Jacques Rigaud (artiste)

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Jacques Rigaud
Naissance
Décès
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Période d'activité
Activités
Lieux de travail

Jacques Rigaud est un dessinateur et graveur français, né à Puyloubier (Bouches-du-Rhône) le [1] et mort à Paris le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Jacques Rigaud est le fils d'un apothicaire, Étienne Rigaud[1]. Il a été souvent confondu avec son neveu et élève Jean-Baptiste Rigaud avec qui il collabora pour Les Maisons Royales.

Jacques Rigaud est formé en Provence. Il s'installe à Paris probablement avant 1724[réf. nécessaire]. D'abord édité par Gaspard du Change, Jacques Rigaud s'installe à son compte comme éditeur et marchand d'estampes. Il tient boutique rue Saint-Jacques.

Le stock de Jacques Rigaud est précisément connu grâce à plusieurs pièces d'archives : la dot qu'il octroie en 1751 à son neveu Jacques-Baptiste et son testament de 1753, également en faveur de son neveu[1].

Entre 1733 et 1736, il effectue un voyage en Angleterre, où il dessine les maisons royales de Londres, qu'il éditera ensuite en estampe[1].

Au cours de sa carrière, Jacques Rigaud a principalement édité des vues gravées d'après ses dessins. Elles figurent les châteaux royaux et princiers, des marines et des scènes de fêtes. Sa réalisation la plus célèbre est Les maisons Royales, un ensemble de plusieurs séries figurant des châteaux et jardins, rassemblant plus d'une centaine d'estampes.

Il est également l'auteur de quatre gravures sur le thème de la Peste de Marseille, arrivée en 1720.

Œuvres dans les collections publiques[modifier | modifier le code]

Vue de l'Abreuvoir de Marly, gravure.
Vue du jardin du château.

Les dessins et estampes de Jacques Rigaud sont très présents dans les collections des musées français ou étrangers.

Expositions[modifier | modifier le code]

  • 2007, Jacques Rigaud, du dessin à l’estampe, musée-promenade de Marly-le-Roi.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Bruno Bentz et Benjamin Ringot, « Jacques Rigaud et les recueils des Maisons royales de France », Nouvelles de l'estampe, no n° 224,‎ , p. 23-34.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Ch. Ginoux, « Jacques Rigaud, dessinateur et graveur marseillais, improprement prénommé Jean ou Jean-Baptiste par quelques écrivains (1681-1754), Réunion des Sociétés des Beaux-Arts des départements, 22e session, 1898, p. 726-749. En ligne sur Gallica.
  • Willis Peter, « Jacques Rigaud’s Drawings of Stowe in the Metropolitan Museum of Art », Eighteenth-Century Studies, vol. 6, no 1, 1972, p. 85‑98, DOI: 10.2307/3031563, URL: https://www.jstor.org/stable/3031563.
  • Carré Jacques, « Through French eyes: Rigaud’s drawings of Chiswick », The Journal of Garden History, vol. 2, no 2, 1982, p. 133‑142, DOI: 10.1080/01445170.1982.10412399, URL: https://doi.org/10.1080/01445170.1982.10412399.
  • Philippe Nusbaumer, « Un dessin de l'Abreuvoir par Jacques Rigaud acquis par le Musée-Promenade », Marly, Art et patrimoine, 2007, n° 1, p. 55-57.
  • Bruno Bentz et Benjamin Ringot, « Jacques Rigaud et les recueils des Maisons royales de France », Nouvelles de l'estampe, n° 224, mai-, p. 23-34.
  • Johanna Daniel, « La vue d’optique, vecteur de diffusion du mythe versaillais dans la culture visuelle du xviiie siècle ? », Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles, vol. 23,‎ (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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