Hector Mathis
Hector Mathis est un écrivain français né le à Paris[1].
Biographie
Hector Mathis grandit en banlieue parisienne. Il est diagnostiqué comme précoce à l'âge de 6 ans[source insuffisante][Par qui ?] et obtient son diplôme du baccalauréat avant ses 18 ans[pertinence contestée][2]. Il commencera par écrire des paroles de chansons avant de se consacrer à la fiction[réf. souhaitée]. À la suite d'une maladie, il entame la rédaction de son premier roman, K.O. (Buchet/Chastel) qu'il a fini en seulement un mois[3].
Critiques
Son style d'écriture est décrit ainsi : « phrases courtes, raccourcis audacieux, images inattendues, un sens aigu de la formule »[4] (France Info), « rageur, incisif et lumineux malgré le chaos »[5] (Le Parisien), « sa langue est verte et sonore, son style libre comme du free-jazz »[6] (L'Humanité), « une langue sans cesse réinventée, comme antidote à une littérature figée, artificielle. Grâce à des mots qui s'entrechoquent, et qui ainsi prennent vie »[7] (France Info), « les phrases sont courtes, scandées, éructées »[8] (20minutes).
K.O., son premier ouvrage, est décrit dans le magazine Télérama, comme « un texte sans nombrilisme qui décrit le froid et la solitude, les morts parisiens et la fuite en avant »[3]. De son côté, Marie-Hélène Lafon dit avoir « entendu une langue, un verbe, un souffle, un rythme, une nécessité à écrire[9]». Pascale Gautier dit avoir été marquée par « la musicalité du texte, le style, quelque chose de très sophistiqué, très vivant, assez rare dans un premier roman[10]». Elle dit avoir « été happée tout de suite »[10]. Pour le critique Éric Dussert dans Le Matricule des anges, « K.O. est un road-movie balancé comme un jazz au phrasé célinien avec en toile de fond des déroutes collectives et individuelles »[11].
Dans Carnaval, son deuxième roman, on retrouve « ses personnages et sa plume, qui n’a rien perdu de sa verve, au contraire : un talent se confirme »[7] (France Info), « le jeune auteur publie la suite de son premier opus, avec la même fraîcheur[12]. » (La Libre Belgique), « il finit bien par «par choquer» le lecteur. Dans un étourdissant Carnaval[13]» (La Liberté, quotidien suisse), un roman qui a des airs « de dernière fête avant la fin du monde, dont le mot d'ordre serait d'épuiser toute forme d'excès tant qu'il est encore temps.[14]» (La Vie).
Publications
- K.O., Buchet/Chastel, 2018
- Carnaval, Buchet/Chastel, 2020
- Langue morte, Buchet-Chastel, 2022, 256 p. (ISBN 9782283034729)
Notes et références
- « Hector Mathis - Auteur aux éditions Buchet/Chastel », sur www.buchetchastel.fr (consulté le )
- « Hector Mathis », sur www.lecteurs.com (consulté le )
- « Hector Mathis, un primo-romancier qui met “K.O.” », sur Télérama, (consulté le )
- « "K.O." : premier roman engagé et slamé d'Hector Mathis », sur France Info, (consulté le )
- Adeline Fleury, « Rentrée littéraire : de beaux premiers romans », sur Le Parisien, (consulté le )
- « Hector Mathis Un chaos fécond », sur L'Humanité, (consulté le )
- « Avec "Carnaval", le jeune romancier Hector Mathis transforme l’essai », sur France Info, (consulté le )
- « Le nouveau « Carnaval » des mots d'Hector Mathis », sur 20minutes, (consulté le )
- Rencontre avec Marie-Hélène Lafon et Hector Mathis, You Tube,
- Page des libraires, « Les auteurs de la Rentrée à l’honneur », sur Viméo, (consulté le )
- Éric Dussert, « Une marelle sur les cendres », sur Le Matricule des anges n°196, (consulté le )
- Jacques Besnard, « Hector Mathis, style dynamite », sur La Libre Belgique, (consulté le )
- « Le goudron collé au cerveau », sur La Liberté (consulté le )
- « Carnaval par Hector Mathis », sur La Vie, (consulté le )