Horatio Gouverneur Wright

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Horatio Gouverneur Wright
Horatio Gouverneur Wright
Horatio G. Wright

Naissance
Clinton, État du Connecticut
Décès (à 79 ans)
Washington D.C.
Origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Allégeance États-Unis d'Amérique
Union
Arme Infanterie
Grade Major général
Conflits Guerre de Sécession

Horatio Gouverneur Wright () était ingénieur et général dans l'Armée de l'Union lors de la Guerre de Sécession. Après guerre, il travailla sur divers projets, comme le Brooklyn Bridge et l'achèvement du Washington Monument, puis il fut promu Chief of Engineers du Corps du génie de l'armée des États-Unis.

Avant la guerre[modifier | modifier le code]

Horatio Gouverneur Wright naît à Clinton dans le Connecticut[1]. Il suit ses études à l'université de Norwich dans le Vermont[1]. Il est ensuite diplômé, deuxième de sa promotion[2], de l'Académie militaire de West Point en 1841[3],[note 1]. Il est nommé second lieutenant dans le corps des ingénieurs le [3].

Il se marie en 1842 avec Louisa Bradford avec qui il aura deux filles[1]. Il enseigne ensuite à l'académie l'ingénierie et le français[4] et pendant dix ans participe aux travaux de fortification et d'amélioration des ports en Floride[2]. En 1846, il est affecté à Saint Augustine, Floride[4]. Il supervise alors la construction du fort Jefferson[5] et du fort Taylor à Dry Tortugas island[6]. Il est promu premier lieutenant le [3]. Dans les années 1850, il travaille au sein d'un comité militaire spécial, à la spécification d'un canon côtier de 15 pouces[4].

Il est promu capitaine le [3].

Guerre de Sécession[modifier | modifier le code]

À l'éclatement de la guerre, Horatio G. Wright est adjoint au chef des ingénieurs à Washington D.C.[2]. Lorsque la Virginie fait sécession, une opération pour évacuer et détruire les chantiers navals de Norflok est montée le . Il y participe mais est capturé lorsqu'il tente de détruire la cale sèche[2]. Il est libéré quatre jours plus tard[6] et participe à la première bataille de Bull Run en tant que chef ingénieur de la division du général Heintzelman[2].

Il participe ensuite à l'expédition pour capturer Port Royal en Caroline du Sud[2]. Il est promu commandant le [3]. Il est nommé brigadier général des volontaires le [3]. Après la prise de Port Royal en , il retourne en Caroline du Sud[2].

Il prend le commandement d'une division, sous les ordres du brigadier général Henry Washington Benham en [2] et participe à la bataille de Secessionville. Il est nommé major général des volontaires le [3] et on lui confie, malgré la défaite de Secessionville, la responsabilité du département de l'Ohio en [2]. Il joue un rôle significatif pour acheminer le ravitaillement pour faire face aux conséquences du raid confédéré sur le train de ravitaillement de la bataille de Stones River[4]. Les routes entre Nashville et Louisville étant impraticable, il utilise des bateaux à vapeur pour acheminer le ravitaillement[4]. Sa nomination n'est pas confirmée par le sénat et est révoquée le . Il est de nouveau brigadier général des volontaires à cette date[3]. Il prend alors brièvement le commandement du district du Kentucky occidental.

Gettysburg[modifier | modifier le code]

En , il prend le commandement de la 1st division du VIe corps de l'armée du Potomac[2]. Il participe à la bataille de Gettysburg, avec laquelle il fait ses débuts au sein de l'armée du Potomac[2]. Le , il arrive vers 17 heures à Baltimore Pike avec sa division et fait reposer ses hommes pendant un peu plus d'une heure. Sa division part ensuite renforcer l'aile gauche du dispositif mais ne participe pas à des combats ce jour-là. Le lendemain matin, il prend la brigade du brigadier général David Russel pour rejoindre celle du colonel Lewis Grant à extrême gauche du dispositif. Il attend, en vain, alors une attaque des hommes de James Longstreet[2].

Général Wright devant sa tente.

I

l est breveté lieutenant colonel le pour bravoure et service méritoire lors de la bataille de Rappahannok Station[3].

Il est nommé major général des volontaires le [3] à la suite de la mort du général John Sedgwick lors de la bataille de Spotsylvania[2]. Il prend alors le commandement du VIe corps. Il est breveté colonel le pour bravoure et service méritoire lors de la bataille de Spotsylvania[3]. Il est blessé lors de cette bataille par un fragment d'obus, mais reste à son poste malgré la blessure[7].

Le VIe corps attaché à l'armée du Potomac jusqu'en , où le général confédéré lance un raid sur Washington. Il est alors regroupé avec d'autres unités de la région pour former l'armée de la Shenandoah sous le commandement du général Sheridan[6]. Il participe à la bataille de Fisher's Hill[6]. Il est une nouvelle fois blessé par une balle de fusil lors de la bataille de Cedar Creek, au menton cette fois-ci[7]. Le corps d'Horatio Wright retourne alors dans la région de Petersburg où il joue un rôle important dans la réduction des fortifications qui aboutiront à la capitulation de Robert E. Lee à Appomatox[6]. En effet, ses hommes sont les premiers à percer les lignes défensives confédérées le [8].

Le , il se casse une ou deux côtes et a un congé maladie jusqu'au [7]. Le , il est breveté brigadier général pour bravoure et service méritoire lors de la bataille de Cold Harbor et major général pour des motifs identiques lors de la capture de Petersburg[3]. Durant la campagne d'Appomattox, aboutissant à la reddition du général Lee, il commande le VIe corps.

Après la guerre[modifier | modifier le code]

Portrait par Mathew Brady ou Levin C. Handy

À la fin de la guerre Horiatio G. Wright est affecté pendant une année dans une garnison du Texas[8].Il est promu lieutenant colonel dans le corps des ingénieurs le et quitte le service actif des volontaires le [3]. Il est promu colonel le [3]. Il est nommé brigadier général, chef des ingénieurs le [3]. Il termine alors la construction du Washington Monument[8]. Il part en retraite le [3].

Il meurt d'une maladie cardiaque en 1899 à Washington D.C.[2],[7]. Il est enterré au cimetière national d'Arlington[7].

Mémoire[modifier | modifier le code]

En , le fort Wright, Kentucky, est construit pour bloquer l'avance des confédérés sur Cincinnati. La ville de Fort Wright, établie à proximité, fait référence à Horatio G. Wright[5].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Stewart Sifakis, « Wright, Horatio Gouverneur (1820-1899). » dans Who was who in the Civil War (OCLC 74672076)
  • Gary W Gallagher, The Shenandoah Valley Campaign of 1864, Chapel Hill : University of North Carolina Press, 2006. (OCLC 62281619)

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en) John D. Wright, The Routledge Encyclopedia of Civil War Era Biographies, New York (N.Y.), Routledge, , 683 p. (ISBN 978-0-415-87803-6, lire en ligne)
  2. a b c d e f g h i j k l m et n (en) Larry Tagg, Generals of Gettysburg : The Leaders of America's Greatest Battle, Da Capo Press, , 384 p. (ISBN 978-0-7867-4394-0, lire en ligne)
  3. a b c d e f g h i j k l m n o et p (en) Francis B. Heitman, Historical Register and Dictionary of the United States Army, from it's Organization, September 29, 1789, to March 2, 1903, Washington, Government Printed Office, (lire en ligne)
  4. a b c d et e (en) Myron J. Smith, Jr., Civil War Biographies from the Western Waters : 956 Confederate and Union Naval and Military Personnel, Contractors, Politicians, Officials, Steamboat Pilots and Others, McFarland, , 340 p. (ISBN 978-1-4766-1698-8, lire en ligne)
  5. a et b (en) Paul A. Tenkotte et James C. Claypool, The Encyclopedia of Northern Kentucky, University Press of Kentucky, , 1072 p. (ISBN 978-0-8131-5996-6, lire en ligne)
  6. a b c d et e (en) Curtis S. King, William Glenn Robertson et Steven E. Clay, Staff Ride Handbook for the Overland Campaign, Virginia, 4 May to 15 June 1864 : A Study in Operational-Level Command, DIANE Publishing, 469 p. (ISBN 978-1-4289-1646-3, lire en ligne)
  7. a b c d et e (en) Jack D. Welsh, Medical Histories of Union Generals, Kent State University Press, , 422 p. (ISBN 978-0-87338-853-5, lire en ligne)
  8. a b et c (en) Terry L. Jones, Historical Dictionary of the Civil War, Scarecrow Press, , 1816 p. (ISBN 978-0-8108-7953-9)