Huez

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Huez
Huez
Vue générale d'Huez surplombant une mer de nuage.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Communauté de communes de l'Oisans
Maire
Mandat
Jean-Yves Noyrey
2020-2026
Code postal 38750
Code commune 38191
Démographie
Gentilé D'Huizats
Population
municipale
1 281 hab. (2021 en diminution de 4,04 % par rapport à 2015)
Densité 90 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 05′ 00″ nord, 6° 03′ 36″ est
Altitude Min. 1 024 m
Max. 3 081 m
Superficie 14,16 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de l'Oisans-Romanche
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Huez
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Huez
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Huez
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Huez
Liens
Site web http://www.alpedhuez-mairie.fr/

Huez (prononcer [ɥɛz]) est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ce village de haute montagne, accroché sur les pentes orientale du massif des Grandes Rousses, héberge deux anciens sites miniers, le site archéologique de Brandes et la mine de l'Herpie qui fut la plus haute mine de charbon d'Europe.

La commune est également connue pour héberger la station de sports d'hiver de L'Alpe d'Huez et son vaste domaine skiable, partagé avec d'autres communes.

Ses habitants sont dénommés les Huizats[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation et description[modifier | modifier le code]

Situation de la commune d'Huez dans l'Oisans

Cette commune, située dans le sud-est du département de l'Isère, est essentiellement constituée de deux ensembles urbains séparés en taille et altitude : un bourg aux rues très resserrées et une grande station de ski aux multiples résidences secondaires.

Son territoire se positionne entièrement dans une zone de haute montagne dénommée massif des Grandes Rousses, et appartenant à un domaine montagneux très vaste des Alpes occidentales, plus connu sous le vocable régional d'Oisans.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Bien que proche de la commune du Bourg-d'Oisans, la commune d'Huez en est séparée par une bande de territoire rattachée à la commune de La Garde.

Géologie[modifier | modifier le code]

Le massif des Grandes Rousses où se positionne la commune d'Huez se situe au centre d'un ensemble de massifs cristallins des Alpes externes. Ceux-ci constituent des blocs de l'ancien socle hercynien métamorphique (gneiss, micaschiste, migmatite) qui ont basculé au cours du Jurassique lors du rifting ayant donné naissance à la Téthys.

Sites géologiques remarquables[modifier | modifier le code]

Deux sites :

  • Les « ripple-marks, failles et blocs basculés des Lacs Bessons » sont un site géologique remarquable de 55,12 hectares qui se trouve sur les communes de Huez (au lieu-dit Lac Besson) et Oz-en-Oisans. En 2014, ce géosite d'intérêt tectonique, est classé « trois étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique »[2].
  • Le Lac Besson abrite des hémigrabens[3].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 6,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 218 mm, avec 8,9 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 5,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 994,8 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Statistiques 1991-2020 et records ALPE-D'HUEZ (38) - alt : 1860m, lat : 45°05'16"N, lon : 6°05'08"E
Records établis sur la période du 01-01-1989 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −5,5 −6,3 −3,9 −1 3 6,7 8,7 9,1 5,6 2,9 −1,7 −4,5 1,1
Température moyenne (°C) −1,8 −2,1 0,1 2,8 7 10,9 13,2 13,4 9,7 6,7 1,9 −0,9 5,1
Température maximale moyenne (°C) 2 2 4,2 6,5 11 15,1 17,7 17,7 13,7 10,5 5,5 2,8 9,1
Record de froid (°C)
date du record
−21,8
27.01.05
−25,2
05.02.12
−19,6
07.03.05
−13,1
07.04.08
−10
06.05.19
−5,9
02.06.06
−0,4
15.07.16
−0,4
31.08.10
−7
27.09.20
−12
29.10.12
−17,6
27.11.10
−19,2
20.12.09
−25,2
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
15,5
13.01.07
14,4
03.02.07
14
18.03.1993
18,9
08.04.11
24,1
22.05.22
28,6
27.06.19
29,5
18.07.23
29,3
24.08.23
25,6
05.09.06
21,4
02.10.23
19,7
12.11.15
14
12.12.1994
29,5
2023
Précipitations (mm) 84,2 62,9 74 60,5 84,2 82,3 73,7 83,6 84,3 96,9 107,9 100,3 994,8
Source : « Fiche 38191002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Hydrographie[modifier | modifier le code]

Cours d'eau[modifier | modifier le code]

La Sarenne d'une longueur de 16,5 km est le principal cours d'eau de la commune. Ce torrent prend sa source au glacier de Sarenne, un petit glacier de 1 km2 et de 70 m d'épaisseur situé près de l'Alpe d'Huez, passe en contrebas du bourg avant d'aller se jeter dans la Romanche près du Bourg-d'Oisans[9]

Le torrent du Rif Bruyant (ou Brillant), d'une longueur de 6 km de longueur est un de ses principaux affluents[10].

Le torrent du Rieu de l'Alpe, d'une longueur de 2 km de longueur, se jette dans la Sarenne après avoir passé la cascade de la Piche visible depuis la route et situé en contrebas du bourg[11].

Lacs[modifier | modifier le code]

Le Lac Blanc, le Lac Besson et le Lac Noir, tous situés dans le massif des Grandes Rousses à plus de 2000 mètres d'altitude, sont des lacs glaciaires.

Voies de communication[modifier | modifier le code]

La RD 211

La route départementale 211 (RD211), principale route d'accès depuis la vallée, bien connue des amateurs de cyclisme permet de relier Huez à la vallée et la route de Grenoble ainsi qu'à la station de l'Alpe d'Huez.

La route départementale 211b (RD211b) permet de relier le bourg à celui de Villard-Reculas.

Transport[modifier | modifier le code]

La commune héberge un altiport qui dispose d’une piste bitumée orientée est-ouest. Il est utilisé pour le secours en montagne et le transport sanitaire et pour la pratique d’activités de loisirs et de tourisme (aviation légère).

Les autocars du réseau interurbain de l'Isère, plus connu sous l'appellation Transisère, dessert régulièrement la station de l'Alpe d'Huez.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Huez est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[12],[13],[14]. La commune est en outre hors attraction des villes[15],[16].

L'Alpe d'Huez et le domaine skiable.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (90 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (45,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (39,2 %), forêts (5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,4 %), zones urbanisées (3,2 %), prairies (2,4 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux, lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

La commune héberge la station de sports d'hiver et d'été de l'Alpe d'Huez qui comprend le quartier de L'éclose, le hameau des Bergers et le site archéologique de Brandes.

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

L'ensemble du territoire de la commune de Huez est situé en zone de sismicité n°3, non loin la zone n°4 qui se situe au centre du département de l'Isère (vers Vizille et Grenoble)[18].

Terminologie des zones sismiques[19]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 3 Sismicité modérée accélération = 1,1 m/s2

Autres risques[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est également soumis à de forts risques d'avalanches et d'éboulements.

Le 9 février 1950, une avalanche balaie un des deux bâtiments miniers dans lequel dorment 14 mineurs dans le secteur de L'Herpie. En mars 2010, huit mètres cubes de rochers se sont détachés de la paroi avant de s'abattre sur la route départementale 211, à la hauteur du virage numéro 9 de la montée de l'Alpe-d'Huez mais n'a fait aucune victime humaine ou animale[20].

Toponymie[modifier | modifier le code]

L'Oisans, Huez et le village proche d'Oz-en-Oisans conservent le nom de la tribu celto-ligure qui habitait la région (vallées de la Romanche et du Vénéon) dans l'Antiquité : les Ucènes (Ucennii)[21].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

Durant l'Antiquité, le territoire d'Huez et l'ensemble des vallées de l'Oisans était occupées par le peuple peuple celto-ligure de la Gaule narbonnaise dénommé les Ucènes. Un fortin a été édifié à Brandes pour protéger l'accès par la voie romaine[22].

Moyen-Âge[modifier | modifier le code]

Au Moyen Âge, Huez fait partie du Dauphiné de Viennois, puis de la province du Dauphiné lors du rattachement de ce territoire au Royaume de France.

L'homme a exploité la galène argentifère sur le secteur de Brandes (près de la station de l'Alpe d'Huez) du XIIe au XIVe siècle avant de l'abandonner après l'inondation des galeries en 1330[23]. Le site est classé au titre des monuments historiques.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

En 1858, un incendie ravage toutes les maisons du village : une étincelle faite par un maréchal-ferrant à côté d'une maison est emportée par le vent et enflamme le toit en chaume de l'habitation, le feu se transmet très rapidement de bâtisse en bâtisse ; les 90 maisons brûlent, laissant les 450 habitants sans abri, leurs biens et leurs animaux calcinés ; deux personnes sont mortes en essayant de sauver une partie de leur argent[24].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

La mairie d’Huez.

Le conseil municipal de Huez est composé de quinze membres (dix hommes et cinq femmes) dont un maire et quatre adjoints au maire[25].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1953 1965 Clotaire Collomb    
1965 1977 Raymond Mauchamps    
1977 1983 Alain Arro    
1983 2001 Jean-Guy Cupillard RPR Conseiller général du canton du Bourg-d'Oisans (1985-1998)
2001 2008 Eric Müller    
2008 2009 Jean-Charles Faraudo    
2009 En cours Jean-Yves Noyrey UMP-LR  
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].

En 2021, la commune comptait 1 281 habitants[Note 2], en diminution de 4,04 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
368353407406465479424455485
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
480450473474434418401402385
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
372372353330301269270482331
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
4936191 4101 1541 2651 6711 3271 3981 303
2021 - - - - - - - -
1 281--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Le groupe scolaire Les Cimes, situé dans la station de l'Alpe d'Huez et l'école élémentaire publique l'Alpe[31] dans le bourg sont les deux écoles publiques de la commune.

Équipements sportifs[modifier | modifier le code]

Les œufs (Poma) d'Huez
le domaine skiable est composé de l'Alpe d'Huez, Auris-en-Oisans, La Garde-en-Oisans, Oz-en-Oisans, Vaujany et Villard-Reculas pour une variété de 250 kilomètres de pistes de ski alpin et de 55 kilomètres de ski nordique.
  • Le golf
le golf de l'Alpe d'Huez comprend un parcours neuf trous, un practice, un pro-shop, une aire d’entraînement, deux bunkers et du rough[32]
La montée de L'Alpe d'Huez durant le Tour de France.
  • Épreuves cyclistes :
la montée de L'Alpe d'Huez est renommée pour le cyclisme, notamment durant certaines éditions du Tour de France ainsi que celle du Critérium du Dauphiné libéré. Ces compétitions ont également emprunté la route du col de Sarenne en 2013.

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

Le musée d'Huez et de l'Oisans est un musée de France qui présente depuis 2017 une maquette de la piste de bobsleigh utilisée lors des Jeux olympiques d'hiver de 1968[33].

Culte[modifier | modifier le code]

À l'instar des autres communes de l'Oisans, la communauté catholique et les églises de Huez dépendent de la paroisse Saint-Bernard-en-Oisans dont le presbytère est situé au Bourg-d'Oisans. Cette paroisse est, elle-même, rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne.

Médias[modifier | modifier le code]

Historiquement, le quotidien régional Le Dauphiné libéré qui consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition Isère Sud, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, du canton, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales.

Économie[modifier | modifier le code]

La principale activité économique de la commune est le tourisme. Cette activité est liée à la présence de la station de ski de L'Alpe d'Huez et de son domaine avec 250 km de pistes, de renommée internationale et qui attire de très nombreux touristes.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

La commune possède trois églises, une chapelle et quatre oratoires[34] :

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

Le site archéologique de Brandes.
il s'agit d'un ensemble minier d'extraction d'anthracite situé au-dessus de la station de ski de l'Alpe d'Huez (Isère) et fermée en 1951 à la suite d'une avalanche meurtrière ayant entrainé la mort de douze ouvriers.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Le domaine montagnard[modifier | modifier le code]

La commune compte sur son territoire de nombreux sommets appartenant au massif des Grandes Rousses, dont le pic de l'Herpie à 3 012 m, le point culminant de la commune (3 081 m) étant situé entre ce sommet et le pic Blanc, plus au nord (ce dernier étant accessible par téléphérique depuis la station).

La grotte Théophile[modifier | modifier le code]

La grotte Théophile, située à l'altitude de 2 240 mètres, s'est développée dans une bande calcaire dolomitisée du trias de 20 à 30 mètres d'épaisseur, intercalée dans des roches métamorphiques. Le creusement est d'origine glaciaire[37].

Espaces verts et fleurissement[modifier | modifier le code]

En , la commune confirme le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris, ce label récompense le fleurissement de la commune au titre de l'année 2016[38].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Huez Blason
D’argent mantelé d’azur au soleil mi-parti d’or non figuré à dextre et d’azur figuré à senestre, rayonnant aussi d’or au canton dextre, au comble cousu de gueules chargé de l’inscription « alpe d’huez » en lettres capitales d’or[40].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
Blason à dessiner
Blason à dessiner
D’azur à la montagne d’argent accompagné d’un soleil d’or au canton dextre du chef[39].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 23 avril 2020.
  2. Inventaire du patrimoine géologique : résultats, Ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer - DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, 24 janvier 2014 (mis à jour le 31 mars 2015), accès le 23 septembre 2016.
  3. À la recherche des océans disparus dans les montagnes françaises, p. 23 à 25
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Alpe-d'Huez » - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Alpe-d'Huez » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Sarenne (W2740500) » (consulté le ).
  10. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Sarenne (W2740520) » (consulté le ).
  11. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Sarenne (W2741020) » (consulté le ).
  12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  18. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
  19. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
  20. Site irma-grenoble.com, page "Événements et catastrophes naturelles à Huez", consulté le 21 avril 2020.
  21. André Plank, L'origine du nom des communes du département de l'Isère, L'atelier, 2006, (ISBN 2844240437), « Bourg-d'Oisans », page 30.
  22. Historique général des mines en Oisans.
  23. Les fouilles archéologiques de Brandes-en-Oisans (Huez), Isère Patrimoine.
  24. André allix, « L'habitat en Oisans », Revue de géographie alpine,‎ , p. 189-287 (www.persee.fr/doc/rga_0035-1121_1929_num_17_2_4490).
  25. Site alpedhuez-mairie.fr, page sur la vie du conseil municipal, consulté le 23 avril 2020.
  26. Annuaire des Villes Jumelées > Pays : _ > Région : RHONE-ALPES > Collectivité : ISERE, sur le site de l'AFCCRE, consulté le 15 novembre 2014.
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  31. Site journaldesfemmes.fr, page sur l'école des Alpes, consulté le 23 avril 2020
  32. Site isere-tourisme.com, page sur le golf de l'Alpe d'Huez, consulté le 21 avril 2020
  33. oisans.com Site oisans.com, page sur le musée d'Huez et de l'Oisans, consulté le 23 avril 2020
  34. Laurence Pissard et Mireille Mercier, « Patrimoine », Bulletin municipal, Huez, Mairie d’Huez, no 30,‎ , p. 102–106
  35. Notice no PA00125738, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  36. Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), p. 680.
  37. Philippe Audra et Yves Quinif, « Une cavité de haute montagne originale: La grotte Théophile (Alpe d'Huez, France) role des paléoclimats pléistocènes dans la spéléogenése. », Spéléochronos n°8 1997, Mons, Cerak-Faculté Polytechnique de Mons, no 8,‎ , p. 23-32 (lire en ligne, consulté le ).
  38. « Les villes et villages fleuris > Isère », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
  39. « L'Armorial », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
  40. « La banque du blason2 - Tous vos sujets en décoration ! », sur La banque du blason2 (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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