Honoré-Hugues Berriat

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Honoré-Hugues Berriat
Portrait d'Hugues Berriat, Musée Champollion (Vif).
Fonction
Maire de Grenoble
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
GrenobleVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
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Parentèle
Autres informations
Distinctions
Vue de la sépulture.

Honoré-Hugues Berriat, né le à Grenoble et mort le dans la même ville, est un homme politique français. Il a été maire de Grenoble de 1835 à 1842.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Les parents d'Hugues, Pierre Berriat et Françoise Trousset.

Fils du juriste Pierre Berriat et de Françoise Trousset, mariés le , il a dix frères et sœurs[1] parmi lesquels Jacques Berriat-Saint-Prix, Pauline Berriat, Zoé Berriat et Sébastien Berriat[2].

Jacques-Joseph et Jean-François Champollion sont ses beaux-frères, du fait de l'union entre sa sœur Zoé et Jacques-Joseph le 1er juillet 1807[3].

Hugues passe une grande partie de sa jeunesse entre Grenoble et Vif, où sa famille possède leur maison familiale que sa sœur Zoé récupère à la mort de leur père en 1825[4].

Maire de Grenoble[modifier | modifier le code]

À partir de 1835, il est élu maire de Grenoble, succédant à Vincent Rivier. La ville lui doit, entre autres, l'éclairage au gaz des rues, la construction du pont Marius-Gontard, la percée au travers des remparts de quartiers anciens, la percée et l'inauguration en 1841 d'une nouvelle voie vers l'ouest de la ville (qui porte aujourd'hui son nom), la construction des quais de l'Isère et le pavage de rues. C'est également sous sa mandature que débute, en 1840, la construction de la citadelle Rabot[5] dans le cadre de la fortification de la Bastille.

Décès[modifier | modifier le code]

Hugues Berriat meurt le 10 juin 1854 à Grenoble, à l'âge de 76 ans. Il est inhumé au cimetière Saint-Roch.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Il a été sous-intendant militaire et décoré de deux titres honorifiques :

Il a aussi, entre autres, été le rédacteur de l'ouvrage Législation militaire ou Recueil méthodique et raisonné des lois, décrets, arrêtés et instructions actuellement en vigueur sur toutes les branches de l'état militaire.

Hommages[modifier | modifier le code]

Un cours et un quartier de la ville portent aujourd'hui son nom.

Son portrait et l'histoire de sa famille, liée aux Champollion, sont conservés au musée Champollion de Vif, dans l'ancienne demeure familiale des Berriat.

Portrait[modifier | modifier le code]

Œuvres[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Geneanet : famille Berriat
  2. Yves Armand et Jean-Claude Michel, Histoire de Vif, Mairie de Vif, , 292 p., Grandes familles Vifoises et personnages illustres, chap. 2ème Partie : Chapitres Particuliers (« Les Berriat »), p. 157.
  3. Musée Champollion : Aux origines de l'égyptologie, BeauxArts Éditions (no Hors-série), , 42 p. (ISBN 979-10-204-0657-6, EAN 9791020406750, lire en ligne), p. 12-15
  4. La liste des biens apportés par la dot de la future mariée dans le contrat de mariage passé entre Jacques-Joseph et Zoé ne comporte aucune mention de la propriété de Vif.
  5. Aujourd'hui résidence universitaire du Rabot.
  6. « Tableau : Portrait d'Hugues Berriat, maire de Grenoble, beau-frère de Champollion », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]