Identité (sciences sociales)

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L’identité est, en sciences sociales, une notion qui a plusieurs sens, et qui se définit selon le sujet; individuel ou collectif.

La notion d'identité est au croisement de la sociologie et de la psychologie, mais intéresse aussi la biologie, la philosophie et la géographie. En psychanalyse cette notion se retrouve dans le moi et dans l'identification, en philosophie, elle se retrouve dans l'identité personnelle.

Identité en psychologie[modifier | modifier le code]

Erik Erikson conçoit l'identité comme une sorte de sentiment d'harmonie : l'identité de l'individu est le « sentiment subjectif et tonique d'une unité personnelle et d'une continuité temporelle » (1972). Dans la tradition freudienne, l'identité est une construction caractérisée par des discontinuités et des conflits entre différentes instances (le Moi, le Ça, le Surmoietc.). Ces deux conceptions parlent de l'identité comme d'une construction diachronique[1].

Jean Piaget insiste sur la notion de socialisation de l'individu à travers une intériorisation des représentations sociales, principalement par le langage[1].

La notion de construction d’identité sexuée fait référence à la manière dont l’enfant prend conscience de son genre, et se construit une représentation de son rôle de genre.

Identité en sociologie[modifier | modifier le code]

La notion d'identité en sociologie renferme toute la problématique du rapport entre le collectif et l'individuel, le déterminisme social et la singularité individuelle. Il n'est pas possible, à ce jour, de parler de cette notion sans évoquer les grands courants de la sociologie qui ont des approches différentes[1].

Outre des définitions de « l'identité subjective » (identité pour soi, ou personnelle) se rapprochant plus ou moins de celles présentées en psychologie, la sociologie propose également des définitions de l'« identité sociale » : identité pour autrui à travers des classifications, des statuts sociaux ou professionnels, une identité dite « objective »[1].

Identité personnelle[modifier | modifier le code]

« Subjective, elle englobe des notions comme la conscience de soi et la représentation de soi »[2]. Codol (1997) estime qu'il ne s'agit en fait que d'une « appréhension cognitive de soi ». Elle englobe trois caractères qui vont ensemble : « constance, unité, reconnaissance du même. » Il ne s'agit cependant pas d'une constance mécanique et d'une analogie réifiée, ni de l'adhésion stricte à un contenu invariant et figé mais d'une « constance dialectique »[3] et dynamique impliquant le changement dans la continuité, dans une dynamique d'aménagement permanent des divergences et des oppositions. La perception intime d'identité personnelle s'appelle ipséité.

Identité sociale chez Tajfel[modifier | modifier le code]

Plus « objective », elle englobe tout ce qui permet d'identifier le sujet de l'extérieur et qui se réfère aux statuts que le sujet partage avec les autres membres de ses différents groupes d'appartenance (sexe, genre, âge, métier…). L'identité sociale comprend les attributs catégoriels et statutaires qui se réfèrent à des catégories sociales où se rangent les individus (groupes, sous-groupes : « jeune », « étudiant », « femme », « cadre », « père »…). C'est souvent une identité « prescrite » ou assignée, dans la mesure où l'individu n'en fixe pas, ou pas totalement, les caractéristiques. Cette identité sociale situe l'individu à l'articulation entre le sociologique et le psychologique. Elle envisage, comme le souligne Henri Tajfel dans sa théorie de l'identité sociale, le rôle joué par la catégorisation sociale qui selon lui « comprend les processus psychologiques qui tendent à ordonner l'environnement en termes de catégories : Groupes de personnes, d'objets, d'évènements […] en tant qu'ils sont équivalents les uns aux autres pour l'action, les intentions ou les attitudes d'un individu »[4].

Gérard Noiriel et, avec lui de nombreux historiens de la nationalité et de l'immigration, ont souligné la notion de travail d'identification de l'État. L'État conçoit des catégories pertinentes à son action, depuis la nationalité jusqu'aux catégories d'âge et de profession, et met en place les outils permettant d'identifier à qui ces notions s'appliquent ou non. Pour ce faire, l'État doit mettre en place les technologies lui permettant « d'agir à distance » sur les citoyens et un corps de fonctionnaires faisant appliquer ces politiques « d'encartement » de la population. Cette pratique d'identification agit à la manière d'une standardisation des identités individuelles (il faut structurer les prénoms et les noms propres selon un certain code) et offre un support également à l'identité personnelle, car les individus se positionnent par rapport à l'identité qui leur est assignée, soit en y adhérant, soit en l'intériorisant par effet de routine, soit en la combattant[5].

Autres théories de l'identité, en sciences sociales[modifier | modifier le code]

La psychologie sociale étudie la perméabilité de l'identité individuelle à la pression collective, développant, notamment, la notion de rôle social. Ses idées sont notamment basées sur des expériences menées à l'insu des personnes testées : expérience de Milgram, expérience d'Aschetc.[6].

L’interactionnisme symbolique vise à expliquer comment se constituent les catégories sociales au cours de l'activité sociale collective et individuelle, et à comprendre les activités des acteurs sociaux dans la mesure où ils attribuent à leurs actions un sens social et symbolique[1].

Par exemple, Howard Becker (1985) étudie l'émergence des identités déviantes par rapport à un groupe fixant ses normes. Il arrive ainsi à une théorie de l’« étiquetage », stigmatisation de l'individu, au fonctionnement proche d'une prophétie autoréalisatrice. Ce sociologue étudie aussi le processus d'acceptation par l'individu de cet étiquetage[1].

Pierre Bourdieu développe la notion d'habitus : disposition pratique et symbolique organisant et structurant les pratiques et les représentations, sans objectif ni organisation conscients. C'est un instrument de l'intériorisation qui donne à l'individu l'impression de faire acte de création, de liberté et d'imprévisibilité, alors que ses actes sont socialement liés aux conditions de constitution de l'habitus[1].

Des théories de la production des identités individuelles et collectives tendent à décrire les processus de l'intériorisation des normes extérieures à l'individu, principalement à travers le langage, ainsi que les tensions et conflits qui en résultent et qui marquent la petite enfance (Thomas Luckmann, 1986) et l'âge adulte (Goffman, 1973)[1].

Identité professionnelle[modifier | modifier le code]

La sociologie étudie traditionnellement les représentations subjectives que se font les individus de leurs positions sociales, leurs sentiments d'appartenance, de décalage et d'exclusion, et cherche ainsi à comprendre leurs trajectoires sociales dans leurs deux aspects objectif et subjectif[1].

Renaud Sainsaulieu distingue ainsi quatre types d'« identité au travail » : l’identité fusionnelle, l’identité de retrait, l’identité de négociation et l’identité affinitaire.

  1. identité fusionnelle : Cette identité se caractérise par une forte fusion entre l'identité professionnelle et l'identité personnelle. Les individus qui ont une identité fusionnelle assimilent leur profession à «comment ils se voient, comment ils se décrivent», i.e. à leur identité personnelle. Ils ont tendance à ne pas faire de distinction marquée entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle. Cette fusion peut rendre difficile la séparation des rôles ou des frontières entre les différentes sphères de leur vie ou fait vivre une rupture ou une difficulté professionnelle comme particulièrement aigue.
  2. Identité de retrait : À l'opposé de l'identité fusionnelle, l'identité de retrait implique une séparation nette entre l'identité professionnelle et l'identité personnelle. Les personnes concernées ont développer une capacité à détacher leur vie professionnelle de leur vie personnelle, créant des frontières claires entre les deux sphères, le cas échéant pour se protéger. C’est le cas d’ouvriers en bas de l’échelle, qui s’investissent peu dans ce qui le font, ont une relation instrumentale à leur travail, considéré comme un mal nécessaire pour gagner leur vie.
  3. Identité de négociation : Cette identité se situe entre la fusion et le retrait. Les individus qui ont une identité de négociation sont capables de jongler entre différents rôles et identités sans perdre leur intégrité personnelle ou professionnelle. Ils adaptent leur identité en fonction du contexte, négociant entre les différentes sphères de leur vie de manière flexible.
  4. Identité affinitaire : Cette catégorie concerne une identité professionnelle qui se forme principalement en raison de la proximité ou de l'affinité avec des collègues ou des membres de la profession. Cette identité est influencée par les relations sociales et professionnelles, et elle peut être forte lorsque l'individu se sent connecté émotionnellement ou socialement à ses pairs. Des collectifs de professions libérales peuvent rentrer dans cette catégorie.

Cette classification regroupent différentes attitudes par rapport au travail observées par ce sociologue et les unes et les autres correspondant plus ou moins, selon lui, à tel ou tel type de statut social (ouvriers spécialisés ou non, plus ou moins jeunes, immigrés, techniciens, cadres, etc.). Sainsaulieu a privilégié trois dimensions dans ses études : la situation de travail, les relations de groupe et les rapports à la hiérarchie, la perception d'un avenir probable ; ceci en lien avec les catégorisations sociales[1].

Claude Dubar de son côté distingue quatre « identités professionnelles » : l’identité d'exclusion, l’identité bloquée, l’identité de négociation individualisée et l’identité affinitaire. Ce sociologue étudie, dans ce cadre, les écarts entre les catégories sociales, ainsi que les constructions et transformations des identités professionnelles[1].

Identité personnelle en philosophie[modifier | modifier le code]

D'après le philosophe Julian Baggini, l’identité personnelle est ce qui fait que nous restons la même personne dans le temps qui passe, grâce à la continuité du corps physique et de l’esprit[7].

L'identité chez les géographes[modifier | modifier le code]

En géographie, la notion d’identité est majoritairement mobilisée pour étudier la relation concrète ou symbolique des individus ou des groupes sociaux à l'espace.

La principale particularité disciplinaire de la géographie réside dans sa capacité à appréhender le concept d’identité dans sa dimension spatiale[8]. Certains géographes se sont ainsi penchés sur l’aspect multi-scalaire de l’identité, en s’intéressant aux multiples relations existant entre les différentes échelles identitaires, au niveau de l’individu, de la collectivité ou encore de l’espace mondial[9].

Dans cette perspective, Arjun Appadurai s’est par exemple intéressé aux « phénomènes d'hybridation ethnique et culturelle dans les conditions techno-politiques de la mondialisation »[10].

Historiquement, on peut rapprocher cette acception aux recherches effectuées sur la singularité des entités géographiques (lieux, pays et régions) et aux conditions de leur persistance dans le temps[11].

Si cette manière de concevoir l’identité en géographie est largement délaissée aujourd’hui, elle a été au centre de la théorie du déterminisme naturaliste, une des théories les plus anciennes et les plus répandues de la discipline[12]. Cette approche suggère que des entités sociales découlent des entités géographiques, qui les inscrivent toutes deux dans la durée.

Une catégorisation identitaire sociale peut être d’ordre professionnel, sexuel, ou encore générationnel, les géographes se sont surtout intéressés à celles qui renvoient à des logiques de localisation (les quartiers ouvriers, le continent noir) ou environnementales (les montagnards, les peuples tropicaux, etc.)[13].

Dans le processus infini de sélection des objets référents de l'identité collective (langue, lieu, symboles, etc), ce sont les cas où des référents géographiques ou des objets matériels fonctionnent comme des marqueurs identitaires qui ont particulièrement intéressé les géographes. On parlera dans ce cas d’identité territoriale qui est la modalité de l’identité collective[14] la plus étudiée en géographie. Les géographes ont d’ailleurs eu tendance à systématiquement mettre en évidence le rôle décisif que l’espace pouvait jouer dans les processus identitaire[15]. Le concept de territoire en géographie « s’appuie souvent sur une acception […] « molle » et pacifique […] : les individus et les collectifs sociaux s’approprient des territoires sur des registres essentiellement cognitifs ou symboliques[16].

Marie-Christine Fourny définit l’identité territoriale comme la « modalité à partir de laquelle une société fonde la conscience de sa singularité en la référant à un espace qu’elle institue sien »[17]. En tant que manifestation identitaire collective, l’identité territoriale prend dès lors forme grâce à un rassemblement d’« une quantité suffisante de gens par l’identification des croyances personnelles à une croyance commune »[18]. L’identité territoriale apparaît comme une forme d’identité collective dont les attributs relèvent d’une territorialité et d’un territoire[19].

Définie comme une « construction identitaire »[20], la construction territoriale consiste ainsi non seulement à conférer une utilité à de la matière (objets naturels et construits) mais aussi à lui donner un sens symbolique[21]. Les groupes sociaux influent directement sur le territoire, en valorisants certains objets, qui vont faire office de médiateurs. Dans cette perspective, « le territoire forme la figure visible, sensible et lisible de l’identité sociale »[22]. On peut ainsi considérer que des entités sociales découlent des entités géographiques, qui les inscrivent toutes deux dans la durée. Le déterminisme naturel consisterai alors à donner nécessairement aux individus qui composent un espace géographique la même identité qui est désignée à cette entité[23]. On peut trouver une approche de ce type dans le Tableau de la géographie de la France de Vidal de la Blache. Cette correspondance entre l’identité géographique et l’identité sociale constitue une des nombreuses modalités possibles qui caractérisent l’identité territoriale[24]. Pour certains, il s’agit de se garder d’appliquer un modèle de superposition parfaite entre identité et territoire remis en cause par la mondialisation notamment[25].

Une autre critique consiste à mettre en garde contre une surestimation de l’importance du territoire dans les processus identitaires. En prenant un espace délimité pour objet d’étude, on aurait tendance à faire l’impasse sur les différentes identités à l’œuvre en son sein, pour n’en privilégier qu’une seule, harmonieuse et homogène[26]. De plus, certains usages du concept d’identité territoriale donneraient à penser que l’identité collective est un processus construit par les individus, en négligeant l’influence des pouvoirs politiques dans celui-ci[27]. Le territoire, étant une source de conflit, parce que potentiel porteur de multiples identités, peut être manipulé politiquement pour promouvoir ou imposer certaines formes de territorialisation[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j et k Ferréol 2010, article Identité.
  2. Jean-Paul Codol, « Une approche cognitive du sentiment d'identité », Information sur les sciences sociales, Londres et Beverly Hills, Sage, vol. 1, no 20,‎ , p. 111-136 (lire en ligne)
  3. Hanna Malewska-Peyre, L'identité comme stratégie, in « Pluralité des cultures et dynamiques identitaires, Hommage à Carmel Camilleri », Jacqueline Costa-Lascoux, M-A Hily et G. Vermès (sous la dir. de), l'Harmattan, 2001.
  4. Tajfel H., Bilig M., Bundy R.P., Flament C., Social categorisation and intergroup behaviour, European Journal of Social Psychology , 1, 149-178 cité et traduit par Geneviève Vinsonneau, Inégalités sociales et procédés identitaires, Armand colin, Paris, 1999.
  5. Gérard Noiriel, "L'identification des citoyens. Naissance de l'état civil républicain" dans État, nation et immigration. Vers une histoire du pouvoir, Paris, Gallimard, 2001, p. 341-377.
  6. Dortier 1998, pages 270 à 276.
  7. (en) Julian Baggini, Barry Loewer (éditeur) et al., 30-Second Philosophies : The 50 most thought-provoking philosophies, each explained in half a minute, Fall River Press, , 160 p. (ISBN 978-1-4351-0957-5).
  8. a et b Gervais-Lambony 2004.
  9. Guermond 2006, p. 292 ; Guérin-Pace et Guermond 2006, p. 289.
  10. GRANJON, Fabien. APPADURAI Arjun, Après le colonialisme [Compte rendu]. In COMMpsite , 2002/1 [en ligne] http://www.commposite.org/index.php/revue/article/view/58/57 (consulté le 11 janvier 2014).
  11. Debarbieux 2006, p. 341.
  12. GLACKEN C.J., Histoire de la pensée géographique, Paris, CTHS, 2000-2005, 3 volumes, cité dans Debarbieux 2006, p. 343.
  13. Debarbieux 2006, p. 343.
  14. Guérin-Pace 2006, cité dans Petite 2011, p. 33.
  15. Petite 2011, p. 31.
  16. Debarbieux 2006.
  17. FOURNY, Marie-Christine, Identités et dynamiques territoriales. Coopération, différenciation, temporalités. Thèse d’habilitation à diriger des recherches, Grenoble, Université Joseph-Fournier, 2005, p. 122, cité dans Petite 2011, p. 31.
  18. Guermond 2006, p. 293.
  19. Petite 2011, p. 25.
  20. Gervais-Lambony 2004, p. 471.
  21. Petite 2011, p. 27.
  22. DI MEO, Guy et BULEON, Pascal, L’espace social. Lecture géographique des sociétés, Paris, Armand Colin, 2005, cité dans Petite 2011, p. 31.
  23. Guérin-Pace et Guermond 2006, p. 289.
  24. Debarbieux 2006, p. 347.
  25. Petite 2011, p. 33.
  26. Guermond 2006.
  27. Ibid, p. 293.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Gilles Ferréol, Dictionnaire de sociologie : (sous la direction de Gilles Ferréol), Paris, Armand Colin éditeur, (ISBN 978-2-200-24429-3)
  • Jean-François Dortier, Les sciences humaines : Panorama des connaissances, Paris, Sciences Humaines Éditions, , 487 p. (ISBN 2-912601-00-2)
  • Erving Goffman, Stigmate. Les usages sociaux des handicaps, Paris, Éd. de Minuit, 1975.
  • Laurent Licata, La théorie de l’identité sociale et la théorie de l’auto-catégorisation : le Soi, le groupe et le changement social [PDF]« Revue Électronique de Psychologie Sociale »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), 1, 19-33, 2007.
  • Edmond Marc Lipiansky, Psychologie de l'identité, Paris, Dunod, 2005.
  • A. Mary, « l'identité dédialectisée », Trickster, no 9, Padoue, .
  • Michael Pollak, « L'Homosexualité masculine : le bonheur dans le ghetto ? », in Philippe Ariès et André Béjin (dir.), Communications 35, Sexualités occidentales, Seuil « points-essais », 1984.
  • Michael Pollak, Une Identité blessée, études de sociologie et d'histoire, Paris, A. M. Métailié, 1995.
  • Michael Pollak, L'Expérience concentrationnaire, essai sur le maintien de l'identité sociale, Métailié, 2000.
  • Nicolas Sarrasin, Qui suis-je ? Redécouvrir son identité, Montréal, Éditions de l'Homme, 2006, 287 p.
  • Nathalie Heinich, États de femme. L'identité féminine dans la fiction occidentale, Collection NRF Essais, Gallimard,
  • Bernard Debarbieux, Territoire. in Lévy, J. et Lussault, M. (dir.), in Dictionnaire de la géographie et de l’espace des sociétés, Paris, Belin 2003, p.  910-912.
  • [Debarbieux 2006] Bernard Debarbieux, « Prendre position : réflexions sur les ressources et les limites de la notion d'identité en géographie », L’Espace Géographique, t. 35, nos 2006/4,‎ , p. 340–354 (ISSN 0046-2497, DOI 10.3917/eg.354.0340, lire en ligne).
  • [Gervais-Lambony 2004] Philippe Gervais-Lambony, « De l’usage de la notion d’identité en géographie. Réflexions à partir d’exemples sud-africains », Annales de Géographie, vol. 113, no 638 « Composantes spatiales, formes et processus géographiques des identités »,‎ , p. 469–488 (lire en ligne).
  • Fabien Granjon et Arjun Appadurai, Après le colonialisme [Compte rendu]. In COMMpsite, 2002/1 [en ligne] http://www.commposite.org/index.php/revue/article/view/58/57.
  • [Guérin-Pace et Guermond 2006] France Guérin-Pace et Yves Guermond, « Identité et rapport au territoire », L’Espace Géographique, t. 35, nos 2006/4,‎ , p. 289–290 (lire en ligne).
  • [Guérin-Pace 2006] France Guérin-Pace, « Sentiments d'appartenance et territoires identitaires », L’Espace Géographique, t. 35, nos 2006/4,‎ , p. 298–308 (lire en ligne).
  • [Guermond 2006] Yves Guermond, « L'identité territoriale : l'ambiguïté d'un concept géographique », L’Espace Géographique, t. 35, nos 2006/4,‎ , p. 291–297 (lire en ligne).
  • [Petite 2011] Mathieu Petite, Identités en chantiers dans les Alpes, Berne, Peter Lang, , 406 p..
  • Stéphane Ferret, L'identité, Paris, Flammarion, 1998.
  • [Di Filippo 2012] Laurent Di Filippo, « Les notions de personnage-joueur et Roleplay pour l’étude de l’identité dans les MMORPG », ¿ Interrogations ?, no 15 « Identité fictive et fictionnalisation de l’identité (I) »,‎ (ISSN 1778-3747, lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]