Jacques Sallebert

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jacques Sallebert
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 80 ans)
MouginsVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jacques Paul André SallebertVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Partis politiques

Jacques Sallebert est un journaliste français, né le à Paris 16e et mort le à Mougins[1]. Il officie notamment à la télévision.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Fils d'Emile Sallebert et d'Yvonne Besnard et marié avec Monique, Jacques Sallebert a une fille : Brigitte (1947)[2], épouse Svastich de Bocsar.

Formation[modifier | modifier le code]

Jacques Sallebert est ancien élève de l'Institut des hautes études cinématographiques.

Carrière[modifier | modifier le code]

Envoyé spécial en Indochine du journal Combat en 1945[3], il commenta le premier reportage sportif en direct diffusé sur la télévision : l'arrivée du Tour de France 1948 au Parc des Princes (). Avec Pierre Sabbagh, Pierre Dumayet, Pierre Tchernia et Georges de Caunes, il fait partie des pionniers du journal télévisé à partir de 1949.

Envoyé spécial à Londres, il commente la cérémonie du couronnement d'Élisabeth II, Reine d'Angleterre, qui se tient le . Il reste correspondant de la télévision française dans la capitale britannique de nombreuses années pendant lesquelles il anime sa chronique régulière « À vous Londres », poste qu'il occupe jusqu'au retour du Général de Gaulle aux affaires en 1958.

Il devient correspondant de guerre pour Combat, Le Monde et Le Figaro en couvrant les conflits en Israël, Indochine, Indonésie, Chine, Yougoslavie et Corée.

Nommé directeur des bureaux de l'ORTF à New York, il inaugura en 1962 la liaison transatlantique via le satellite Telstar 1[4].

Il commenta en direct la retransmission des premiers pas de l'Homme sur la Lune, Apollo 11, dans la nuit du 20 au sur l'ORTF.

Il présente Le club de la presse sur Antenne 2 dans les années 1970 et en devient directeur de l'information de 1975 à 1976. Élu conseiller municipal de Cannes dans les années 1960[5], il est en 1976 élu conseiller général du canton de Cannes-Est sous l'étiquette Républicains indépendants. Il est battu six ans plus tard.

Parmi les ouvrages qu'il publia, citons ses mémoires intitulées Entre l'arbre et l'écorce (1975).

Distinctions[modifier | modifier le code]

Chevalier de la légion d'honneur[1]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Décès de Jacques Sallebert », sur nouvelobs.com, (consulté le )
  2. Télé 7 Jours no 72, semaine du 5 au 11 août 1961, page 50 : A Cannes, Sallebert et l'incorrigible Brigitte.
  3. « Biographie Jacques Sallebert Journaliste. », sur whoswho.fr (consulté le ).
  4. INA
  5. Télé 7 Jours no 72, semaine du 5 au 11 août 1961, page 52 : A Cannes, Sallebert et l'incorrigible Brigitte

Liens externes[modifier | modifier le code]