Howard Hughes

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Howard Hughes
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Howard Hughes devant un Boeing 100A à Inglewood, Californie (années 1940).
Naissance
Houston, Texas, États-Unis
Décès (à 70 ans)
Houston, Texas, États-Unis
Nationalité Drapeau des États-Unis États-Unis
Profession
Aviateur
Constructeur aéronautique
Homme d'affaires
Réalisateur
Producteur cinématographique
Conjoint

Ella Botts Rice (1925-1929)
Jean Peters (1957-1971)

Terry Moore (1949-1976)

Howard Robard Hughes (né le à Houston où il est mort le ), est un aviateur, constructeur aéronautique, homme d'affaires, producteur et réalisateur cinématographique américain. Il fut l'un des hommes les plus riches et les plus puissants des États-Unis d'Amérique. Il devint célèbre à la fin des années 1920 comme producteur de films à gros budget et souvent controversés comme Les Anges de l'enfer, Scarface (1932), ainsi que Le Banni. Aviateur, il établit plusieurs records mondiaux de vitesse et construisit les avions Hughes H-1 Racer et H-4 "Hercules", un des plus grands avions du monde. Il acheta et développa la Trans World Airlines. Hughes reste aussi connu comme playboy et homme à femmes mais aussi pour son comportement excentrique et pour avoir vécu reclus les dernières années de sa vie, principalement à cause de troubles mentaux.

Biographie

Jeunesse

Il naquit « officiellement » un 24 décembre (son choix de faire de la veille de Noël son anniversaire participerait à la légende).

Il est le fils unique de Allene Stone Gano, une mère très possessive[précision nécessaire](Sa mère étant terriblement maniaque, il en gardera des séquelles aux alentours de sa mort, comme sa répulsion envers les microbes) et d’Howard R. Hughes, entrepreneur américain qui a créé une prospère entreprise de fabrication d’outils de forage pétrolier. Enfant doué, à onze ans il construisit une bicyclette à moteur, un système d’interphones et un appareil de radio grâce auquel il communiquait avec les bateaux de passage.

En 1922, alors qu’il n’a que 17 ans sa mère meurt des complications d’une grossesse extra-utérine puis il perd son père deux ans plus tard en 1924. Il devient mineur émancipé à 19 ans et a pleine jouissance de la fortune familiale. Il hérita de l’entreprise de machines-outils paternelle qui devint connue sous le nom de Toolco.

Il suit des cours de mathématiques et d'ingéniérie en aéronautique au California Institute of Technology puis à l’université Rice à Houston qu’il abandonne peu de temps après la mort de son père. Le , il se marie avec Ella Botts Rice (1904-1992), avec laquelle il part s’installer dans le quartier de Hollywood à Los Angeles. Sa femme retourna à Houston dès 1929 et obtint ultérieurement le divorce.

Hughes aurait déclaré : « Je veux être le plus grand aviateur du monde, le plus grand producteur de cinéma du monde, l’homme le plus riche du monde… ».[réf. nécessaire]

Production de film

Très vite, il s'illustra dans la production de films avec quelques grands succès comme Les Anges de l'enfer (Hell's Angels) (1930), Scarface (1932), The Outlaw (1943). Il devient également célèbre pour ses nombreuses conquêtes féminines parmi lesquelles Cyd Charisse, Joan Crawford, Bette Davis, Billie Dove, Olivia de Havilland, Joan Fontaine, Ava Gardner, Jean Harlow, Rita Hayworth, Katharine Hepburn, Janet Leigh, Terry Moore, Jean Peters (épouse de 1957 à 1971), Jane Russell, Elizabeth Taylor, Faith Domergue, Caroline Otrebski et Lana Turner.

Il fut très mal accepté par les grands patrons de studio qui venaient de prendre le contrôle du cinéma au cours des années précédentes. Autant ils pouvaient accepter les folies personnelles et économiques des Anges de l'enfer, autant il était inacceptable que Hughes débauche Howard Hawks de First National Pictures, qui venait d'être rachetée par la Warner. Les grands patrons firent bloc dans le procès entre Hawks et First National qui se solda finalement par un accord à l'amiable avec la promesse du retour de Hawks après le tournage de Scarface. Il acheta RKO en 1948.

Après guerre

Recréation de Howard Hughes pilotant le Spruce Goose.

Après la Seconde Guerre mondiale, il se lança dans l’espionnage et les affaires avec la CIA à laquelle il vendit pour sept milliards de dollars de missiles et de matériel électronique. Harry S. Truman dit de lui : « Howard est la cheville ouvrière humaine de la défense aérienne de l'Amérique ». C'est également à cette période que son mental et son physique commencèrent à s'altérer et il passa par de grandes périodes dépressives, voire de prostration. Une vague histoire de relations sentimentales — peut-être au sujet d'Ava Gardner — conduisit un jour le chanteur Frank Sinatra à émettre publiquement et à plusieurs reprises des menaces de mort contre Howard Hughes. Hughes ne porta pas plainte, mais qu'il s'agisse ou non d'une coïncidence, c'est vers cette époque qu'il commença à vivre de façon inhabituelle.

Se méfiant de plus en plus des microbes et de la Mafia[1], il commença à se cloîtrer — du moins officiellement — dans son bunker de Beverly Hills. Ses entreprises connurent alors un déclin. Vers 1966, il se reprit et diversifia son empire en rachetant des stations de télévision et une série de casinos à Las Vegas, et surtout en se construisant un empire immobilier à partir de Las Vegas.

Il commença par établir ses quartiers d'hôtel en hôtel et, après quelque temps, racheta le Desert Inn de Las Vegas lorsque les propriétaires voulurent l'expulser et s'y établit pour y vivre. Cependant, ses obsessions regagnèrent du terrain et, de 1968 à sa mort, il resta de nouveau cloîtré dans une chambre à Las Vegas, sous la garde vigilante d'infirmiers mormons, vivant comme un reclus. Il était entouré de mormons, qu'il estimait de toute confiance, et dirigea la totalité de ses affaires par télex et par téléphone, phénomène sans précédent dans l'histoire.

Sa misanthropie ne l'empêcha pas de continuer à entretenir des contacts avec la CIA. Au début des années 1970, il participa au projet Jennifer consistant à récupérer le sous-marin soviétique K-129, ayant sombré dans l'océan Pacifique en 1968. Sous couvert de prospection minière, il affréta un bateau, le Glomar Explorer officiellement destiné à prospecter les nodules polymétalliques. En réalité, le bâtiment devait hisser le sous-marin échoué à 5 000 mètres de profondeur. L'opération ne rencontra qu'un succès partiel.

Le 17 décembre 1953, il décida de prendre les profits qu'engendrait sa compagnie d'aviation et signa des documents pour créer l'Institut médical Howard Hughes. Cet institut serait le premier qui rassemblerait des scientifiques de divers horizons sous le même toit pour étudier la genèse du corps humain et ainsi découvrir ce qu'il est, comment il fonctionne et comment on peut le traiter. Les recherches ne se limiteraient pas seulement au corps humain et à la médecine mais porteraient également sur les plantes, les animaux et tout ce qui vit. Il voulait motiver les scientifiques mais aussi, aller au-delà de ce qui était connu. Après le décès d'Howard Hughes, l'institut a pu vendre la compagnie d'aviation. L'argent investi de cette vente lui profite encore aujourd'hui.

Influence politique

Le pouvoir politique du milliardaire était tel qu'on le disait l'homme le plus puissant du monde, dictant ses volontés à des hommes comme John F. Kennedy, Lyndon Johnson ou Richard Nixon.

C'est d'ailleurs à cause d'Howard Hughes qu'aurait eu lieu le Watergate. Lors de la course à la présidence de 1968, Hughes voulut, comme à son habitude, se rapprocher des candidats. Il fit un don de 50 000 dollars au candidat républicain Richard Nixon ainsi qu'au démocrate Hubert Humphrey. Humphrey déclara cette somme au fisc, ce que ne fit pas Nixon pour l'ajouter à une caisse noire. Cinq ans plus tard, Nixon déjà président et candidat pour un nouveau mandat eut peur que les démocrates révèlent ce dessous de table non déclaré et organisa le cambriolage du bâtiment démocrate (Water Gate) pour savoir si les démocrates avaient des dossiers à ce sujet ; l'affaire fut révélée et le poussa à démissionner.

L'affaire des Mémoires

En 1970, le journaliste et écrivain Clifford Irving affirma à la maison d'éditions McGraw-Hill qu'Howard Hughes entendait publier ses mémoires à condition que l'affaire se règle dans le plus grand secret, et qu'il avait désigné Irving comme son intermédiaire. L'affaire fut prise au sérieux par McGraw-Hill et l'exclusivité fut négociée à 750 000 dollars payables en trois chèques de 250 000 dollars au nom de « H. R. Hughes ». L'éditeur ne se formalisa pas de cette exigence d'un homme déjà considéré comme très excentrique et fournit les trois chèques, qui furent encaissés sur un compte en Suisse ouvert au nom de Helga Rosenkrantz Hughes par la femme d'Irving.[réf. nécessaire]

Hughes sortit alors contre toute attente de son silence, et lors d'une téléconférence dénonça une machination et désavoua Irving. Les deux membres du couple ainsi que Dick Süskind — l'homme qui avait aidé Irving afin qu'il puisse écrire son manuscrit — furent jugés. La femme d'Irving ne fut pas condamnée. Süskind fut condamné à six mois de prison tandis qu'Irving fut condamné à une peine de deux ans de prison et à la restitution des sommes versées.[réf. nécessaire]

Le film le Faussaire avec Richard Gere sorti en 2007 est basé sur cette histoire. Il joue également sur une image de rouerie de Hughes, qui aurait pu menacer ainsi indirectement Nixon par des indices fournis aux auteurs, puis le tirer de ce mauvais pas en désavouant ses propres propos ensuite moyennant contrepartie; cependant le film ne présente cette hypothèse que comme imaginée par Irving.

Fin de vie

Hughes passa les huit dernières années de sa vie alité toute la journée en regardant des films, vivant nu, drogué à la morphine puis à la codéine (on lui avait prescrit cette dernière pour soigner des douleurs ostéoarticulaires liées à un grave accident dans un avion qu'il pilotait). Il ne se coupait jamais la barbe, ni les cheveux, ni les ongles.

Lors de son décès, Hughes ne pesait plus que quarante kilos, souffrant d’insuffisance rénale et de malnutrition. On ne put l'identifier que par ses empreintes digitales, complétées de témoignages sur l'honneur de son personnel. Cet état le rapproche du tableau constitué par le syndrome de Diogène.

Influence sur l'aviation

Le H-4 Hercules dit « Spruce Goose », projet aéronautique d'hydravion transatlantique de Hughes, superlatif en termes de caractéristiques comme en échec

Passionné d'aviation, Howard Hughes prend ses premiers cours de pilotage à 14 ans. Au début des années 1930, il fonda Hughes Aircraft Company en tant que filiale de Toolco. Son premier projet fut le H-1 racer qu'il pilota et avec lequel il battit plusieurs records de vitesse vers 1935. C'était un appareil dont les lignes épurées et le train d'atterrissage rétractable favorisaient la stabilité et la vitesse. Il battit aussi des records d'endurance. Le , il acheva, avec Thomas Thurlow, Harry Connor, Edward Lund et Richard Steddart, un tour du monde à bord de son Lockheed « New York World’s Fair of 1939 » à deux moteurs Cyclone de 1 100 chevaux chacun, dans un temps record, pour l'époque, de trois jours, 19 heures et 14 minutes[2]. Lors de ce tour du monde, il traversa par surprise l'Allemagne nazie malgré l'interdiction d'Adolf Hitler. Il essayait lui-même les prototypes de la Hughes Aircraft Company. De 1929 à sa mort, il allait totaliser quatorze blessures graves à la tête, traumatisant gravement son squelette et son système nerveux.

En 1939, il devint le principal actionnaire de TWA (alors Transcontinental & Western Air, Inc.) une des Big Four – les quatre principales compagnies aériennes américaines – pour 15 millions de dollars. Le projet et le financement du Boeing Stratoliner et du Lockheed L-1049 Constellation qu'il acheta pour TWA. Lorsque le Constellation fut prêt pour son vol de test en 1944, Hughes fit peindre l'avion sous les couleurs rouges de TWA et vola, non-stop, à travers les États-Unis en battant le record de 7 heures qu'il détenait depuis 1937. Bien que les vols réguliers ne fussent pas directs, le Constellation marqua une étape cruciale dans le service aérien qui permettait d'aller d'un océan à l'autre, réduisant la traversée des États-Unis d'environ huit heures.

Il créa un groupe d'entreprises qui construisirent des avions militaires, des hélicoptères de combat, des missiles et des satellites, mais aussi des systèmes radar et des équipements militaires et de télécommunication. Sa société Hughes Aircraft Company développa l'hélicoptère de combat Apache et fut finalement rachetée par McDonnell Douglas en 1984.

Filmographie (producteur)

Dans les œuvres de fiction

C'est aussi Howard Hughes qui a inspiré au créateur de Marvel son personnage Iron Man, un homme riche et puissant, atteint d’une maladie et donc plus humain, et l'un des seuls personnages à être « humain » et sans mutations. D'autre part, le personnage de Tony Stark (dont le père se nomme d'ailleurs Howard) est un grand séducteur et play boy excentrique, tout comme Howard Hughes.

De nombreux projets d'adaptation de la vie d'Howard Hughes au cinéma ont été écrit et n'ont pu voir le jour dans les années 1990 et 2000, notamment une adaptation par Michael Mann, et une autre par Brian De Palma dans laquelle devait jouer Nicolas Cage[4].

  • À la télévision :
    • Howard Hughes se retrouve aussi symboliquement dans le personnage de Victor Newman, pilier central de la célèbre série américaine Les Feux de l'amour. Par ailleurs, en 1986, lorsque William J. Bell, le créateur des Feux de l'amour, et alors producteur exécutif et scénariste en chef de cette série, décide de s'installer à Hollywood, c'est dans la précédente maison de Howard Hughes qu'il emménage.
    • Une référence à Howard Hughes est également à voir dans le 10e épisode de la 5e saison de la série animée Les Simpson (L'Enfer du jeu). M. Burns ouvre un casino à Springfield et y vit reclus dans une chambre, se laissant pousser la barbe et les ongles et réagissant de façon paranoïaque à de supposées attaques de microbes. Dans l'épisode où tout Springfield doit s'approvisionner en médicaments au Canada (Papy fait de la contrebande), M. Burns prête son avion gigantesque, le Plywood Pelican (une référence directe au Spruce Goose), pour aller chercher des médicaments et ainsi sauver Smither. En général Charles Montgomery Burns est une parodie d'Howard Hughes car il en reprend certains travers.
    • Howard Hughes apparait en tant que personnage central dans l'épisode "Nom de code : Dreamland" de la série Dark Skies : L'Impossible Vérité.
  • Dans les bandes dessinées :
    • Les Aventures de Paulette de Pichard et Wolinski, Howard Hughes est représenté sous le nom de Oardiug dans la bande dessinée
    • Dans la série Pin up, scénario de Yann et dessin de Philippe Berthet - éd. Dargaud - Howard Hughes est présent dans plusieurs aventures dont Blackbird (1998), Colonel Abel (1999) et Gladys (2000).
    • Dans la série Arcane majeur, scénario de Jean-Pierre Pécau et dessin de Damien – éd. Delcourt – Howard Hughes est un personnage central du premier cycle. Il est aussi un des personnages principaux à partir du tome 18 de la série L'Histoire secrète, située dans le même univers qu’Arcane majeur. L'Histoire secrète explique sous un jour nouveau (et surnaturel) les changements intervenus dans la vie d'Howard Hughes à partir de 1950.
  • Dans les chansons :
  • Dans la littérature :
    • Howard Hughes est un personnage récurrent des romans noirs de James Ellroy, jouant notamment un rôle important dans sa trilogie Underworld USA.
  • Dans le jeu vidéo:
    • La vie et la personnalité d'Howard Hughes ont inspiré le personnage de Robert House dans Fallout: New Vegas. Mr House étant un homme d'affaires brillant ayant percé dans l'industrie de la robotique et de la défense militaire, ayant également partiellement hérité de l'entreprise de son père, mort alors que Robert était encore jeune. Il fit fortune notamment grâce à l'entreprise spécialisée en robotique, Robco Industries, qu'il a lui-même fondé. Avec sa fortune, il s'acheta l'hôtel et casino Lucky 38 à Las Vegas, le fit fermer au public, et y construit un bunker où il resta cloîtré le reste de sa longue vie. En effet il a découvert le secret de l'immortalité, et resta en vie plus de 200 ans après l'holocauste nucléaire grâce à des machines. Dès lors il ne communique que par le biais d'écrans d'ordinateur diffusant son portrait et une voix de synthèse, et devient pourtant le dirigeant autoproclamé de New Vegas, ayant farouchement défendu la ville durant la chute des bombes (il en détruisit une grande partie en vol avec les défenses qu'il avait fait construire) et l'a rénové; il garde aussi un contrôle sur la ville grâce aux securitrons, des robots militaires équipés d'armes lourdes. Si le joueur choisit de ne pas prêter allégeance à Mr House, il devra alors le neutraliser pour ses commanditaires. En ouvrant le caisson contenant le réel Mr House, il trouvera une silhouette décharnée, atrophiée, avec de longs cheveux, barbes et ongles, à peine capable de bouger ou dire des phrases. Le joueur a divers moyens de le neutraliser, dont couper tout système reliant House à ses ordinateurs, et le remettre dans son caisson. House murmurera alors que ce sera inutile et qu'il n'aura qu'environ une année à vivre à cause d'infections microbiennes qu'il aura subi lors de cette sortie à l'air libre, ceci étant un clin d'œil à la phobie d'Howard Hughes.
    • Dans L.A. Noire, Howard Hughes apparaît sur une photo et son nom est mentionné à plusieurs reprises au cours d'une mission téléchargeable en ligne, "Galvanoplastie Nicholson". Le joueur se retrouve également dans un entrepôt de la Hughes Aircraft où le Hercules H-4 est en cours de construction pendant cette même mission, et est confronté à l'homme chargé de la sécurité de Hughes dans le jeu, Vernon Mapes.

Notes

  1. On se rappellera que l'époque était aux études de guerre bactériologique, et que Sinatra ne faisait pas mystère non plus de ses relations avec les milieux parallèles
  2. Le 14 juillet 1938 dans le ciel : Hughes signe le nouveau record de vitesse pour le tour du monde en avion Air-journal.fr 14 juillet 2014
  3. Samuel Blumenfeld et Laurent Vachaud, Brian de Palma, Calmann-Lévy, , 214 p. (ISBN 2-7021-3061-5), p. 50
  4. Samuel Blumenfeld et Laurent Vachaud, Brian de Palma : Entretiens avec Samuel Blumenfeld et Laurent Vachaud, Calmann-Lévy, , 214 p. (ISBN 2-7021-3061-5), p. 167.

Bibliographie

  • À Howard Hughes : une modeste proposition (To Howard Hughes: A modest proposal, in 1974), dans Le Livre d'or de Joe Haldeman - éd. Presses Pocket
  • Citizen Hughes' de Michael Drosnin - éd. Presses de la Renaissance 1984 - 550 pages
  • François Forestier, Howard Hughes : l'homme aux secrets. Paris : le Grand livre du mois, 2005. 459 p.-[8] p. de pl., 24 cm. (ISBN 2-286-00666-0).
  • James Phelan, Howard Hughes : les années cachées. Montréal : Stanké, 1977. 270 p.-, 21 cm. (ISBN 0885660544).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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