Jacques Couëlle

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Jacques Couëlle
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Jacques Hippolyte CouëlleVoir et modifier les données sur Wikidata
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Enfant
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Jacques Couëlle ( à Marseille - à Paris 7e[1]) est un architecte français dont l'œuvre est marquée par le mouvement de l'architecture-sculpture.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jacques Couëlle est un architecte autodidacte. Inclassable, il reste en marge des grands mouvements de l’architecture, et en particulier du Mouvement moderne. En 1946, il fonde le Centre de recherches des structures naturelles où sont établies « des études et applications à l’habitat humain des phénomènes naturels et de l’architecture de l’instinct, de l’architecture des végétaux et des corps organisés ». Surnommé « l’architecte des milliardaires », il a réalisé des maisons exceptionnelles.

L’architecture de Jacques Couëlle, avec ses formes sculpturales en béton projeté et sculpté, évoque le mouvement de l’architecture-sculpture né après guerre. Rompant avec le Mouvement moderne qui plébiscite l’angle droit, les architectes de ce mouvement construisent des maisons aux formes organiques et sculpturales, à l’image des maisons ovoïdes d’Antti Lovag, l’élève de Jacques Couëlle, comme le « Palais Bulles » (1975), propriété de Pierre Cardin ou la maison du Rouérou (1989) à Tourrettes-sur-Loup.

La spécificité de l’architecture de Couëlle tient à son rapport à la nature : ses maisons s’intègrent parfaitement dans leur environnement naturel parce qu’elles empruntent ses formes. Elles sont des « maisons-paysage ». Pour l’architecte, « Il ne suffit pas de créer des volumes qui, à l’intérieur offrent à l’homme un espace heureux, et qui, à l’extérieur, soient beaux : il faut que les volumes s’intègrent à l’environnement ».

Ce rapport à la nature l’associe à l’architecture organique d'Antoni Gaudí, à l’image du célèbre parc Güell (1900-1914) à Barcelone où les chemins creusés dans la pente comme des cavernes suivent les contours du terrain.

Réalisations[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. Brochure
  3. [1]
  4. Émission « Complément d'enquête » du 20/09/2010 sur France 2
  5. Hervé Gattegno, « Paradis maudit », Vanity Fair n°4, octobre 2013, pages 136-145 et 198-199.
  6. « L'arrivée cité Véron », sur Fatras, la succession Jacques Prévert, (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]