Jacqueline Chonavel

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Jacqueline Chonavel
Fonctions
Députée française

(12 ans, 8 mois et 16 jours)
Élection 30 juin 1968
Réélection 11 mars 1973
19 mars 1978
Circonscription 6e de la Seine-Saint-Denis
Législature IIIe, IVe, Ve et VIe (Cinquième République)
Groupe politique COM
Prédécesseur Jean Lolive
Successeur Claude Bartolone
Maire de Bagnolet

(27 ans, 3 mois et 2 jours)
Prédécesseur Paul Coudert
Successeur Daniel Mongeau
Conseillère générale de la Seine-Saint-Denis

(3 ans)
Circonscription Canton de Bagnolet
Successeur Daniel Mongeau
Biographie
Nom de naissance Jacqueline Rose Chartrain
Date de naissance (99 ans)
Lieu de naissance 5e arrondissement de Paris
Nationalité Française
Parti politique PCF

Jacqueline Chonavel, née Chartrain le à Paris, est une femme française. Membre du Parti communiste français, elle est députée de la Seine-Saint-Denis de 1968 à 1981.

Biographie[modifier | modifier le code]

Issue d'une famille ouvrière, dont le père meurt en déportation, Jacqueline Chartrain devient sténo-dactylo[1].

En 1944, elle adhère aux jeunesses communistes et à la CGT, puis en 1945 au Parti communiste français. Elle est également responsable locale de l'Union des jeunes filles de France (UJFF).

Elle épouse en 1947 Roger Chonavel, typographe, rescapé de la déportation et militant communiste, qui devient journaliste à l’hebdomadaire France nouvelle.

Élue au conseil municipal de Bagnolet (Seine puis Seine-Saint-Denis) en 1947, elle est 4e adjointe, puis 3e adjointe au maire en 1953. Elle devient maire de Bagnolet en 1959, à la suite du retrait de Paul Coudert, qui exerçait cette fonction depuis 1925. Elle est, en France, la première femme élue maire d'une commune de plus de trente mille habitants.

En 1958, Jacqueline Chonavel est secrétaire de l’Union des femmes françaises (UFF) pour le département de la Seine, puis, en 1964 et 1965, membre du conseil départemental de la Seine de cette organisation.

En 1968, elle devient députée de la Seine-Saint-Denis, à la suite du décès de Jean Lolive dont elle était la suppléante, et réélue en 1973 et 1978. Elle fait partie de la commission des lois, puis de celle des affaires culturelles, familiales et sociales. Elle exerce les fonctions de vice-présidente de l'Assemblée nationale en 1975[2].

Fonctions[modifier | modifier le code]

Distinction[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Céline Lenormand, Nadia Ténine-Michel, « Notice Chonavel Jacqueline », sur maitron.fr.
  2. William Guéraiche, Les femmes et la République, éditions de l'Atelier, 1999, p. 132-133, entretien avec Jacqueline Chonavel.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pascale Barthélémy, Sororité et colonialisme. Françaises et Africaines au temps de la guerre froide (1944-1962), éditions de la Sorbonne, 2022.

Article connexe[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]