Institut africain des sciences mathématiques

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Institut africain des sciences mathématiques
Histoire
Fondation
Statut
Type
Privée, internat, à but non lucratif
Nom officiel
African Institute for Mathematical Sciences
Régime linguistique
Devise
« Building Science in Africa » (« Bâtissant de la science en Afrique »)
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
75 (2012)
Localisation
Pays
Ville
Carte

L’Institut africain des sciences mathématiques (en anglais : African Insitute for Mathematical Sciences, abrégé en AIMS) est un institut fondé en 2003 à Muizenberg en Afrique du Sud dont le but est de promouvoir la science et les mathématiques en Afrique. Il a pour vocation de recruter et de former étudiants et enseignants pour l'Afrique.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'AIMS a été fondé en 2003 par Neil Turok, un mathématicien de Cambridge. Neil Turok est le fils de Ben Turok, député sud-africain pour la circonscription de Muizenberg, issu de l'ANC, et fortement impliqué dans le mouvement contre l'apartheid mené par l'ANC en Afrique du Sud. L'institut est dirigé depuis sa fondation par le professeur Fritz Hahne, physicien théoricien.

L'AIMS est une des concrétisations du programme de partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD), voulue par le président sud-africain Thabo Mbeki et d'autres dirigeants africains.

En , le président rwandais Paul Kagamé a officiellement lancé l’« Écosystème de la connaissance », un projet de l’AIMS dont le financement est estimé à un montant compris entre 50 et 60 millions de dollars sur cinq ans. Kigali accueillera également le prochain « Next Einstein forum » en 2018, après l'ouverture d'un centre au Rwanda, en 2016, faisant suite aux centres ouverts au Sénégal (2011), au Ghana (2012), au Cameroun (2013) et en Tanzanie (2014)[1]. La capitale rwandaise devrait également accueillir le siège de l'AIMS, transféré depuis Le Cap.

Partenariats[modifier | modifier le code]

L'AIMS est sponsorisé par de nombreuses entreprises privées, ainsi que par le gouvernement sud-africain. Il est par ailleurs parrainé par les universités de Cambridge, Oxford et Paris-Sud, Orsay. Il travaille de plus en partenariat avec les universités locales de Stellenbosch, du Cap et du Cap-Occidental où les étudiants sont administrativement inscrits.

La plupart des enseignants viennent des trois partenaires locaux ou des universités marraines d'Europe.

Scolarité[modifier | modifier le code]

La scolarité dure neuf mois à l'AIMS. La première partie de l'année comporte un tronc commun de cours généraux de mathématiques afin d'uniformiser le niveau des étudiants et de leur donner de bonnes bases. La seconde partie comporte des cours avancés que les étudiants peuvent choisir. Enfin dans les deux derniers mois, les étudiants préparent et soutiennent un essai sur un sujet de leur choix.

Chaque cours est sanctionné par une note. P- signale une insuffisance, P un bon déroulement du cours et P+ une implication exceptionnelle. Les notes de P- et P+ sont données avec parcimonie. L'AIMS n'encourage pas l'esprit de compétition, mais souhaite voir les étudiants collaborer et travailler en équipe. L'année est sanctionnée par la remise du diplôme de l'AIMS. Chaque cours est d'une durée de trois semaines. L'institut accueille régulièrement des professeurs de renommée internationale.

Exemples de cours donnés à l'AIMS[modifier | modifier le code]

2006 / 2007[modifier | modifier le code]

  • Méthodes numériques
  • Introduction à la modélisation climatique
  • Algèbre computationnelle et applications
  • Topologie et géométrie
  • Méthodes mathématiques de la finance
  • Introduction à la physique quantique
  • Analyse complexe et distributions
  • Mécanique statistique
  • Dynamique des fluides
  • Solitons
  • Méthodes numériques appliquées à la Biologie

Personnalités liées à l’institut[modifier | modifier le code]

Professeurs ayant enseigné à l'AIMS[modifier | modifier le code]

Personnalités célèbres ayant étudié à l'AIMS[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Pierre Boisselet, « Rwanda : une OPA sur les mathématiques africaines », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne, consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]