'Arbre à Paroles, Amay, 1990.
Ce livre fut republié en 1991, sous son pseudonyme de Jacques Oriol en collaboration avec l'abbé Hubert de Thier, en hommage à l'astronome Hubert Marie de Thier (1902-1983), avec un témoignage de Jacques Oriol (Jacques Vandievoet), pp. 8 et 9:
- Jacques Oriol et Hubert de Thier, Les Belges au Kénya pour l'éclipse du siècle. Hommage à Hubert Marie de Thier (1902-1983), J. B. Éditeur, Gilly, 1991.
- Essais, écrits variés
- État critique, collectif "Années quatre-vingt", La Dryade, Virton, 1986.
- Nos belles-lettres attendront, article dans Français 2000, 1986.
- Bruxelles à venir, Éd. Bruxelles Libre Européenne", 1987.
- Icare selon les Écrivains antiques, grecs et latins, revue Phréatique, Paris, 1988.
- Icare ou l'éternelle jeunesse, revue Phréatique, Paris, 1988.
- Poète aujourd'hui, comment dire?, L'arbre à Paroles, Amay, 1989.
- Ouvrages de références
- Anthologie de l'Association des Écrivains belges, Bruxelles, 1985,
- Unimuse, Tournai, 1986.
- du Grenier Jane Tony, Bruxelles, 1987.
- J. Grassin, Trente ans de poésie contemporaine, Carnac, 1987.
- International Authors ans Writers Who's who, eleventh edition, Cambridge, England, 1989
- Jacques Oriol, est décédé le , dans Nos lettres, n° 10,
Bibliographie concernant Jacques Vandievoet dit Jacques Oriol[modifier | modifier le code]
- Paul Delsemme, Les écrivains francs-maçons de Belgique, Bruxelles : Bibliothèques de l'Université libre de Bruxelles, 2004, 566 pages.
Notes[modifier | modifier le code]
- Le généalogiste Joseph Jacquart, mentionne cette famille Van Dievoet, Van Dievoort ou Vandievoet parmi les familles souches de Schaerbeek. La généalogie de cette famille a été publiée dans la revue l’Intermédiaire des Généalogistes, no 194 et 195.
- "Descendance de Henri Vandievoet et de Jeanne Van Nerom, demeurant à Schaerbeeek", dans, "L'intermédiaire des généalogistes", Bruxelles, no 194, année 1978, p. 174 à 175, et Estelle van Win, "Famille Vandievoet à Schaerbeek au XVIIIe siècle", dans, "L'intermédiaire des généalogistes", no 195, Bruxelles, année 1978, p. 255 à 256.
