Jacques Delord

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jacques Delord
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Naissance
Décès
(à 78 ans)
Paris 20e
Sépulture
Nom de naissance
Jacques Gaston Auguste Lajunias
Nationalité
Activité
A influencé
Conjoint
Françoise Delord (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant

Jacques Delord, pseudonyme de Jacques Lajunias, est un prestidigitateur français, né le au Mans et mort le dans le 20ème arrondissement de Paris[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Il commence une carrière de comédien de théâtre qui dure dix ans avant de devenir magicien de cabaret et de music-hall[2]. Il fait en moyenne cinq passages de vingt minutes par jour et est pendant longtemps la référence des magiciens de cabarets[3],[4]. Il passe ensuite dans les années 1960 à l'émission la Piste aux étoiles, y présentant le Voyageur des mers lointaines (sa célèbre routine de corde).

François Truffaut le choisit pour tenir le rôle d'un magicien de cabaret dans son film Baisers volés (1968).

De 1971 à 1973, il publie sa fameuse trilogie destinée aux enfants (Sois le magicien, Sois l'Enchanteur, L'Éternel Magicien).

Il présente ensuite des émissions de télévision consacrées à l'illusionnisme, tout en collaborant au magazine Pif Gadget et au mensuel, puis bimensuel Okapi[réf. nécessaire].

Dans les années 1980, Jacques Delord participe à la création du parc zoologique de Beauval avec son épouse Françoise.

À partir des années 1990, il organise des ateliers poétiques et participe à des revues magiques.

Depuis , une salle de la Maison de la magie de Blois porte son nom. En octobre et novembre de la même année, un spectacle et une exposition lui sont consacrés dans ce lieu.

Orientations artistiques[modifier | modifier le code]

Jacques Delord a introduit l’enchaînement de plusieurs passes pour former une routine complète[2], en particulier dans la magie des cordes. Il a toujours cherché à apporter une dimension poétique aux tours qu'il présentait (avec accompagnement au piano). Le texte, pour lui, doit être parfaitement en accord avec les mouvements, chaque mot devant être nécessaire et avoir son efficacité[2]. Il construisit plusieurs routines en vers rimés, et a toujours insisté sur l'importance de l'objet utilisé, qui porte déjà en lui-même une charge symbolique.

Spectacles[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Sois le magicien, Éditions G.P., 1971, 125 p.
  • Sois l'enchanteur, Éditions G.P., 1972, 128 p.
  • L'éternel magicien, Éditions G.P., 1973, 128 p.
  • Les ateliers du magicien, Éditions G.P., 1976, 32 p.
  • Mes premiers tours de magie, Solarama, 1978, 64 p.
  • Enseignement de la magie et de l’illusion comme poétique du geste et du mot, 1991

Revues[modifier | modifier le code]

  • Magicus, chroniques de 1987 à 2006.
  • Magicus, no 142, . Numéro lui ayant été consacré.
  • collaboration à Pif-Gadget du no 395 au no 400)[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
  2. a b et c Interview de Jacques Delord par Francis Tabary (octobre 2005) : http://magicsources.fr/Jacques%20DELORD.htm
  3. magiczoom.com
  4. (de) Regard des magiciens allemands sur magicpromotionclub.ch.
  5. Dossier sur Pif-Collection.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :