Hilaire-Alexandre Briquet

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Hilaire-Alexandre Briquet
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Henri-Alexandre dit Hilaire-Alexandre Briquet, né à Chasseneuil le et mort à Niort le , est un historien français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Placé, le , sous la curatelle de son oncle, Marie-Claude-Gabriel Briquet, curé de Saint-Genest, Briquet embrasse la carrière ecclésiastique. Maître ès-arts et chanoine de l’église de Notre-Dame de Mortemer, le , il est présenté par le corps de ville de Poitiers pour un bénéfice dans les églises de Saint-Pierre, de Saint-Hilaire ou de Montierneuf.

Devenu docteur ès-arts et bachelier en théologie, il est placé au collège de Poitiers. De 1788 à 1790, il professe la classe de seconde, puis la rhétorique. Lors du mariage du fils de l’intendant du Poitou, M. de Blossac, avec Mlle Bertier de Sauvigny, il dédie aux jeunes époux dans un épithalame en latin, publié dans les Affiches du Poitou du .

À l’avènement de la Révolution, il adopte les idées révolutionnaires et prête les serments exigés du clergé. En 1791 et 1792, il est nommé vicaire épiscopal (grand vicaire) de l’évêque constitutionnel de Poitiers.

Le , il prononce dans la chaire de la cathédrale, l’éloge funèbre de Mirabeau.

Il fait partie du tribunal révolutionnaire. À la mort de Robespierre, il rejoint à Niort son collègue et président Planier. À l’ouverture de l’école centrale, il est nommé professeur de belles-lettres. En 1802, à la suite de la suppression de l'École centrale, il devient professeur de belles-lettres à l’école municipale de Niort. Il fonde, pour y publier les meilleures compositions de ses élèves, l’Almanach des Muses, qui paraît de l’an VII à l’an XI, chez Depiéris.

Le , il obtient le prix proposé par la Société d’agriculture, sciences et arts d’Agen pour l’Éloge de Scaliger et publie dans son Almanach des Muses divers morceaux, dont ceux de son élève Fortunée Bernier. Elle devient sa femme. Ils ont un fils, le futur historien Apollin Briquet.

Le plus important de ses ouvrages est son Histoire de la ville de Niort, suivie de la Biographie des notabilités de cette partie de la France, qui valent à leur auteur un grand éloge et d’amères critiques.

Publications[modifier | modifier le code]

  • Histoire de la ville de Niort, depuis son origine jusqu'au règne de Louis-Philippe Ier, Robin libraire-éditeur, Niort, 1832, tome 1, tome 2

Il fait paraître l’Almanach des muses de l'École centrale du département des Deux-Sèvres entre 1797 et 1801.

Source[modifier | modifier le code]

  • Henri Beauchet-Filleau, Charles de Chergé, Paul Beauchet-Filleau, Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou, Paris, Hachette, 1876, p. 784-5.