Hugues Nardon

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Hugues Nardon
Fonctions
Préfet de Taro
-
Préfet de Montenotte
-
Préfet de Maine-et-Loire
-
Sous-préfet d'Autun
Titre de noblesse
Baron
Biographie
Naissance
Décès
(à 44 ans)
Cuenca (Espagne)
Nationalité
Activités
Autres informations
Archives conservées par
Archives nationales (F/1bI/168/1)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Hugues Nardon est un homme politique français né le à Saint-Didier-sur-Arroux et décédé le à Cuenca (Espagne). Il est le fils d'Hugues NARDON, notaire royal et procureur fiscal à Saint Didier sur Arroux et de Marie Bertrand. Il est le cousin germain par alliance de Ferdinand Guillemardet .

Marié en 1791 à Jeanne Nicole PERROT, ils n'auront pas d'enfants.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il fait ses études au Collège d’Autun en compagnie de Joseph Bonaparte avec qui il se lie d’amitié.

Lors de la Révolution, il est un ardent défenseur des idées nouvelles. Il sera à trois reprises administrateur du département de Saône-et-Loire, et procureur syndic à Autun. Nommé grâce au crédit de Joseph Bonaparte sous-préfet d’Autun sous le Consulat, il devient préfet d’Angers le 19 ventôse an XI. Il sera ensuite successivement préfet de Montenotte, puis administrateur du duché de Parme, Plaisance et Guastalla, transformé en département du Taro dont il sera préfet. Il met en place les structures administratives napoléoniennes, organisation du département du Taro et découpage du département en treize communes.

Il devient Baron de l'Empire en 1809 mais est relevé de ses fonctions par décret du 7 août 1810. Après son retour en France, et se trouvant disponible, il est appelé en Espagne comme administrateur général de la Province de Cuenca par son puissant protecteur Joseph Bonaparte devenu roi, qui le nomme Grand d'Espagne de troisième classe. Il périt à Cuenca en 1812 assassiné au cours d’une tentative infructueuse de prise de la ville par la guérilla espagnole.

À Saint-Didier-sur-Arroux, sur la place du village, un calvaire élevé en 1812 (déplacé depuis) conserve son souvenir (son socle est gravé d'une inscription)[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001513/d_891 » (consulté le )
  2. « Saint-Didier-sur-Arroux », article de Marie-Thérèse Suhard paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 167 de septembre 2011, pages 21 à 23.

Michel PERROT "Hugues Nardon (1768-1812) intrigues flatteries et servilités sous la Révolution et l'Empire"

Sources partielles[modifier | modifier le code]

  • Parma Edition Quaderni Parmensi, de Gianfranco Stella (1988)

Voir aussi[modifier | modifier le code]