Hector Guimard
Hector Guimard | |
Hector Guimard - Marquise de l'édicule Dauphine - 1900. | |
Présentation | |
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Naissance | Lyon, France |
Décès | New York, États-Unis |
Nationalité | Français |
Mouvement | Art nouveau |
Activités | architecte |
Diplôme | École nationale supérieure des beaux-arts |
Formation | École nationale supérieure des arts décoratifs |
Œuvre | |
Réalisations | Hôtel Jassedé Castel Béranger Maison Coilliot Villa La Bluette Castel Henriette Salle Humbert-de-Romans Édicules et entourages du métro de Paris Villa La Surprise Castel d'Orgeval Hôtel Nozal Hôtel Guimard Hôtel Mezzara Synagogue de la rue Pavée Villa Berthe ou La Hublotière |
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Hector Guimard (Lyon, – New York, ) est un architecte français et le représentant majeur de l'Art nouveau en France.
Dans la mouvance internationale de ce style, Guimard fait figure de franc-tireur : il ne laisse aucun disciple derrière lui, ni aucune école et c’est la raison pour laquelle il a pu être longtemps considéré comme un acteur secondaire de ce mouvement. Cette absence de postérité contraste avec la profusion formelle et typologique extraordinaire de son œuvre architecturale et décorative, où l’architecte donne le meilleur de lui-même en une quinzaine d'années d’activité créatrice.
Les années d'étude
Hector Guimard étudie l'architecture à Paris de 1882 à 1885 auprès d'Eugène Train et de Charles Génuys à l’École nationale supérieure des arts décoratifs puis à l'École nationale supérieure des beaux-arts d'où il ressort sans diplôme après avoir suivi l'enseignement de Vaudremer. C'est notamment auprès de lui que le jeune Guimard est sensibilisé aux théories d'Eugène Emmanuel Viollet-le-Duc, qui jette les bases dès 1863 avec ses Entretiens sur l'architecture des futurs principes structurels de l’Art nouveau. C'est également le style médiévisant de ce dernier qui détermine l'aspect des premières œuvres de Guimard : l'hôtel Roszé (1891), l'hôtel Jassedé (1893), et surtout l'école du Sacré-Cœur (1895).
La conversion de Guimard au style linéaire qui reste aujourd'hui attaché à son nom est, quant à elle, plus circonstanciée : elle se fait lors d’un voyage à Bruxelles, où il visite l’hôtel Tassel de Victor Horta. La réalisation la plus emblématique de cette époque, le Castel Béranger (1898), illustre ce moment de transition qui voit le choc entre ces deux héritages : sur les volumes géométriques d’inspiration médiévale du gros œuvre se répand à profusion la ligne organique « en coup de fouet » importée de Belgique.
Une gloire fulgurante
Hector Guimard voit sa renommée croître grâce au Castel Béranger et de nombreuses commandes lui permettent alors d’affiner toujours davantage ses recherches esthétiques – l’harmonie et la continuité stylistiques notamment (un idéal majeur de l’Art nouveau) – qui le poussent à une conception quasi totalitaire du décor intérieur, culminant en 1909 avec l’hôtel Guimard (cadeau de noce à sa riche épouse américaine) où des pièces ovoïdes imposent des meubles uniques, partie intégrante de l’édifice.
Si le puits de lumière propre à Victor Horta est une donnée plutôt absente de son œuvre (sauf dans l’exemple tardif de l’hôtel Mezzara, de 1911), Guimard n’en mène pas moins des expériences spatiales étonnantes, dans la volumétrie de ses constructions notamment : la maison Coilliot et sa troublante double-façade (1899), la Bluette et sa belle harmonie volumétrique (1898), et surtout le Castel Henriette (1899) et le Castel d’Orgeval (1900), manifestations radicales d’un « plan-libre » vigoureux et asymétrique, vingt-cinq ans avant les théories de Le Corbusier. La symétrie n’est cependant pas proscrite : le magnifique hôtel Nozal, en 1905, reprend la disposition rationnelle d’un plan en équerre proposé par Viollet-le-Duc.
Les innovations structurelles ne manquent pas non plus, comme dans l’extraordinaire salle de concert Humbert-de-Romans (1901), où une charpente complexe fractionne les ondes sonores pour aboutir à une acoustique parfaite ; ou comme dans l’hôtel Guimard (1909), où l’étroitesse de la parcelle permet à l’architecte de rejeter toute fonction porteuse sur les murs extérieurs et de libérer ainsi l’agencement des espaces intérieurs, différent d’un étage à l’autre ; etc.
Génial touche-à-tout, Guimard est aussi un précurseur de la standardisation industrielle, dans la mesure où il souhaite diffuser le nouvel art à grande échelle. Sur ce plan il connaît une véritable réussite – malgré les scandales – avec ses célèbres entrées du Métro parisien, constructions modulables où triomphe le principe de l’ornement structurel de Viollet-le-Duc. L’idée est reprise – mais avec moins de succès – en 1907 avec un catalogue d’éléments en fonte applicables à l’architecture : Fontes Artistiques, Style Guimard. Ceux-ci sortent des ateliers de fonderie d'art du Val d'Osne, situés sur le territoire de la commune d'Osne-le-Val (Haute-Marne) à 25 km environ au sud-est de Saint-Dizier.
Comme pour le cadre architectural global, la conception intrinsèque de ses objets d’art procède du même idéal de continuité formelle, tant par la masse (fusion de toutes les fonctions pratiques dans un corps unique, comme pour le Vase des Binelles, produit par la Manufacture de Sèvres vers 1903) que par la ligne, comme dans le dessin de ses meubles, à la silhouette gracile et harmonieuse.
Son vocabulaire ornemental inimitable procède d’un organicisme végétal particulièrement suggestif, tout en restant résolument sur le versant de l’abstraction. Moulurations et remous nerveux investissent ainsi tant la pierre que le bois ; dans l’aplat, Guimard crée avec virtuosité de véritables compositions abstraites qui s’adaptent avec la même aisance au vitrail (hôtel Mezzara, 1910), au panneau de céramique (maison Coilliot, 1898), à la ferronnerie (Castel Canivet, 1899), au papier peint (Castel Béranger, 1898) ou au tissu (hôtel Guimard, 1909).
L'oubli
Mais malgré ce feu d’artifice d’innovations et de démonstrations tous azimuts, le monde se détourne rapidement de Guimard : moins que l’œuvre, c’est l’homme qui agace. Et en digne représentant de l’Art nouveau, il est lui-même victime des contradictions inhérentes aux idéaux du mouvement : ses créations les plus achevées sont financièrement inaccessibles au plus grand nombre, et à l’inverse ses tentatives de standardisation cadrent mal avec son vocabulaire très personnel.
L'Après-guerre le voit se convertir sans grande conviction au style Art Déco – malgré une qualité de conception et un soin apporté aux détails qui ne se dément pas – et se livrer également à la mise au point de petits modules d'habitation en préfabriqué, dont le projet n'aboutira pas : le petit hôtel particulier en béton du square Jasmin (1922) en est le seul témoin construit. Et si ses pairs ont toujours su lui manifester leur estime, en tant qu'initiateur du mouvement moderne notamment, Guimard n'a jamais pu connaître durant sa carrière ou même de son vivant le succès populaire qu'il aurait sans doute apprécié : c’est finalement complètement oublié du grand public qu’il s’éteint à New York en 1942, où la crainte de la guerre l’avait fait s’exiler, sa femme étant d'origine juive.
La redécouverte
Après de trop nombreuses destructions (près de la moitié de son héritage bâti a disparu, dans les années d'après-guerre notamment), des explorateurs isolés (les premiers « hectorologues ») partent à la redécouverte de l’artiste et de son univers vers les années 1960-1970 et reconstituent patiemment son histoire. Si l’essentiel a été fait de ce point de vue, il reste que, cent ans après le « geste magnifique » de l’Art nouveau (Le Corbusier), la plupart des édifices d’Hector Guimard demeurent inaccessibles au public, et qu’un musée Guimard n’a toujours pas été inauguré en France.
Chronologie
Vie
- 1867 : naissance d'Hector Guimard à Lyon
- 1882 : inscription à l’École des Arts décoratifs, Paris ; enseignement de Charles Genuys
- 1885 : inscription à l’École des Beaux-arts, Paris ; atelier de Gustave Raulin
- 1891 : Guimard devient professeur à l'école des arts décoratifs ; il y enseigne jusqu'en 1900
- 1894 : rencontre avec Paul Hankar
- 1895 : rencontre avec Victor Horta et découverte de l'hôtel Tassel
- 1898 : la librairie Rouam édite l’album consacré au Castel Béranger : L’Art dans l’habitation moderne
- 1899 : le Castel Béranger est primé au Concours de façade de la Ville de Paris
- 1903 : à l'occasion de l’Exposition de l’Habitation au Grand Palais, Guimard lance le Style Guimard
- 1909 : Guimard épouse l'artiste peintre d'origine américaine Adeline Oppenheim, fille d'un banquier juif de New-York
- 1922 : Guimard fonde, sous la présidence de Frantz Jourdain, la Société des Architectes Modernes
- 1938 : redoutant l'imminence d'une guerre, Guimard et son épouse s'installent à New York
- 1942 : Guimard meurt à New York ; il a 75 ans
Réalisations
- 1888 :
- Café-concert « Au grand Neptune », quai Louis-Blériot, Paris, (détruit vers 1910)
- 1889 :
- Pavillon de l'électricité, exposition universelle, Paris (détruit)
- Maison de rapport Lécolle, 122 avenue des Batignolles (auj. avenue Gabriel-Péri), Saint-Ouen, Seine-Saint-Denis
- 1891 :
- Hôtel Roszé, 34 rue Boileau, Paris[1]
- Pavillons Hannequin, 145 avenue de Versailles, Paris 16e (détruits en 1926)
- 1892 :
- Maisons jumelles Lécolle, Villa Toucy, 142 rue du Vieux-Pont-de-Sèvres, Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine (détruites en 1920)
- Pavillon de chasse Rose, 14 et 14ter rue des Tilleuls, Limeil-Brévannes, Val-de-Marne (détruit vers 1960)
- Sépulture Victor Rose, Cimetière des Batignolles, Paris
- 1893 :
- Hôtel Jassedé, 41 rue du Point-du-Jour (auj. rue Chardon-Lagache), Paris (inscription par arrêté du 28 avril 1980 des façades et toitures du bâtiment principal et du bâtiment annexe ainsi que le portail d’entrée et le mur de clôture)[1]
- Villa Jassedé, 63 route de Clamart (auj. avenue du Général-de-Gaulle), Issy-les-Moulineaux, Hauts-de-Seine[1]
- 1894 :
- hôtel Delfau, 1bis-1ter rue Molitor, Paris (modifié vers 1907)[1]
- chapelle Devos-Logie et Mirand-Devos, cimetière des Gonards, Versailles, Yvelines
- 1895 :
- Atelier Carpeaux, 39 boulevard Exelmans, Paris[1]
- École du Sacré-Cœur, 9 avenue de la Frillière, Paris (inscription comme monument historique par arrêté du 29 décembre 1983)[1]
- Sépulture Rouchdy Bey Pacha, cimetière des Gonards, Versailles, Yvelines
- Sépulture Obry-Jassedé, cimetière d’Issy-les-Moulineaux, Hauts-de-Seine
- Sépulture Giron, Mirel et Gaillard, cimetière du Montparnasse, Paris
- 1895-1898 :
- Castel Béranger, 16 rue Jean-de-La-Fontaine, Paris (classé comme monument historique par décret du 31 juillet 1992)[1]
- 1896 :
- Villa Berthe, 72 route de Montesson, Le Vésinet, Yvelines (inscription comme monument historique par arrêté du 11 décembre 1979)[1]
- Armurerie Coutolleau, 6 boulevard de Saumur (auj. boulevard du Maréchal-Foch), Angers, Maine-et-Loire (détruite vers 1929. La porte d'entrée, réapparue en 1989 à Drouot a été acquise par le musée d'Orsay)
- Théâtre de la Bodinière et salon de thé Melrose, 18 rue Saint-Lazare, Paris (détruits vers 1910)
- 1897 :
- Villa Lantillon, 72 route de Vaujours, Sevran, Seine-Saint-Denis (détruite)
- Porche d’une habitation, Exposition de la Céramique et des Arts du Feu, Paris (détruit)
- 1897-1898 :
- Propriété Roy (décoration intérieure) Les Gévrils, Dammarie-sur-Loing, Loiret (démontée)
- Sépulture Nelly Chaumier, cimetière de Bléré, Indre-et-Loire
- 1898 :
- Maison Coilliot, 14 rue Fleurus, Lille (classement comme monument historique par arrêté du 16 mars 1977 de la maison et du décor intérieur)[1]
- Hôtel Roy, 81 boulevard Suchet, Paris (détruit vers 1960)
- Villas Roucher, 9 et 9bis impasse Racine, hameau Boileau, Paris (transformées)
- 1898-1901 :
- Salle de concert Humbert de Romans, 60 rue Saint-Didier, Paris (détruite entre 1904 et 1905)
- 1899 :
- Villa La Bluette, 272 rue Pré-en-l’Isle, Hermanville-sur-Mer, Calvados (classement comme monument historique par arrête du 15 décembre 2005 de la totalité de la maison, des clôtures et portails et du sol de la parcelle. Inscription par arrêté du 15 décembre 2005 de la totalité de la remise-garage)[1]
- villa La Sapinière, 272 rue Pré-en-l’Isle, Hermanville-sur-mer[1]
- Castel Moderne dite également 'Villa Canivet', 18 avenue du parc de Beauveau-Craon (auj. avenue Alphonse-de-Neuville), Garches, Hauts-de-Seine (défigurée vers 1935 et en 2008)
- Sépulture de la famille Caillat, cimetière du Père-Lachaise, Paris
- 1899-1903:
- Castel Henriette, 46 rue des Binelles, Sèvres, Hauts-de-Seine (détruit en 1969)
- 1900 :
- Pavillon et magasin Déjardin, 10-12 impasse Boileau, Paris (détruits vers 1925)
- 1900-1913 :
- 1901 :
- Castel Eclipse, 1-3 rue de l’Assemblée-Nationale. Versailles, Yvelines (détruit)
- Entrepôts Nozal, 132 avenue de Paris (auj. avenue du Président-Wilson), La Plaine Saint-Denis, Seine-Saint-Denis (détruits vers 1965)
- Salle Humbert-de-Romans, Paris
- 1902-1906 :
- Hôtel Nozal, 52 rue du Ranelagh, Paris (détruit en 1957)
- Atelier Nozal, 12 avenue Perrichont-prolongée, Paris (détruit vers 1960)
- Monument commémoratif Paul Nozal, Le Tâtre, Charente
- 1903 :
- Castel Val, 4 rue des Meulières, Chaponval, Auvers-sur-Oise, Val-d’Oise (inscription comme monument historique par arrêté du 13 décembre 2006 de la villa, du jardin correspondant avec tous les éléments bâtis qu’il contient et la totalité du mur longeant la rue)[1]
- Pavillon « Le Style Guimard », exposition de l'Habitation 1903, Grand Palais, Paris (détruit)
- Villa La Surprise, 13 avenue des Dunes (auj. avenue du Maréchal-Foch), Cabourg, Calvados (détruite en 1944)
- 1904 :
- Castel d'Orgeval, 2 avenue de la Mare-Tambour, Villemoisson-sur-Orge, Essonne (inscription comme monument historique des façades et de la toiture par arrêté du 15 janvier 1975)[1]
- Immeuble Jassédé, 142 avenue de Versailles et 1 rue Lancret, Paris[2] (inscription par arrêté du 11 juillet 1984, des façades et toitures ainsi que les deux cages d’escalier et les entrées de l’immeuble)[1]
- 1905 :
- Coupe de jardin
- Hôtel Deron-Levent, 8 villa de la Réunion, Paris[1]
- 1906 :
- Villa Rose d'Avril, avenue de la Pépinière, Morsang-sur-Orge, Essonne (détruite)
- Villa Clair de Lune, 18 avenue du Muguet, Morsang-sur-Orge, Essonne (transformée)
- 1907 :
- Magasin Huin, Montrouge, Hauts-de-Seine (détruit ?)
- Chapelle Grundwaldt, cimetière de Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine
- 1909 :
- Chalet Blanc, 2 rue du Lycée, Sceaux (inscription par arrêté du 15 janvier 1975 des façades et toitures)[1]
- Immeuble Trémois, 11 rue François-Millet et rue Agar, Paris[1]
- Villa, 16 rue Jean-Doyen, Eaubonne, Val-d'Oise[1]
- 1909-1912 :
- Hôtel Guimard, 122 avenue Mozart, Paris (inscription comme monument historique par arrêté du 4 décembre 1964 de l’hôtel. Classement par arrêté du 17 juillet 1997 des façades et toitures et du vestibule d’entrée, y compris son escalier avec la rampe)[1]
- Ensemble immobilier Guimard, 17-19-21 rue Jean-de-La-Fontaine, 8-10 rue Agar et 43 rue Gros, Paris (inscription comme monument historique par arrêté du 15 septembre 1994)[1]
- 1910 :
- Hôtel Mezzara, 60 rue Jean-de-La-Fontaine, Paris (inscription comme monument historique par arrêté du 15 septembre 1994)[1]
- 1912 :
- Sépulture Deron-Levent, cimetière d’Auteuil, Paris
- 1913 :
- Synagogue de la rue Pavée, 10 rue Pavée, Paris (inscription comme monument historique par arrêté du 4 juillet 1989, de la totalité de la synagogue)[1]
- Villa Hemsy, 3 rue Crillon, Saint-Cloud, Hauts-de-Seine (transformée)[1]
- 1914 :
- Hôtel Nicolle-de-Montjoye, 7 rue Pierre-Ducreux (auj. rue René-Bazin), Paris (détruit)
- 1914-1919 :
- Immeuble de bureaux, 10 rue de Bretagne, Paris[1]
- 1920 :
- Surélévation de l’hôtel Barthélémy, 53 rue du Ranelagh, Paris (détruit)
- Monument commémoratif, Lycée Michelet, Vanves, Hauts-de-Seine
- 1921 :
- Monument commémoratif, Montiers-sur-Saulx, Meuse (détruit en 1974)
- 1922 :
- Garage Bastien, 34 rue Robert-Turquan, Paris (détruit)
- Hôtel particulier, 3 square Jasmin, Paris[1]
- Sépulture Albert Adès, cimetière du Montparnasse, Paris
- 1924 :
- Villa Flore, 120 avenue Mozart, Paris[1]
- 1925 :
- Mairie du village français, Exposition des arts décoratifs, Paris (détruite)
- Tombe au cimetière du village français. Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes, Paris (détruite)
- 1926 :
- Immeuble Guimard, 18 rue Henri-Heine, Paris[1]
- Immeuble Houyvet, 2 villa Flore, Paris
- 1927-1928 :
- Immeuble de rapport, 36-38 rue Greuze, Paris[1]
- 1930 :
- Villa La Guimardière, rue Le Nôtre, Vaucresson, Hauts-de-Seine (détruite)
Galerie
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Villa Berthe au Vésinet - Porche et porte d'entrée - 1896
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Maison Coilliot à Lille - 1900
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Hector Guimard - Détail de l'entrée de l'immeuble Jassedé - 1903
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Façade de la Synagogue de la rue Pavée, grise, ondulante, toute en lignes verticales
Voir aussi
Articles connexes
- Art nouveau à Paris
- Art nouveau
- Métro de Paris (édicule Guimard)
- Square-Victoria (métro de Montréal)
Publications
- Hector Guimard (préf. G.d'Hostingue), Le Castel Béranger, Librairie Rouam et Cie, Paris (14 rue du Helder), , 3 p., 32 cm x 44 cm ill. en coul. 65 planches (BNF 35826214) L'exemplaire de la BNF est un envoi de l'auteur à Maurice Barrès.
- Hector Guimard, Recueil. Cartes postales. Hector Guimard, formats divers (BNF 40439773) série de 24 cartes postales. Hector Guimard a utilisé la carte postale comme objet promotionnel. Une exposition leur fut consacrée durant l'été 2006 à l'hôtel Mezzara[3].
Bibliographie
- Georges Vigne (texte) et Felipe Ferré (photos), Hector Guimard, Paris, Charles Moreau, coll. « Livres d'Art », , 397 p., illustrations en noir et en couleurs, jaquette en couleurs ; 33 cm (ISBN 2-909458-12-1 et 978-2-909458-12-0, OCLC 634293031, BNF 39164183)
- Jean-Pierre Lyonnet, Bruno Dupont et Laurent Sully Jaulmes (préf. Roger-Henri Guerrand), Guimard perdu : Histoire d'une méprise, Paris, éditions Alternatives, , 128 p., broché avec rabats, illustrations en noir et en couleurs ; 27 × 25 cm (ISBN 2-86227-328-7 et 978-2-86227-328-0, OCLC 53330036, BNF 39085393, présentation en ligne)
- Frédéric Descouturelle, André Mignard et Michel Rodriguez (préf. Anne-Marie Idrac), Le Métropolitain d'Hector Guimard, Paris, Somogy éditions d'art, , 149 p. (ISBN 2-85056-669-1 et 978-2-85056-669-1, OCLC 54897805, BNF 39100845)
- Philippe Thiébaut (commissaire d'exposition) et Marie-Laure Crosnier Leconte, Guimard : Paris, Musée d'Orsay, 13 avril-26 juillet 1992, Lyon, Musée des arts décoratifs et des tissus, 25 septembre 1992-3 janvier 1993, Paris, Réunion des musées nationaux, , 1re éd., 451 p. (ISBN 2-7118-2329-6 et 978-2-7118-2329-1, OCLC 231860103, BNF 35512962) Catalogue d'exposition au musée d'Orsay et au musée des Tissus et des Arts décoratifs de Lyon en 1992-1993
- Frédéric Descouturelle, André Mignard et Michel Rodriguez, « Bonnes feuilles : Guimard, l'Art nouveau du métro », Historail, no 23, , p. 26-35
- Frédéric Descouturelle, André Mignard et Michel Rodriguez, Guimard, L'art nouveau du métro, Paris, La Vie du Rail, , 232 p. (ISBN 2918758493)
Liens externes
- Le Cercle Guimard - L'association pour la protection et la promotion de l'œuvre d'Hector Guimard
- Fontes d'art.org - Intégralité du catalogue de fontes d'art édité par Guimard à Saint-Dizier (45 planches).
- lartnouveau.com – Photos de réalisations d'Hector Guimard.
Références
- Ce qu'il reste de Guimard aujourd'hui, in Philippe Thiébaut, Guimard, l'Art nouveau, p. 122.
- « Immeuble Jassédé », notice no PA00086690, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Les cartes postales d'Hector Guimard. », sur Libération du 17 août 2006
- Hector Guimard
- Architecte français du XIXe siècle
- Architecte français du XXe siècle
- Architecte de l'Art nouveau
- Architecture dans le domaine public
- Designer français
- Designer de mobilier
- Artiste du métro de Montréal
- Élève de l'École nationale supérieure des arts décoratifs
- Élève de l'École nationale supérieure des beaux-arts
- Enseignant à l'École nationale supérieure des arts décoratifs
- Art nouveau en France
- Métro de Paris
- Naissance en mars 1867
- Naissance à Lyon
- Décès en mai 1942
- Décès à New York
- Décès à 75 ans