Isoflurane
Isoflurane | |
Identification | |
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Nom UICPA | (RS)-2-chloro-2-(difluorométhoxy)-1,1,1-trifluoroéthane |
No CAS | |
No ECHA | 100.043.528 |
No CE | 247-897-7 |
Code ATC | N01 |
DrugBank | DB00753 |
PubChem | 3763 |
ChEBI | 6015 |
SMILES | |
InChI | |
Apparence | liquide incolore[1]. |
Propriétés chimiques | |
Formule | C3H2ClF5O [Isomères] |
Masse molaire[2] | 184,492 ± 0,005 g/mol C 19,53 %, H 1,09 %, Cl 19,22 %, F 51,49 %, O 8,67 %, |
Propriétés physiques | |
T° ébullition | 48,5 °C[1] |
Solubilité | dans l'eau : faible[1] |
Masse volumique | 1,5 g·cm-3[1] |
Pression de vapeur saturante | 32 kPa à 20 °C[1],
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Données pharmacocinétiques | |
CAM | 1,15 % vol. |
Métabolisme | Hépatique (0,2 %) |
Excrétion | |
Considérations thérapeutiques | |
Classe thérapeutique | Anesthésique général |
Voie d’administration | Inhalatoire |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
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L'isoflurane est un agent anesthésique volatil de la famille des éthers halogénés utilisé pour l'entretien des anesthésies générales aussi bien en médecine humaine que vétérinaire.
Histoire
L'isoflurane a été introduit à la fin des années 1970. Il reste très utilisé car il a peu d'effets secondaire et est peu cher, mais il tend à être progressivement remplacé, dans les pays occidentaux, par le desflurane et le sévoflurane.
Indications
- anesthésie générale
- dépression[3] (recherche)
Mécanisme d'action
Le mode d'action de l'isoflurane est imparfaitement connu. Il diminue la sensiblité à la douleur (analgésie) et est myorelaxant. Il semble que l'isoflurane se fixe aux récepteurs du GABA, du glutamate et de la glycine. Il potentialise l'activité des récepteurs de la glycine, ce qui diminue l'activité motrice. Il inhibe l'activité des récepteurs dans les sous types des recepteurs NMDA glutamate. Il inhibe la conduction dans les canaux potassiques activés. Il agit aussi sur les molécules intracellulaires. Il active l'ATPase calcique en augmentant la fluidité membranaire. Il se fixe à la sous-unité D de l'ATP synthase et la NDH déshydrogénase[réf. nécessaire].
Administré au masque grâce à un vaporisateur anesthésique, il est le plus souvent associé au protoxyde d'azote et à l'oxygène. Son odeur âcre empêche son utilisation pour l'induction de l'anesthésie, en particulier chez les enfants. Sa CAM est de 1,15 % vol. Son coût modique en comparaison à celui du desflurane et du sévoflurane le font encore parfois préférer à ces deux gaz plus modernes, notamment en médecine vétérinaire.
Effets indésirables
Il a peu d'effets indésirables. Il peut entrainer une toux chez le patient. Comme tous les gaz halogénés, il favorise une hypotension artérielle per-opératoire et augmente le risque de nausées et de vomissements post-opératoires. Des hépatites à l'isoflurane ont été décrites, c'est pourquoi le desflurane et le sévoflurane sont préférés, malgré leur prix élevé (120 € les 250 ml, soit 25 cl). Il est susceptible, chez les sujets prédisposés, de déclencher une crise d'hyperthermie maligne.
Divers
L'isoflurane fait partie de la liste des médicaments essentiels de l'Organisation mondiale de la santé (liste mise à jour en avril 2013)[4].
Notes et références
- ISOFLURANE, Fiches internationales de sécurité chimique
- Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- http://www.atlantico.fr/decryptage/peut-on-anesthesier-depression-david-gourion-raphael-gaillard-809358.html
- WHO Model List of Essential Medicines, 18th list, avril 2013