Humbert de Sesmaisons

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Humbert de Sesmaisons
Fonctions
Pair de France
-
Président du conseil général de la Loire-Atlantique
-
Député de la Loire-Atlantique
-
Maire de Saint-Brice-en-Coglès
Biographie
Naissance
Décès
(à 59 ans)
Nantes
Nationalité
Activité
Famille
Père
Louis Henri Charles Rogatien de Sesmaisons (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Paule Mélanie de Laverdy de Gambais (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Modeste de Sesmaisons (d)
Rogatien de Sesmaisons (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Partis politiques
Distinction
Blason

Louis-Humbert, comte de Sesmaisons (, château de Neuville - , Nantes) est un militaire et homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Louis-Henry-Charles-Rogatien de Sesmaisons, mestre de camp de cavalerie, et petit-fils de Clément Charles François de L'Averdy, il entra, à la première Restauration, dans la maison du roi, qu'il suivit à Gand pendant les Cent-Jours.

Élu, le , député du grand-collège de la Loire-Inférieure, il prit place parmi les royalistes les plus intransigeants, demanda, le , la peine de mort pour le déploiement du drapeau tricolore, et la déportation hors du continent européen pour cris séditieux, fit partie de la commission de la loi dite d'amnistie, accusa Decazes de l'évasion de Lavalette et réclama une enquête, proposa que l'éligibilité des députés fût fixée à 25 ans, et parla sur l'impôt sur le sel.

Après la dissolution de la Chambre introuvable, il fut nommé lieutenant-colonel et chevalier de Saint-Louis.

Il échoua dans le grand collège de la Loire-Inférieure, aux élections du , puis fut successivement réélu, le , le et le . Il ne cessa de figurer dans la majorité royaliste et approuva toutes les mesures proposées par les ministres.

En 1824, il devint gentilhomme de Monsieur à la place de son père décédé. Nommé pair de France par Villèle le , il ne se fit remarquer à la Chambre haute que par son dévouement aux ministres, et rentra dans la vie privée, après les Journées de juillet 1830, en vertu de l'article 68 de la nouvelle Charte.

Il fut un collaborateur assidu de La Quotidienne.

Il est marié à Marguerite Victoire Sophie de Trevelec et à Victorine Marie Thérèse Le Loup de Chasseloir (héritière des châteaux de la Motte et du Rocher-Portail à Saint-Brice-en-Coglès).

Publications[modifier | modifier le code]

  • Le chant des martyrs (1826)
  • Opinion dans la discussion sur la loi de la presse (1827)
  • Opinion sur la loi départementale (1829)
  • Opinion dans la discussion sur la dotation de la Chambre des pairs, à l'article relatif à la transmission (1829)

Notes et références[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]