Iota2 Scorpii

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Iota2 Scorpii
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 17h 50m 11,1118s[1]
Déclinaison −40° 05′ 25,555″[1]
Constellation Scorpion
Magnitude apparente +4,82[2]

Localisation dans la constellation : Scorpion

(Voir situation dans la constellation : Scorpion)
Caractéristiques
Type spectral A2 Ib[3] ou A6 Ib[4]
Indice U-B +0,19[2]
Indice B-V +0,25[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −10,2 ± 3,1 km/s[5]
Mouvement propre μα = +2,686 mas/a[1]
μδ = −2,117 mas/a[1]
Parallaxe 0,814 8 ± 0,126 6 mas[1]
Distance ~4 000 al
(~1 200 pc)
Magnitude absolue −4,59[6]
Caractéristiques physiques
Masse 8,8 ± 0,2 M[4]
Luminosité 5 798 L[7]
Température 6 372 K[7]
Âge 29,8 ± 4,3 × 106 a[4]

Désignations

ι2 Sco, HR 6631, HD 161912, HIP 87294, CD−40 11886, CPD−40 8138, SAO 228466, WDS J17502 -4005A[8]

Iota2 Scorpii2 Scorpii / ι2 Sco), est une étoile supergéante de la constellation zodiacale du Scorpion, qui fait partie de la queue de l'animal. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,82[2].

Environnement stellaire[modifier | modifier le code]

Iota2 Scorpii est une étoile lointaine. Elle présente une parallaxe de 0,81 ± 0.13 mas telle que mesurée par le satellite Gaia[1], ce qui permet d'en déduire une distance d'environ ∼ 4 000 a.l. (∼ 1 230 pc), avec une incertitude assez importante. Dans la seconde réduction des données du satellite Hipparcos, sa parallaxe était de 1,28 ± 0,24 mas, ce qui la plaçait à une distance moins lointaine d'environ ∼ 2 500 a.l. (∼ 766 pc)[9].

Iota2 Scorpii possède un compagnon visuel, qui est une étoile de onzième magnitude localisée à une distance angulaire de 31,6 secondes d'arc et à un angle de position de 36° en date de 2000[10]. Il s'agit d'un compagnon purement optique, qui n'est pas physiquement associé à l'étoile[11].

Propriétés[modifier | modifier le code]

Dans la littérature, il a été attribué à Iota2 Scorpii deux types spectraux légèrement différents, A2 Ib[3] et A6 Ib[4]. Dans les deux cas cela correspond au type spectral d'une étoile supergéante blanche, dont l'âge est estimé à 30 millions d'années[4]. L'étoile est 8,8 fois plus massive que le Soleil[4] et sa luminosité est environ 5 800 fois supérieure à la luminosité solaire[7]. Sa température de surface est de 6 372 K[7]. Tout comme c'est le cas de nombreuses autres supergéantes de type A, la luminosité de ι2 Scorpii apparaît légèrement variable, avec une amplitude de 0,05 magnitude[12].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Early Data Release 3 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 649,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202039657, Bibcode 2021A&A...649A...1G, arXiv 2012.01533). Notice Gaia EDR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c et d (en) J. Dachs et al., « UBV-Hβ photometry of luminous stars between l=335 deg and l=6 deg », Astronomy & Astrophysics Supplement Series, vol. 50,‎ , p. 261–275 (Bibcode 1982A&AS...50..261D)
  3. a et b (en) Nancy Houk, Michigan catalogue of two-dimensional spectral types for the HD stars, vol. 2, Ann Arbor, Département d'astronomie de l'université du Michigan, (Bibcode 1978mcts.book.....H)
  4. a b c d e et f (en) N. Tetzlaff, R. Neuhäuser et M. M. Hohle, « A catalogue of young runaway Hipparcos stars within 3 kpc from the Sun », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 410, no 1,‎ , p. 190–200 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2010.17434.x, Bibcode 2011MNRAS.410..190T, arXiv 1007.4883)
  5. (en) G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, no 11,‎ , p. 759 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053)
  6. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  7. a b c et d (en) I. McDonald, A. A. Zijlstra et M. L. Boyer, « Fundamental Parameters and Infrared Excesses of Hipparcos Stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 427, no 1,‎ , p. 343–57 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2012.21873.x, Bibcode 2012MNRAS.427..343M, arXiv 1208.2037)
  8. (en) * iot02 Sco -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  9. (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  10. (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M)
  11. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  12. (en) S. J. Adelman et B. Albayrak, « On the Variability of Early A-Type Supergiants », Information Bulletin on Variable Stars, vol. 4541,‎ , p. 1 (Bibcode 1997IBVS.4541....1)

Liens externes[modifier | modifier le code]