Jusquiame noire

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La jusquiame noire est une plante herbacée de la famille des Solanacées, originaire d'Eurasie. C'est une plante toxique, riche en alcaloïdes tropaniques (hyosciamine, scopolamine et atropine). Connue, avec le datura stramoine et la belladone, comme « Solanacée parasympatholytiques officinale », la jusquiame noire est inscrite à la Pharmacopée européenne[1].

Description

Port de la jusquiame noire
Fleurs de jusquiame noire
Hyoscyamus niger - Muséum de Toulouse

La jusquiame noire[2] est une plante annuelle ou bisannuelle selon la variété, à odeur désagréable et à poils glanduleux collants. La tige velue et visqueuse est simple[1] pour la variété annua et ramifiée pour la variété biennis.

Les nombreuses feuilles sont molles et douces au toucher, les basales pétiolées et parfois en rosette, les supérieures sessiles ou embrassantes. Elles sont ovales-oblongues, sinuées-lobées-pennatifides, à lobes inégaux triangulaires et à apex aigu.

L'inflorescence est une cyme unipare hélicoïde. La fleur est en général sessile, à corolle tubulée, campanulée (2-3 cm), terminée par cinq larges lobes arrondis. Le calice est vert, de 10-15 mm, tubulé à 5 dents. La corolle est actinomorphe mais avec une soudure légèrement moindre aux deux pétales inférieurs, jaune pâle, avec une gorge et des nervures pourpres ou violettes. Les 5 étamines dépassent un peu la gorge. La floraison se déroule de mai à septembre.

Le fruit est une pyxide renflée à la base et enchâssée dans le calice persistant, durci et à dents épineuses. Les graines sont jaune brun, discoïdes, de 1 mm.

Nom

La jusquiame noire fut autrefois appelée hanebane.

Histoire

Les plus anciens textes au monde relatifs à la pharmacopée sont ceux de la Mésopotamie et de l'Égypte. Les tablettes d'argile de Sumer font mention de l'utilisation de la jusquiame comme hallucinogène[3]. Le papyrus Ebers, un papyrus médical écrit à Thèbes vers 1600 avant notre ère, mentionne aussi la jusquiame[4] parmi des centaines d'autres drogues (opium, séné, ricin etc.).

On a retrouvé en Scandinavie dans une tombe datant de l'Âge de Bronze une bière aromatisée de plusieurs plantes (myrte, reine des prés, etc.), dont la jusquiame noire. Il est avéré que la jusquiame entrait dans la composition de certaines bières, où elle décuplait les effets de l'ivresse alcoolique.

Plus tard, les Grecs utilisaient aussi les propriétés délirogènes de la jusquiame pour provoquer des transes divinatoires. « Ainsi, à Delphes, la pythie, rendant les oracles au nom d'Apollon, aurait, avant de procéder à toute divination, consommé un hydromel à base de miel et de plantes toxiques en faible quantité, la jusquiame étant la principale d'entre-elle; la pythie mettait encore à profit la fumée des graines de cette Solanacée pour s'enivrer et prophétiser »[5].

Partout dans le monde la pensée magique a côtoyé la pensée rationnelle mais en Grèce peut-être plus qu'ailleurs les penseurs ont réfléchi sur l'art de penser correctement et sur la nécessité d'appuyer leur argumentation sur l'observation, comme l'histoire de médecine grecque l'atteste amplement.

Le médecin grec du premier siècle, Dioscoride, dans son traité De Materia Medica[6],[7] sur les plantes médicinales, consacra un chapitre à la Hyoscyamo (en grec Υοςχυάμον) qui est identifiée à une jusquiame. Le jus et les graines sont employés comme antalgique dans le mal aux oreilles ou à la matrice. Une décoction de la racine dans du vinaigre est bonne en bain de bouche contre les maux de dents. Les graines sont préconisées aussi dans les inflammations des yeux et des pieds. Dioscoride met en garde cependant contre certains type de jusquiame qui peuvent provoquer « le sommeil et des délires ».

À la même époque, l'encyclopédiste romain Pline l'Ancien, indique que l'hyoscyamus et la belladone sont capables de dilater les pupilles.

« On rapporte encore à Hercule la plante appelée apollinaire [chez les Romains], chez les Arabes altercum ou altercangenon, chez les Grecs hyoscyamos (jusquiame). Il y en a plusieurs espèces…Toutes causent la folie et des vertiges… Cette plante a, comme le vin, la propriété de porter à la tête et de troubler l'esprit…En général, l'emploi de cette plante est, selon moi, très hasardeux. En effet, il est certain que les feuilles même dérangent l'esprit, si on en prend plus que quatre. Les anciens pensaient que les feuilles, dans du vin, chassaient la fièvre » (Histoire naturelle, livre 25, XVII, éd. Émile Littré[8]).

En dépit de cette mise en garde de Pline ou à cause d'elle, la jusquiame est restée longtemps une médication très prisée contre divers maux. Ses propriétés antalgiques furent ainsi employée jusqu'à l'époque moderne. En Europe, on trouve à partir du IXe siècle dans la littérature médicale la description de narcose par inhalation d'une éponge soporifique (spongia soporifera). Une série de recettes allant du IXe au XVIe siècle et provenant de divers pays nous sont parvenues. La plupart se trouvent dans des manuels de chirurgie ou dans des antidotaires[9]. La plus ancienne connue est celle de l'Antidotaire de Bamberg, Sigerist ; elle comporte de l'opium, de la mandragore, de la ciguë aquatique (cicute) et de la jusquiame. Au XIIe siècle, à l’école de médecine de Salerne, Nicolaus Praepositus, prônait aussi dans son Antidotarium l'usage d'une éponge soporifique[10] dans certaines opérations chirurgicales. Elle était imbibée d'un mélange de jusquiame, de jus de mûre et de laitue, de mandragore et de lierre.

Du Bas Moyen Âge jusqu'à la Renaissance, on trouve mention d'utilisations magico-religieuses de plantes dans plusieurs ouvrages d'astrologie alchimique tel le Grand Albert (XIIIe-XVIe siècle). À cette époque, la jusquiame noire surnommée l'herbe au somme est considérée comme une plante magique aphrodisiaque. Portée sur soi, elle « permet d'attirer le beau sexe » car elle rend son porteur « fort joyeux et fort agréable ». La plante « contribue beaucoup à donner de l'amour et à se servit du coït »[11]

L'onguent des sorcières

On trouve aussi parfois la jusquiame dans la composition d'onguents utilisés par les sorcières. Une croyance très répandue aux XVIe et XVIIe siècles, voulait que les sorcières s'enduisaient le corps d'un onguent avant de s'envoler dans les airs pour aller au sabbat. Elles s'y rendaient à cheval sur un balai ou une fourche, enduits eux aussi d'onguent.

Les accusations qui conduisaient les sorcières au bûcher comportaient deux composants : les maléfices et le pacte avec le Diable. L'action judiciaire s'ouvrait sur une plainte pour les maléfices répétées d'une jeteuse de sort qui était censée provoquer la mort de nouveau-nés, faire tomber la grêle sur les récoltes, etc. L'accusation d'assistance au sabbat n'apparaissait que plus tard, lorsque les juges ecclésiastiques s'emparaient du dossier. À l'époque, tout le monde croyait au Diable. Il ne faisait pas l'ombre d'un doute, qu'en concluant un pacte avec le Diable, la sorcière pouvait d'accomplir des maléfices redoutables et travailler à la ruine de l'Église et de l'État. Des dizaines de milliers de sorciers et sorcières furent ainsi envoyés au bûcher en toute bonne conscience des autorités. Seuls quelques scientifiques et médecins humanistes dénoncèrent ces persécutions et osèrent soutenir que le sabbat n'était qu'une illusion.

Ainsi aux Canaries, un sorcier nommé Cosme, arrêté pour avoir commis de nombreux méfaits, avoua lorsqu'il fut soumis à la torture avoir conclu un pacte avec le Diable. «  Devant le Saint-Office, qui réclama l'affaire il se rétracta et reconnut, sans qu'on l'ait torturé, que dans une maison il s'était enduit d'un onguent sous les aisselles, sur la paume des mains et la plante des pieds, puis qu'il s'était envolé vers les sablières. On lui demanda s'il s'était déplacé en corps ou en esprit, et il répondit que c²'était de cette dernière façon. »[12]

On voit sur la base de tels témoignages, quelles interprétations naturalistes modernes on pourrait donner au vol des sorcières. Le problème de la réalité du sabbat fut d'ailleurs posé à peu près en ces termes par des scientifiques dès le XVIe siècle. La description d'assemblées démoniaques et de leur prodiges (vol, métamorphose en bête) a-t-elle une réalité objective ou est-elle le résultat de la consommation de drogues hallucinogènes?

La « thèse pharmacologique » fut formulée pour la première fois par deux scientifiques italiens : un mathématicien-médecin Girolamo Cardano, dans De Subtilitate, 1550, et un physicien cryptologue, Giovan Battista Porta, dans Magie naturelle, 1558. En bon scientifique, Porta prétend avoir réalisé une expérience[12] instructive. Il fit s'enduire d'onguent une vieille femme qui tomba dans un profond sommeil. Avec ses amis, Porta lui infligea une bonne correction mais, à son réveil, la sorcière raconta « beaucoup de mensonges ». Porta eut beau lui montrer ses blessures, la vieille continua maintenir sa version des faits.

À la même époque, un médecin et humaniste espagnol, Andrés Laguna, arrive aussi à la conclusion que tout ce que croyaient faire les sorcières était le résultat de la prise de substances narcotiques, et donc que le sabbat était le seul produit de leur imagination. Laguna raconte, dans son commentaire de Dioscoride (1555), comment se trouvant en Lorraine, il fut le témoin de l'arrestation et de la condamnation à mort sur le bûcher de deux vieillards accusés de sorcellerie. Il se procura alors l'onguent qui avait été trouvé dans l'ermitage où ils vivaient pour tester l'effet d'un tel produit. Il fit enduire entièrement une de ses patiente insomniaque. Celle-ci tomba aussitôt dans un profond sommeil et se réveilla 35 heures plus tard en disant en souriant à son mari qu'elle l'avait cocufié avec un beau jeune homme[12].

Un autre médecin, originaire du Duché de Brabant, Jean Wier (ou Johann Weyer 1515-1586) donne la recette d'huile assoupissante suivante : graine d'ivraie, ciguë, jusquiame et belladone mais pour lui les illusions des sorcières ne viennent pas de leur consommation de drogues. Dans De Prestigiis Daemonum (1563), il explique comment leurs illusions diaboliques sont produites par l'action corruptrice des vapeurs sur le cerveau. Derrière cette explication naturaliste, il y a en fait, nous dit Weier, le Diable qui profite de la faiblesse des sorcières due à leur sexe, leur âge et leur ignorance, pour manipuler leurs sécrétions humorales[13].

Au XIXe siècle, l'historien Michelet décrira dans son essai La Sorcière (1862) les sorcières comme des sages-femmes guérisseuses utilisant les propriétés des Solanacées pour soulager les maux féminins. Pour lui, le sabbat est réel, elles y consomment des drogues hallucinogènes pour échapper à leur limitations sociales.

Actuellement, les nombreuses études historiques des aveux des sorcières ne permettent toutefois pas de conclure que les sorcières étaient des droguées ou avaient l'esprit dérangé. D'abord dans de nombreux procès, aucune mention d'onguent n'est faite. Sur les 150 actes de procès dans la région de Trèves (examinés par Elisabeth Biesel[12]), il y a seulement une femme à reconnaître avoir frotté avec un onguent gras la fourche avant le départ en l'air. Et Michèle Plaut n'en a trouvé aucune parmi les 40 actes de procès ayant eu lieu en Savoie. De plus le transport au sabbat pouvait se faire sur un animal (bœuf, cochon, bouc noir etc) et pour les riches sur le dos d'un domestique ou en carrosse. D'autre part, les recettes précises d'onguent sont extrêmement rares et quand elles existent, elles attestent de la prédominances de substances humaines ou animales. Pour Meurger, « des recettes comparables à celles de Cardan, Porta et Wier, n'apparaissent donc pas dans les comptes rendus d'interrogatoires que nous avons pu consulter…des références précises aux poisons végétaux nous apparaissent singulièrement absentes des mêmes procédures ». Pourtant les médecins de l'époque connaissaient parfaitement l'usage de l'aconit ou de la jusquiame. Si on a le témoignage de quelques sorcières utilisant des drogues hallucinogènes, le phénomène n'était pas généralisé et ne peut constituer une explication générale.

Bien que certaines sorcières aient pu consciemment passer des pactes avec le Diable, il n'y avait pas de cérémonie collective d'adoration. On n'a aucune preuve que les sorcières se réunissaient pour effectuer un culte du Diable[14].

Enfin, Christian Rätsch cite dans son ouvrage Les Plantes de l'amour une utilisation aphrodisiaque de la jusquiame au Moyen Âge, sous forme de fumigation des graines dans les établissements de bains[15] .

Écologie

La plante est largement répartie en Eurasie : Europe dont France, Russie, Asie et Afrique septentrionale.

Elle pousse dans les terrains en friche ou labourés, souvent près de la mer ou à proximité de bâtiments agricoles. Elle s'est naturalisée dans les régions tempérées.

Composition

Les principes actifs de la jusquiame noire sont des alcaloïdes tropaniques (scopolamine et hyoscyamine) et nortropaniques (calystégines[16]), des stéroïdes de type withanolides[17](daturalactone-4, hyoscyamilactol, 16α-acetoxyhyoscyamilactol), des dérivés de la tyramine, des lignanamides, des lignanes et des coumarinolignanes[18] (cléomiscosine). La teneur en alcaloïdes totaux[19] est souvent faible (0,05-0,15 %) sauf dans les graines.

Alcaloïdes tropaniques de la racine de jusquiame
Nom R1 R2 Formule
Hyoscyamine H H
7β-hydroxyhyoscyamine OH H
6β-hydroxyhyoscyamine H OH
Scopolamine
-O-

Les alcaloïdes principaux des graines sont l'hyoscyamine (75 %) et la scopolamine[20] (25 %). Dans les racines[21], le principal alcaloïde est aussi l'hyoscyamine suivie par la scopolamine, 6β-hydroxyhyoscyamine (anisodamine), 7β-hydroxyhyoscyamine. Les feuilles sont riches en substances minérales (18-20 %).

Tétraméthylputrescine

L'odeur nauséabonde de la jusquiame noire est due à la tétraméthylputrescine[1].

  • Toxicité

Sur le plan clinique, cette plante est un toxique (moins virulente cependant que les autres Solanacées à alcaloïdes tropaniques) : les surdosages peuvent entraîner spasmes, hallucination, tachycardie, perte de conscience et arrêt respiratoire. La toxicité bien réelle est cependant très rarement observée. Il a été signalé une confusion de la racine avec celle du persil[19]. Les symptômes de l'intoxication sont ceux du datura ou de la belladone.

Propriétés

Les alcaloïdes tropaniques de la jusquiame (hyoscyamine, 7b- et 6b-hydroxyhyoscyamine et scopolamine) sont des antagonistes non sélectifs des récepteurs muscariniques de l'acétylcholine. Ils peuvent donner lieu à toute une série d'effets cholinergiques indésirables : sécheresse buccale, épaississement des sécrétions bronchiques, troubles de l'accommodation, risque de glaucome, tachycardie, palpitations, constipation, rétention urinaire, excitabilité, irritabilité, confusion mentale et coma à forte dose[22]. Ils sont aussi qualifiés de parasympatholytiques directs.

Dotée de propriétés psychotropes communes aux Solanacées vireuses (datura, belladone et mandragore) la jusquiame noire a été utilisée en Europe depuis l'Antiquité à des fins rituelles, notamment pour entrer dans des états modifiés de conscience : dilatation des pupilles, sensations de distorsion de la personnalité, impressions de lévitation, confusion entre état hallucinatoire et éveillé, perceptions d'illusions comme étant la réalité, etc.

L'extrait au méthanol de graines manifeste des activités analgésiques, anti-inflammatoires et antipyrétiques significatives sur divers modèles animaux[18]. Les composés responsables de l'activité anti-inflammatoire pourraient être des coumarinolignanes (cléomiscosine A, B).

Les alcaloïdes tropaniques, (hyosciamine, scopolamine et atropine) furent utilisés pendant la Seconde Guerre mondiale comme sérum de vérité. Aujourd'hui, ils entrent dans la composition de nombreux médicaments, notamment contre le mal des transports, ou encore pour les soins des maladies neuro-dégénératives.

Utilisations médicinales

  • Europe

Les feuilles seules ou mêlées de sommités florifères et parfois fructifères sont inscrites à la 3e édition de la Pharmacopée européenne[1]. La teinture de jusquiame, titrant de 0,009 à 0,011 % en alcaloïdes totaux, est inscrite à la Pharmacopée française (10e édition).

Cette drogue officinale est exclusivement destinées à la préparation de formes galéniques. Trop pauvre en alcaloïdes totaux pour faire l'objet d'une extraction industrielle d'alcaloïdes (à la différence de Brugmansia sanguinea ou de Datura metel), la variété bisannuelle est toutefois cultivée dans les pays de l'Europe de l'Est. Des essais de culture commerciale ont été fait en Inde ainsi que de la jusquiame d'Égypte Hyoscyamus muticus, beaucoup plus riche en alcaloïdes totaux[23].

Suivant Bruneton, « toutes les spécialités à base de Solanacées à alcaloïdes tropaniques peuvent induire des effets secondaires non négligeables. La présence de l'atropine dans ces spécialités entraîne pour celles-ci des contre-indications ». Risque de glaucome, de rétention urinaire, de reflux gastro-œsophagien doivent, entre autres, être pris en compte.

La jusquiame noire est utilisée en association, avec la bourdaine et l'aloès comme laxatif stimulant, avec la belladone, qui a des propriétés anti-douleurs, contre les douleurs digestives, avec l'éphédrine dans l'asthme, etc.

  • Asie

La médecine traditionnelle chinoise emploie les graines de Hyoscyamus niger sous le nom de Tianxianzi 天仙子. Les propriétés analgésiques de la drogue sont utilisées contre les crampes d'estomacs, les quintes de toux et l'épilepsie[24]. En médecine traditionnelle tibétaine, les graines sont utilisées comme anthelminthique, anticancéreux et fébrifuge.

Références

  1. a b c et d Bruneton, J., Pharmacognosie - Phytochimie, plantes médicinales, 4e éd., revue et augmentée, Paris, Tec & Doc - Éditions médicales internationales, , 1288 p. (ISBN 978-2-7430-1188-8)
  2. (fr) Référence Tela Botanica (France métro) : Hyoscyamus niger
  3. Claude Meyers, Mythologies, histoires, actualités des drogues, Éditions de l'Harmattan, , 273 p.
  4. Guy Mazars, « Pharmacopées du Proche-Orient antique », dans « Des sources du savoir aux médicaments du futur », J. Fleurentin, vol. IRD Éditions,‎
  5. Jean-Christoffe Doré, Claude Viel, « Histoire et emploi du miel, de l'hydromel et des produits de la ruche », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 91, no 337,‎ , p. 7-20
  6. Dioscoride textes numérisés par la BIUM (Bibliothèque interuniversitaire de médecine et d'odontologie, Paris)
  7. Texte grec et latin, édition de Leipzig 1829, sur le site de la BIUM (Bibliothèque interuniversitaire de médecine, Paris)
  8. bium
  9. Marguerite-Louise Baur, Recherches sur l'histoire de l'anesthésie avant 1846, Brill (Leiden),
  10. (en) Albert Henry Buck, The Growth of Medicine from the Earliest Times to about 1800, Kessinger Publishing,,
  11. Guide de visite, les plantes magiques, du jardin des neuf carrés de l'abbaye de Royaumont
  12. a b c et d (dir) Nicole Jacques-Chaquin, Maxime Préaud, Le Sabbat des sorciers XVe-XVIIe siècles, Jérôme Millon,
  13. Thibaut Maus de Rolley, « La Part du diable : Jean Weir et la fabrique de l'illusion diabolique », Tracés Revue de Sciences humaines, vol. 8,‎
  14. (en) Brian P. Levack, The witch-hunt in early modern Europe, Pearson Longman, 1987, 2006
  15. Christian Rätsch, Les Plantes de l'amour, Éditions du Lézard,
  16. (en) Stephen Weigley, Biodiversity: new leads for the pharmaceutical and agrochemical industries, Royal Society of Chemistry,
  17. (en) Ma CY, Williams ID, Che CT., « Withanolides from hyoscyamus niger seeds », J. Nat. Prod., vol. 62, no 10,‎
  18. a et b (en) Sajeli Begum, Bhagawati Saxena, Madhur Goyal, Rakesh Ranjan, Vijaya B. Joshi, Ch V. Rao, Sairam Krishnamurthy, Mahendra Sahai, « Study of anti-inflammatory, analgesic and antipyretic activities of seeds of Hyoscyamus niger and isolation of a new coumarinolignan », Fitoterapia, vol. 81,‎
  19. a et b Jean Bruneton, Plantes toxiques, Végétaux dangereux pour l'Homme et les animaux, Éditions TEC & DOC, 2005 (3e édition), 618 p.
  20. ou hyoscine, molécule ayant été reconnue par Ladenburg en 1880
  21. (en) K. Uchida, M. Kuroyanagi, A. Ueno, « Tropane alkaloid production in hairy roots of Hyoscyamus niger transformed with Agrobacterium rhizogenes », Plant Tissue Culture Letters, vol. 10, no 3,‎
  22. Yves Landry, Jean-Pierre Gies, Pharmacologie, des cibles vers l'indication thérapeutique, Dunod,
  23. H. Panda, Medicinal Plants Cultivation & Their Uses, Asia Pacific Business Press,
  24. Baidu

Articles connexes

Liens externes