Iggy Pop

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Iggy Pop
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Iggy Pop en 2011.
Informations générales
Surnom L'Iguane, Iggy
Nom de naissance James Newell Osterberg Jr.
Naissance (76 ans)
Muskegon (Michigan, États-Unis)
Nationalité Drapeau des États-Unis États-Unis
Activité principale Chanteur, compositeur, acteur
Genre musical Rock 'n' roll, punk rock, protopunk, garage rock
Instruments Piano, guitare, batterie
Années actives Depuis 1963
Labels Caroline International, Loma Vista Recordings, Virgin Records, RCA Records, Elektra Records, A&M
Site officiel www.iggypop.com

James Newell Osterberg Jr., dit Iggy Pop (/ɪgi pɑp/[1]), est un chanteur, compositeur et acteur américain né le à Muskegon dans le Michigan.

Son groupe The Stooges (actif de 1967 à 1974 puis de 2003 à 2013) est l'un des précurseurs du mouvement punk (et a été qualifié rétrospectivement de « protopunk »), avec trois albums majeurs : The Stooges, Fun House, Raw Power.

Iggy Pop est aussi connu pour son jeu de scène sauvage et impressionnant, combinant acrobaties, nudité, jurons et parfois automutilations[2],[3],[4]. Surnommé « l'Iguane » et désigné comme The Godfather of Punk (« Le Parrain du Punk »)[5],[6], il est l'un des rares artistes ayant émergé dans les années 1960 à avoir été « épargné » par la vague punk de la fin des années 1970. Dans une moindre mesure, la scène grunge a également revendiqué son influence dans les années 1990.

Parmi ses morceaux les plus connus avec les Stooges on peut citer I Wanna Be Your Dog et Search and Destroy. Ses deux premiers albums en solo, The Idiot et Lust For Life, sortis en 1977 et réalisés grâce à la collaboration de David Bowie, ont également été très influents et ont conduit à la création de plusieurs classiques : Lust for Life, Nightclubbing, The Passenger. La suite de sa carrière discographique, en dépit d'un accueil critique plus inégal, a néanmoins été marquée par des tubes occasionnels, parmi lesquels : I'm Bored, Real Wild Child, Candy (en duo avec Kate Pierson) ou encore In the Deathcar (sur une musique de Goran Bregovic).

Il a également fait des apparitions au cinéma, notamment dans Dead Man, Coffee and Cigarettes, The Crow : La Cité des anges et plus récemment The Dead Don't Die de Jim Jarmush.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et jeunesse[modifier | modifier le code]

James Newell Osterberg Jr. naît le à Muskegon de James Newell Osterberg, Sr., un ancien professeur d'anglais et entraîneur de baseball à la Fordson High School, à Dearborn, et de Louella Christensen[7]. Il est d'ascendance anglaise et irlandaise du côté de son père[7], et a des ancêtres danois et norvégiens du côté de sa mère. Son père a été adopté par une famille américaine d'origine suédoise, d'où le nom de famille « Osterberg »[8]. Il grandit dans un camp de caravanes à Ann Arbor[9].

Avant les Stooges (1963-1966)[modifier | modifier le code]

Iggy Pop en 1965.

Avant de devenir le leader et le chanteur de son propre groupe, James Osterberg est batteur de 1963 à 1965 pour les Iguanas[10] (d’où il héritera de son surnom d'Iguane, rapidement raccourci en Iggy[11]), puis pour le groupe de blues les Prime Movers[12].

The Stooges (1967-1974)[modifier | modifier le code]

Avec les frères Ron et Scott Asheton, James Osterberg forme un groupe en 1967[13]. Fan des Rolling Stones[a], de Frank Sinatra et des Doors, il est notamment marqué par le jeu de scène agressif de Jim Morrison, qui va influer fortement sur son attitude lorsqu'il en arrivera lui-même à donner des concerts devant un public conséquent[9]. Il vient alors de fonder The Psychedelic Stooges, et prend temporairement le pseudonyme d'Iggy Stooge[14].

Les concerts, donnés dans un premier temps dans des salles minuscules, produisent une forte impression sur le public qui n'a jamais entendu une musique aussi brutale. Le son est dur et rappelle celui des garages de Détroit (la Motor City[b]). Quand le groupe signe chez Elektra (le label des Doors et de Love), en 1968, celui-ci s'appelle désormais simplement The Stooges. James Osterberg adopte définitivement son nouveau nom de scène : Iggy Pop. Sur scène, Iggy s'inspire de Morrison, cherchant à le surpasser dans l'outrance[15]. Ainsi, lors d'une séquence restée célèbre, captée à Cincinnati en 1970, il s'enduit le torse de beurre de cacahuète[16]. Il crache ou vomit sur le public, gifle les premiers rangs, expose son sexe[17],[18]. Il popularise en outre un geste qui deviendra par la suite un élément emblématique des concerts de rock : le stage diving, ou slam, qui consiste à se jeter dans le public et à se laisser porter par celui-ci[19].

Le groupe enregistre deux premiers albums : The Stooges, en 1969, produit par John Cale, et Fun House, en 1970, produit par Don Galluci[20]. Les deux disques se vendent très peu, et les critiques ne sont pas bonnes non plus. De plus, plusieurs membres, dont Iggy Pop, sont devenus dépendants à l’héroïne. Dans ce contexte, les Stooges cessent d'exister[15]. Mais en 1972, David Bowie remet Iggy et le groupe sur pied. James Williamson rejoint la formation, à la guitare, reléguant Ron Asheton à la basse. Iggy refuse d'abord que Bowie produise leur nouvel album, Raw Power, mais celui-ci en mixe pourtant les bandes. Le disque sort en 1973. L'album reçoit à l'époque un accueil contrasté, certains le considérant comme le meilleur album des Stooges, tandis que d'autres critiquent l'influence de Bowie sur le mixage, jugée trop envahissante. À la vérité, le seul enregistrement disponible était de trop mauvaise qualité pour permettre un réel travail de mixage : seules deux pistes avaient été utilisées, l'une comprenant l'ensemble des instruments, l'autre la voix d'Iggy, ce qui a conduit David Bowie à faire varier le volume relatif de ces deux pistes pour introduire un semblant de dynamique, effet particulièrement audible sur Search and destroy. L'album sera réédité vingt-cinq ans plus tard en 1997, totalement remixé par Iggy Pop (cette version ayant à son tour été critiquée pour son mixage excessivement compressé créant des saturations[c]), puis une nouvelle fois en 2010, à partir du mix de David Bowie, réhabilité officiellement par Iggy Pop lui-même.

Le groupe se déchire à nouveau, les frères Asheton supportant mal qu'Iggy les délaisse pour James Williamson et s'attribue le succès et la renommée du groupe (il va jusqu'à changer le nom du groupe en Iggy And The Stooges et figure seul sur la pochette de l'album). Le comportement d'Iggy devient de plus en plus erratique, et ses prestations scéniques sont de plus en plus « extrêmes » : il va jusqu'à se lacérer le torse avec des tessons de bouteille. Avant d'avoir eu le temps de terminer un quatrième album (dont les démos sortiront plus tard sous le nom de Open Up and Bleed), le groupe se sépare à nouveau. Le dernier concert des Stooges est enregistré sur l'album Metallic K.O., live notable pour les incidents qui se déroulent sur scène, notamment avec des bikers arrosant la scène avec la bière de leurs canettes.

Carrière solo (1974-2003)[modifier | modifier le code]

Iggy Pop en solo, en 1980.

Par la suite, Iggy tente de continuer sa carrière en solo, mais s'enfonce davantage dans la drogue. Ray Manzarek et les autres membres survivants des Doors avancent l'idée de le prendre comme chanteur pour une improbable reformation du groupe post-Jim Morrison, mais cela ne donne finalement rien[21]. Iggy Pop enregistre, avec l'ex-Stooges James Williamson, un album (Kill City) qui est refusé par toutes les maisons de disques et ne sort que plus tard en 1977[22]. Il vit dans la rue, perd ses dents dans une bagarre avec des surfeurs. Proche de la déchéance, Iggy tente alors de se libérer de son addiction à l'héroïne et passe un an dans un hôpital psychiatrique, en isolement forcé[23]. Ensuite, Bowie l'emmène avec lui à Berlin pour la tournée de son dernier album Station to Station[24].

Une complicité artistique se développe entre les deux artistes aux styles radicalement différents. Entre Paris et Berlin, ils composent. De leur travail naissent les deux premiers albums solo d'Iggy Pop, The Idiot, puis Lust for Life, tous deux sortis en 1977 grâce à l’appui de David Bowie qui le sollicite pour une contribution vocale sur son album Low. Avec ces deux albums, puis Kill City qui sort alors[d], Iggy Pop connaît enfin le succès.

Abandonné un temps par David Bowie, Iggy voit son nouveau succès décroître rapidement. Il se rapproche à nouveau de James Williamson, devenu producteur. Il compose alors trois albums pour lesquels il revient à un style de musique plus agressif, néanmoins empreint de sonorités new wave : New Values (1979), Soldier (1980) et Party (1981). Devant l'échec commercial de ces albums, lesquels, malgré le contrôle artistique de la société de production, sont éloignés des goûts musicaux de l'époque, Iggy décide que son album suivant se fera sans le contrôle des maisons de disques : s'ensuit Zombie Birdhouse (1982), relative réussite artistique mais, une fois de plus, échec commercial. C'est alors que David Bowie, au sommet de sa gloire au début des années 1980, reprend sur ses albums quelques morceaux coécrits avec Iggy en 1977, dont China Girl qui connaît un grand succès. Cela permet à Iggy de toucher des royalties, et de rembourser ses dettes. Iggy décide d'arrêter les excès et de tenter de réaliser des albums plus ambitieux. Bowie l'aide pour la conception de son nouvel album, Blah Blah Blah (1986), qui s’approche du rock FM avec notamment la reprise de Real Wild Child. Ce morceau devient le premier véritable tube de sa carrière.

Le succès se confirme à la fin des années 1980 avec Instinct (1988), album de hard rock mélancolique, et dans les années 1990 avec le très commercial Brick by Brick (1990). Alors que celui-ci est reconnu par les critiques, les jeunes musiciens du futur mouvement grunge, Sonic Youth, Mudhoney et Nirvana en tête, revendiquent l'héritage d'Iggy Pop. Il réunit autour de lui un nouveau groupe de jeunes musiciens, The Trolls, qui connaissent par cœur le répertoire des Stooges. Sortent successivement American Caesar (1993), Naughty Little Doggie (1995) dans un registre punk californien. En 1999, sort Avenue B., un album atypique, musicalement plus calme que les précédents, abordant des thèmes plus intimes : il y évoque notamment son divorce d'avec sa femme Sushi rencontrée pendant une tournée en 1983. Puis il revient à un style nettement plus agressif avec Beat Em Up (2001), un album aux sonorités proches du nu metal.

Retour des Stooges (2003-2008)[modifier | modifier le code]

Iggy Pop à Budapest en 2006.

En 2003, il renoue les liens avec les frères Asheton et le saxophoniste Steven Mackay, à l'occasion de quelques concerts et de l'enregistrement de quatre chansons sur son dernier album en date avec les Trolls, Skull Ring (2003). Près de trente ans après, les Stooges sont à nouveau réunis avec leur line-up originel, à l'exception du bassiste Dave Alexander, mort en 1975, qui est remplacé par Mike Watt. Ils se produisent sur scène à nouveau sous le nom The Stooges[25].

En 2005, sortent simultanément Telluric Chaos, un concert enregistré le au Shibuya Axe, à Tokyo, et A Million in Prizes, une compilation en deux CD des grands succès de « l'Iguane » en solo et avec les Stooges. Un DVD d'une prestation live des Stooges, Live in Detroit, voit également le jour. Iggy Pop apparaît dans un spot publicitaire pour l'opérateur téléphonique SFR, chantant la chanson des Stooges I Wanna Be Your Dog[26]. Cette année-là, Iggy Pop signe le titre Punkrocker avec les Teddybears sur l'album Fresh.

Début , les Stooges, de nouveau réunis, entrent en studio en Floride avec le producteur Steve Albini pour réaliser une suite à leur précédente collaboration, Raw Power. The Weirdness sort en , et le groupe entame une tournée mondiale.

Mort des frères Asheton et fin des Stooges (2009-2015)[modifier | modifier le code]

Ron Asheton est retrouvé mort le , ce qui semble devoir mettre un terme à la reformation des Stooges.

Le sort un nouvel album solo d'Iggy Pop, intitulé Preliminaires. Sa particularité est d'être largement inspiré par la culture française (reprise de la chanson Les Feuilles mortes), et plus particulièrement de sa lecture du roman La Possibilité d'une île de Michel Houellebecq[e]. La couverture est dessinée par Marjane Satrapi. Iggy Pop annonce également que les Stooges sont toujours actifs — James Williamson, guitariste et co-compositeur à l'époque de l'album Raw Power remplaçant alors Ron Asheton.

Iggy Pop chante sur We're All Gonna Die, un morceau figurant l'album solo du guitariste Slash, intitulé simplement Slash, qui paraît en [27].

Le sort l'album Après, comportant dix titres dont cinq en français, qui est en quelque sorte la suite de Préliminaires.

En 2013 sort l'album Ready to Die signé Iggy and the Stooges. Scott Asheton meurt le , et, à la suite de la mort de Steve MacKay, James Williamson annonce la fin des Stooges.

Retour en solo (depuis 2016)[modifier | modifier le code]

Iggy Pop aux Escales de St Nazaire en 2016.
Iggy Pop à la Fête du bruit de Landerneau en 2016.
Iggy Pop à Landerneau en 2016.

Le , deux mois après la mort de son ami David Bowie, Iggy Pop publie l'album Post Pop Depression, produit par Josh Homme de Queens of the Stone Age, qui coécrit également. Sur cet album sont notamment présents Dean Fertita (Queens of the Stone Age, The Dead Weather) et Matt Helders (Arctic Monkeys). L'album est suivi par une tournée promotionnelle[28],[29].

À partir de la mi-, un album jazz, Free, est annoncé, et un premier single – du même nom – est publié[30].

En 2022, Pop lance une tournée européenne faisant notamment escale à la salle Pleyel de Paris, à Musilac, et au Nice Jazz Festival. L'artiste annonce sa collaboration avec le batteur Chad Smith et le bassiste Duff McKagan pour la publication du single Frenzy[31].

Cinéma et télévision[modifier | modifier le code]

Iggy Pop en 2007.

Iggy Pop a fait de nombreuses apparitions au cinéma, notamment chez Jim Jarmusch (Dead Man, 1995, Coffee and Cigarettes, 2004 et The Dead Don't Die, 2019). On le voit aussi partager l'affiche aux côtés de Johnny Depp dans Cry-Baby (1990) de John Waters, ou encore The Crow : La Cité des anges (1996) de Tim Pope. Il incarne Rat Face, un personnage du film Tank Girl de Rachel Talalay, sorti au cinéma en 1995, inspiré par la bande dessinée homonyme. Il fait une apparition dans Bam's unholy union, le parcours du mariage de Bam Margera. Il joue le rôle de Yelgrun dans l'épisode Les 7 Ferengis (The Magnificent Ferengi) de la série Star Trek : Deep Space Nine. Il a aussi tenu un petit rôle dans les séries télévisées Les Contes de la crypte, Pete et Pete et Fastlane.

Il participe à des bandes originales, et notamment celle d'Arizona Dream (1993), d'Emir Kusturica : il interprète le single In the Death Car, qui remporte un succès planétaire. Il compose en 1997 la musique de The Brave réalisé par Johnny Depp, qui n'a jamais été commercialisée. Depuis, il a également composé et chanté le générique du dessin animé français Les Zinzins de l'espace, créé par Jean-Yves Raimbaud et Philippe Traversat. Dans la séquence d'introduction du film Hardware de Richard Stanley sorti en 1990, il prête sa voix à l'animateur de WAR Radio, Angry Bob. Le discours est repris sur la bande originale du film.

En 2004, il prête sa voix aux personnages South Beach Baccus et Tanner dans la bande originale du jeu DRIV3R.

Iggy Pop au Liberté de Rennes le 12 mai 2022

Un film retraçant la carrière d'Iggy Pop et la genèse des Stooges[32], intitulé The Passenger, a été en préparation et annoncé pour 2010, prévu pour être réalisé par Nick Gomez avec Elijah Wood dans le rôle principal[33]. Après s'être déclaré favorable, l'intéressé finit par retirer son accord, entraînant l'annulation du projet[34]. Iggy Pop apparaît encore dans des films tels que Suck et prête sa voix au personnage de Darkos dans Arthur 3 : La Guerre des deux mondes. Il apparaît également dans le film Les Gamins, d'Anthony Marciano (2013), où il joue son propre rôle. En 2014, il apparaît dans une publicité pour Le Bon Coin, site d'annonces en ligne. En 2014 également, il participe au film To Stay Alive: A Method, réalisé par le Néerlandais Erik Lieshout, adaptation de l'essai Rester vivant : méthode de Michel Houellebecq (paru en 1991 aux éditions La Différence).

En 2016, Jim Jarmusch réalise Gimme Danger, documentaire consacré à Iggy Pop et aux Stooges, sélectionné au Festival de Cannes.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Signes particuliers[modifier | modifier le code]

En plus de sa musculature saillante qu'il met régulièrement en avant lors de ses concerts, Iggy Pop arbore souvent une posture atypique qui consiste à pencher son bassin sur le côté et vers l'avant[35]. Cette posture est notamment due au fait qu'il a la jambe droite plus courte que la gauche ; bien qu'il ait su tirer parti de ce défaut en concevant cette gestuelle scénique originale, il porte toujours une chaussure compensée[36][source insuffisante]. Il souffre de scoliose et a avoué parfois se déplacer avec une canne.

Iggy Pop est un francophile qui parle un français honorable, un amoureux de la culture française, comme le montrent ses deux albums comportant des reprises de chansons françaises, Préliminaires et Après[37].

Engagement[modifier | modifier le code]

Le mercredi marque le début d'une campagne de PETA, association destinée à établir et protéger les droits de tous les animaux. À cette occasion, Iggy Pop, engagé pour cette cause, apparaît dans le videoclip de la chanson Breathless de Nick Cave, engagé également[38].

Médias[modifier | modifier le code]

Dans le jeu vidéo Grand Theft Auto IV, Iggy Pop prête sa voix en tant que DJ sur la station de radio Liberty Rock Radio 97.8, la chanson I Wanna Be Your Dog des Stooges y est jouée.

Dans la série de jeux vidéo Mario, l'un des 7 Koopalings (sbires de Bowser) s'appelle Iggy, en référence à Iggy Pop, les autres sbires portent également des noms en référence à des artistes musicaux. Dans la partie 3, Stardust Crusaders, du manga et de l'anime Jojo's Bizarre Adventure (ジョジョの奇妙な冒険), le nom Iggy est donné à un chien faisant partie de l'équipe de héros (la plupart des personnages portent également des noms en référence à des artistes musicaux)[réf. nécessaire].


Filmographie :

1998 : Star Trek Deep Space Nine (TV) : Yelgrun (Saison 6, épisode 10)

Discographie[modifier | modifier le code]

Avec The Stooges[modifier | modifier le code]

En solo[modifier | modifier le code]

Compilations sélectives[modifier | modifier le code]

  • 1996 : Nude and Rude: The Best of Iggy Pop
  • 2005 : A Million In Prizes – The Anthology
  • 2006 : Where the Faces Shine – Volume 1 : the Official Live Experience 1977-1981 (live)
  • 2011 : Roadkill Rising… : The Bootleg Collection 1977-2009
  • 2020 : The Bowie Years (Coffret inclus les 2 albums studio "The Idiot" & "Lust For Life" + versions alternatives inédites, singles, une interview d'Iggy Pop concernant l'enregistrement de l'album "The Idiot", et plusieurs titres Live 03/1977)

Distinctions[modifier | modifier le code]

En il est nommé chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres. La décoration lui est remise par Jean-Jacques Aillagon[39].

Le à Miami, Iggy Pop est promu commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres : les insignes lui sont remis par Clément Leclerc, consul général de France sur place[40].

En 2022, il est lauréat du prix Polar Music[41].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Il est plus particulièrement un admirateur de Keith Richards, à qui il dédicacera son autobiographie “I Need More”.
  2. En français, « la Ville de l’Automobile ».
  3. À ce propos, consulter l’article « guerre du volume ».
  4. Album à mettre en parallèle avec la trilogie berlinoise de Bowie.
  5. Un morceau consiste en la lecture d'un passage du roman dans sa traduction anglaise, une chanson est écrite du point de vue d'un chien, tandis que I wanna go to the beach est empreinte de la désespérance lucide et détachée caractéristique du style du romancier Michel Houellebecq.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
  2. (en) Jill Harness, « Music Tidbits: Iggy Pop – Neatorama », sur Neatorama, (consulté le )
  3. (en) « Iggy Pop Biography | Rolling Stone », sur Rolling Stone (consulté le ).
  4. (en) « Proto-Punk Music Genre Overview », AllMusic (consulté le ).
  5. Ed Christman, « Iggy Pop opens a 'window into the soul' on Virgin's contemplative 'Avenue B' », Billboard, vol. 111,‎ , p. 14 (ISSN 0006-2510)
  6. "Looking remarkably healthy for a man who nurtured a world-class drug habit for many years, the "Godfather of Punk" Iggy Pop is set to close the Other Stage on Saturday night." in « Godfather of punk still has lust for life », Western Daily Press,‎ , p. 30.
  7. a et b (en) Paul Trynka, Iggy Pop : Open Up And Bleed: The Biography, Hachette UK, , 464 p. (ISBN 9780748114306, lire en ligne), « 1 - Most Likely To ».
  8. (en) Joe Ambrose, Gimme Danger: The Story of Iggy Pop, Omnibus Press, , 360 p. (ISBN 9780857120311), p. 2.
  9. a et b (en) Todd Simmons, « Limping with the Stooges in Washington Heights », sur Brooklin rail, (consulté le )
  10. (en) « The Iguanas Biography, Songs, & Albums », sur AllMusic (consulté le ).
  11. (en) Joe Ambrose, Gimme Danger: The Story of Iggy Pop, Omnibus Press, , 360 p. (ISBN 9780857120311), p. 18.
  12. (en) Joe Ambrose, Gimme Danger: The Story of Iggy Pop, Omnibus Press, , 360 p. (ISBN 9780857120311), p. 21.
  13. (en) Joe Ambrose, Gimme Danger: The Story of Iggy Pop, Omnibus Press, , 360 p. (ISBN 9780857120311), « 2 - Birth of the Stooges ».
  14. (en) « Iggy and the Stooges », dans Encyclopaedia Britannica (lire en ligne).
  15. a et b (en) « The Stooges Biography, Songs, & Albums », sur AllMusic (consulté le ).
  16. (en) Joe Ambrose, Gimme Danger: The Story of Iggy Pop, Omnibus Press, , 360 p. (ISBN 9780857120311), « 7 - TV Eye ».
  17. « Iggy Pop, une vie en cinq lieux ».
  18. « DIX CHOSES STUPIDES QU'ON NE SAVAIT PAS SUR IGGY POP ».
  19. (en) Chad ChildersChad Childers, « End of an Era - Iggy Pop Says He Will Never Do a Stage Dive Again », sur Loudwire (consulté le ).
  20. (en) Michael GallucciMichael Gallucci, « How the Stooges' Created a Pre-Punk Milestone With 'Fun House' », sur Ultimate Classic Rock (consulté le ).
  21. (en) Joe Ambrose, Gimme Danger: The Story of Iggy Pop, Omnibus Press, , 360 p. (ISBN 9780857120311), p. 402.
  22. (en) « The world was not ready for Iggy and the Stooges », sur the Guardian, (consulté le ).
  23. (en) Paul Trynka, Iggy Pop : Open Up And Bleed: The Biography, Hachette UK, , 464 p. (ISBN 9780748114306), « 10 - Kill City », p. 210.
  24. (en) Paul Trynka, Iggy Pop : Open Up And Bleed: The Biography, Hachette UK, , 464 p. (ISBN 9780748114306), « 10 - Kill City », p. 219.
  25. (en) « The Stooges Reuinion at Coachella 2003 », sur iggypop.org (consulté le ).
  26. « SFR 3G : Iggy Pop, avec Arié Elmaleh et Frédéric Quiring », sur La Maison de la Pub (consulté le ).
  27. (en) « Josh Freese on Nine Inch Nails GNR and his solo album », sur MusicRadar.
  28. (en) « Iggy Pop and Josh Homme Team Up for Secret Album », The New York Times, (consulté le ).
  29. (en) « Tour », sur Post Pop Depression Tour (consulté le ).
  30. [1].
  31. Dom Kiris, « Playlist - Iggy Pop - Frenzy », Rolling Stone, no 148,‎ , p. 10 (ISSN 1764-1071).
  32. (en) New York Times, « The Passenger », consulté le 31 août 2009.
  33. (en) Gigwise, « Elijah Wood to play Iggy Pop », consulté le 31 août 2009
  34. Iggy Pop Nixes Biopic, 31 mars 2009.
  35. (en-US) « Music News : interview de Iggy Pop », sur RollingStone.com (consulté le ).
  36. « Inoui, Iggy Pop porte des crocs », sur Staragora.
  37. « Des standards de la chanson pour un Iggy Pop très crooner », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. Iggy Pop et Nick Cave pour PETA, sur RTBF.
  39. « Versailles - Iggy Pop - Yves Saint-Geours », sur Le Blog de Jean-Jacques Aillagon (consulté le ).
  40. « Iggy Pop devient commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres », sur LEFIGARO.fr, (consulté le ).
  41. Laure Narlian, « Iggy Pop remporte le prestigieux Polar Music Prize et est félicité par Jim Jarmusch », sur France Info,

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Allan Gibbs, Camion Blanc : IGGY POP La menace intérieure
  • Iggy Pop, Ann Wehrer, (autobiographie) : I Need More : the Stooges and Others Stories (ISBN 0943828503) ; traduction française : I Need More : les Stooges et autres histoires de ma vie, Les Belles Lettres. (ISBN 225144016X)
  • Legs McNeil et Gillian McCain (trad. Héloïse Esquié), Please Kill Me : L'Histoire non censurée du punk racontée par ses acteurs, Éditions Allia, 2006, 625 p., broché, (ISBN 2844852084)
  • (en) Paul Trynka, Iggy Pop : Open Up And Bleed: The Biography, Hachette UK, , 464 pages (ISBN 9780748114306)


Liens externes[modifier | modifier le code]

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