L'Haÿ-les-Roses

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L'Haÿ-les-Roses
L'Haÿ-les-Roses
Le pavillon normand de la
roseraie du Val-de-Marne.
Blason de L'Haÿ-les-Roses
Blason
L'Haÿ-les-Roses
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-de-Marne
(sous-préfecture)
Arrondissement L'Haÿ-les-Roses
(chef-lieu)
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
Maire
Mandat
Vincent Jeanbrun (LR-SL)
2020-2026
Code postal 94240
Code commune 94038
Démographie
Gentilé L'Haÿssien
Population
municipale
31 392 hab. (2021 en augmentation de 2,13 % par rapport à 2015)
Densité 8 049 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 46′ 45″ nord, 2° 20′ 14″ est
Altitude Min. 42 m
Max. 109 m
Superficie 3,90 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de L'Haÿ-les-Roses
(bureau centralisateur)
Législatives Septième circonscription
Localisation
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L'Haÿ-les-Roses
Liens
Site web lhaylesroses.fr

L'Haÿ-les-Roses (/laj lɛ ʁoz/[Note 1]) est une commune située dans la région Île-de-France, en France, dans la proche banlieue sud de Paris, à environ 5 km de la porte de Gentilly. Devenue sous-préfecture en 1972, la ville est ainsi un chef-lieu d'arrondissement du Val-de-Marne.

L'Haÿ-les-Roses est l'une des quatre communes françaises comportant un y tréma dans leur nom (avec Moÿ-de-l'Aisne, Faÿ-lès-Nemours et Aÿ-Champagne).

Ses habitants sont appelés les L'Haÿssiens.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de L'Haÿ-les-Roses est implantée dans l'ouest du département du Val-de-Marne. L'Haÿ-les-Roses est située dans le bassin parisien, pour moitié dans la vallée de la Bièvre et pour moitié sur le plateau de Longboyau.

Localisation de L'Haÿ-les-Roses dans le Val-de-Marne.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Elle se situe au-dessus de deux importants aquifères :

  • les sables de l'Albien qui, vers 600 m de profondeur, contiennent une eau légèrement ferrugineuse à une température d’environ 28 °C ;
  • un aquifère profond, dans le Dogger (vers 2 000 m de profondeur), présente une eau très chargée en sels et à une température de 70 °C.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

L'Haÿ-les-Roses est parcourue par la Bièvre qui avait été recouverte au début des années 1950 dans sa partie nord à partir de Fresnes et dès 1910, en aval de l'ancien moulin jusqu'à Cachan. En 2019, la rivière est encore enterrée sur une longueur d’une centaine de mètres au nord du « parc des prés de la Bièvre », sous les jardins de pavillons privés puis sous l’avenue Victor Hugo. En revanche, elle a été remise au jour en 2016 sur 600 m dans le parc « La Fontaine », le long de l’avenue Flouquet.

En aval du parc La Fontaine, dans le « parc de la Bièvre », le bras vif, bief artificiel qui alimentait un moulin, est encore enterré en 2019. Son parcours est cependant matérialisé par un dallage jusqu’à l’avenue Larroumès à côté de l’ancien moulin, actuellement centre municipal d’accueil. À l’emplacement de ce parc, un bras mort à l’ouest se séparait du bras vif.

La Bièvre, enterrée depuis 1910 le long de l’avenue Henri-Barbusse, recevait sur sa rive gauche, à l’angle de la rue de la Cosarde, un petit affluent : le ru de Blagis ou ruisseau de la Fontaine du Moulin, qui prenait sa source au Plessis-Robinson[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 642 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Choisy-le-Roi à 5 km à vol d'oiseau[5], est de 12,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 607,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Statistiques 1991-2020 et records CHOISY-LE-ROI (94) - alt : 34m, lat : 48°45'35"N, lon : 2°25'04"E
Records établis sur la période du 01-01-1988 au 31-12-2021
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,8 2,7 4,8 7,3 10,7 13,9 15,8 15,6 12,5 9,2 5,6 3,3 8,7
Température moyenne (°C) 5,3 5,8 8,8 12,1 15,6 18,9 21 20,9 17,2 12,9 8,4 5,7 12,7
Température maximale moyenne (°C) 7,7 8,9 12,8 16,9 20,5 23,8 26,2 26,2 21,9 16,6 11,1 8,1 16,7
Record de froid (°C)
date du record
−11,5
01.01.1997
−9,5
07.02.1991
−7
02.03.05
−1
14.04.19
1
07.05.1997
6
07.06.05
8
11.07.1993
7,5
28.08.1998
4
30.09.1995
−1
24.10.03
−7
24.11.1998
−8
31.12.1996
−11,5
1997
Record de chaleur (°C)
date du record
16
12.01.04
21,2
27.02.19
26,2
31.03.21
29,6
18.04.18
33,3
27.05.05
37,5
27.06.11
41,7
25.07.19
40,5
12.08.03
35,3
14.09.20
28,9
03.10.11
21
08.11.15
17
16.12.1989
41,7
2019
Précipitations (mm) 49,5 43,3 43,3 44,7 58,6 54,5 53 52,5 43,2 51,6 52,7 60,3 607,2
Source : « Fiche 94022001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

À une distance de l’ordre de 5 km du sud de Paris, la commune est desservie à l’ouest par l’ancienne nationale 20 depuis la porte d’Orléans, devenue départementale 920, à l’est par l’autoroute A6 : branche A6a depuis la porte d’Orléans, branche A6b depuis la porte d’Italie.

Pistes cyclables[modifier | modifier le code]

Transports en commun[modifier | modifier le code]

La ville de L’Haÿ-les-Roses est traversée par la ligne 7 du tramway d'Île-de-France et, à partir de 2024 par la ligne 14 du métro de Paris à la station L'Haÿ-les-Roses. Huit lignes du réseau de bus RATP de deux lignes du réseau de bus Valouette desservent la commune.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

L'Haÿ-les-Roses est une commune urbaine car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[12] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14].

Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[15],[16].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

L'Haÿ-les-Roses est constituée de six quartiers : Blondeaux, Centre, Jardin parisien, Lallier, Vallée-aux-renards, Petit Robinson.

Logement[modifier | modifier le code]

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

L'Haÿ-les-Roses s'est engagée dans une politique de développement durable en lançant la démarche « Agenda 21 »[17], consistant entre autres à faire revivre les activités autour de la brique et des matériaux naturels jadis extraits de ses carrières, bons isolants thermiques[réf. souhaitée], comme en témoigne le nouvel hôtel de ville.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Panneau d'entrée.

Le toponyme vient d'un nom de domaine gallo-roman Laiacum (795), Lagiacum (829) « domaine de Laius »[18], qui évolue régulièrement en Lay /laj/ puis est écrit L'Haÿ avec déglutination d'un article inexactement supposé.

C'est en 1914 que L'Haÿ obtient de devenir « L'Haÿ-les-Roses », honorant ainsi la notoriété de sa roseraie créée par Jules Gravereaux entre 1892 et 1894. Après vote du conseil municipal en date du (qui dénonce une homophonie avec la commune de Lagny, distante d'une cinquantaine de kilomètres, qui deviendra Lagny-sur-Marne en 1971), un décret présidentiel est signé le . Le président Raymond Poincaré et Jules Gravereaux étaient amis, ce qui fait qu'on ne sait pas qui du maire, du rhodologue ou du président a eu l'initiative de ce changement de nom, qui intervient pour le vingtième anniversaire de la roseraie. Le délai entre la décision du conseil municipal et le décret peut être expliqué par le fait que les rosiers florissant en mai, l'événement aurait été organisé début mai[19]. Raymond Poincaré en fit également sa demeure en 1921 qu'il conserva jusqu´à son décès[réf. nécessaire].

Histoire[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

Le plus ancien document concernant les terres de Laiacum est une charte de Charlemagne datée de 798 et affirmant les droits de l’Église de Paris sur ce lieu. La légende ecclésiastique locale affirme que ces droits remonteraient à Clovis Ier, roi des Francs converti au christianisme après la fin de l’Empire romain d'Occident. Clovis aurait distribué une partie importante des terres de l’actuelle banlieue parisienne, dont le domaine de Laiacum, à l’Église de Paris.

Sous Inchadus (810-831), successeur d'Erchanrade Ier, eut lieu le le huitième concile de Paris où il fut décidé que Lay dépendrait de Saint-Germain-des-Prés.

L’expansion en France du domaine royal au détriment des pouvoirs nobiliaires et ecclésiastiques empêche ceux-ci de constituer des États comme dans le « Saint-Empire » germanique et, au XIIe siècle, Lay passe du domaine de l’Église à celui du Roi. Au cours des siècles, le petit village de Lay se développe à partir de la rue des Tournelles, la plus ancienne de la commune. Les rois de France y font parfois escale lors de leurs fréquents voyages entre Paris et Orléans (leur nuitées étant à Dourdan et Étampes).

Époque moderne[modifier | modifier le code]

L'édit du réunit en une seule municipalité les paroisses de Chevilly et Lay. Le , un cahier de doléances commun est rédigé pour les deux paroisses. Si la loi du crée les communes, ce n’est que le que les deux anciennes paroisses sont érigées en communes distinctes.

Durant le siège de Paris et plus particulièrement le , l'Haÿ sera l'enjeu d'un combat de diversion dans le cadre de la grande attaque de Champigny.

Le , Nestor Makhno réunit un congrès international anarchiste dans la ville. L'ensemble des participants sera arrêté par la police[20].

La commune participe à l'essor industriel de la région parisienne en développant de petites fabriques liées à la nature argileuse de son sol : plâtrières, carrières et briquèteries qui employèrent plusieurs centaines de personnes jusque dans les années 1950. Durant les « Trente Glorieuses », elle voit s'élever, notamment sur le plateau du Longboyau, des cités ouvrières dévolues principalement aux employés des PTT, comme dans la commune voisine de Chevilly.

En 2005, la commune est le théâtre de l'incendie criminel d'une tour HLM, qui fit 18 morts dans la nuit du 3 au [21].

Le , la commune attire l'attention des médias français et internationaux (jusqu'en Nouvelle-Zélande[22]) lors des émeutes consécutives à la mort de Nahel Merzouk avec l'attaque du domicile du maire Vincent Jeanbrun[23].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Antérieurement à la loi du [24], la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-de-Marne et, depuis 1972, à son arrondissement de L'Haÿ-les-Roses, dont elle est le chef-lieu, après un transfert administratif effectif au .

Elle faisait partie de 1801 à 1967 du canton de Villejuif. Lors de la mise en place, elle devient en 1967 le chef-lieu du canton de L'Haÿ-les-Roses[25]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune était membre de la communauté d'agglomération de Val de Bièvre, créée en 2000.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[26].

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées.

La commune fait donc également partie depuis le de l'établissement public territorial Grand-Orly Seine Bièvre, créé par décret du [27], qui succède à l'ex-communauté d'agglomération de Val de Bièvre.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Onze maires se sont succédé à L'Haÿ-les-Roses depuis la Libération :

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1800 1815 Jean Boudet    
1815 1816 Jacques François Claude Guignard    
1816 1821 Charlemagne René Victor
Despreaux (de) Saint Sauveur
   
1821 1829 Henri Frédéric Muller    
1829 1851 Pierre Bronzac    
1851 1864 Michel-Eugène Chevreul   Chimiste, directeur de la manufacture des Gobelins
1864 1865 Jean-Baptiste Flouquet    
1865 1876 Norbert Irénée Hache    
1876 1888 Eugène Savornin    
1888 1896 Nicolas Louis Barrué    
1896 1899 Léon Rameau    
1899 1900 Paul André Le Père    
1900 1925 Frédéric Marie Bernhard    
1925 1927 Albert Henri Parienty    
1927 1935 Louis Pasquier SFIO puis PRS  
1935 1939 Raymond Baudin PCF  
1939 1940 Joseph Ismaël Boisseau    
1940 1944 Gilbert Mathé    
1944 1945 Roger Jean Couvidou    
mai 1945 1947 Raymond Baudin PCF  
1947 1952 Fernand André Alexis Chapotot    
1952 1953 Jules Nouel    
1953 1954 Raymond Baudin PCF Conseiller général de la Seine (1953 → 1955)
1954 mars 1965 Jean-Marie Ducrot SFIO  
mars 1965 12 juin 1989[28] Pierre Tabanou SFIOPS Député du Val de Marne (2e puis 12e circ.) (1981 → 1986 et 1988 → 1999)
Conseiller général de L'Haÿ-les-Roses (1967 → 1982)
Décédé en fonction
juillet 1989[28] septembre 1992 Marc Méchain[29] PS Enseignant
Conseiller général de L'Haÿ-les-Roses (1982 → 1994)
Démissionnaire
septembre 1992 octobre 2012[30],[31] Patrick Sève PS Député du Val-de-Marne (12e circ.) (1989 → 1993 et 1997 → 2002)
Conseiller général de L'Haÿ-les-Roses (1994 → 1997)
Vice-Président du Conseil Général (1994 → 1997)
Démissionnaire[32]
octobre 2012 mars 2014 Pierre Coilbault PS Conseiller général de L'Haÿ-les-Roses (2008 → 2015)
Vice-président du conseil général[Quand ?]
mars 2014[33],[34] En cours
(au 29 juin 2021)
Vincent Jeanbrun LR et SL[35] Assistant parlementaire
Conseiller régional (2015 →)
Conseiller départemental de L'Haÿ-les-Roses (2015 → 2016[36])

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

En adoptant des démarches d'Agenda 21, la commune tente de mettre en pratique une politique de développement durable[17].

Une centrale photovoltaïque de 11 800 m2 est installée en 2017 sur le réservoir de l'usine de production d'eau potable d’Eau de Paris. C’est alors la plus grande centrale photovoltaïque d’Île-de-France, capable d'alimenter 500 logements par an[37].

Depuis 1985, L’Haÿ-les-Roses, Chevilly-Larue et Villejuif (Val-de-Marne) sont regroupés dans le plus grand réseau de chaleur géothermique d'Europe (en 2015) qui dessert environ 45 000 habitants (19 200 équivalents-logements). Des visites sont organisées pour les particuliers et les groupes. L'eau est puisée dans un aquifère profond, le Dogger (−2 000 m, 70 °C), bien en dessous de l'aquifère des puits artésiens de Paris (- 600 m, 30 °C) du XIXe siècle.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[38],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 31 392 habitants[Note 5], en augmentation de 2,13 % par rapport à 2015 (Val-de-Marne : +3,13 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
331331336357360407416477481
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
526585645607671609661760816
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0111 1411 3152 2024 0946 3697 7078 01610 278
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
17 96824 35231 41229 56829 74629 66030 42830 57431 189
2021 - - - - - - - -
31 392--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Répartition de la population[Quand ?] :

0 - 19 ans : 25 %
20 - 59 ans : 56 % (20 à 39 ans : 28,41 % et de 40 à 59 ans : 27,19 %)
60 ans et plus : 19 % (60 à 74 ans : 13,49 % et 75 et plus : 5,86 %).

Enseignement[modifier | modifier le code]

Il y a plusieurs écoles à L'Haÿ-les-Roses, correspondant chacune à un nom de quartier : l'école du Centre, l'école des Blondeaux, l'école de la Vallée-aux-Renards, Lallier, le Jardin Parisien (communément appelé JP). Chaque école est séparée en deux parties (A et B).

L'Haÿ-les-Roses possède deux collèges : le collège Pierre de Ronsard dont dépendent les habitants du Petit-Robinson, de la Vallée-aux-Renards, des Blondeaux et d'une partie du Centre, et le collège Eugène Chevreul, dont dépendent les habitants de Lallier, du Jardin Parisien et d'une autre partie du Centre.

L'Haÿ-les-Roses ne possède pas de lycée mais les élèves de la ville sont répartis sur les lycées de secteur suivants : Lycée polyvalent Pauline Roland à Chevilly-Larue ; Lycée Frédéric Mistral à Fresnes, Lycée de Cachan (anciennement Maximilien Sorre) à Cachan.

Cultes[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Léonard.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 35 459 euros, ce qui plaçait L'Haÿ-les-Roses au 6 053e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[42].

Emploi[modifier | modifier le code]

On comptabilise[Quand ?] 5 523 personnes employées sur différents sites de la ville.

  • Nombre d'actifs : 14 552
  • Nombre de femmes actives : 47,2 % de la population active
  • Nombre d'habitants par logement : 2,62
  • Nombre de ménages ayant au moins une automobile : 81,3 %

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

  • Le siège du site Actumonde se situe à L'haÿ-les-Roses.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

  • Les espaces verts représentent environ quarante hectares de la ville[43].

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

L'Haÿ-les-Roses possède un auditorium appelé « Espace Dispan De Floran », différentes salles d'activités comme au Moulin de la Bièvre.


L'Haÿ-les-Roses dispose également d'un cinéma appelé "La Tournelle", salle mono-écran possédant les labels "art et essai" et "jeune public".

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Blason de l'Haÿ-les-Roses

Les armes de l'Haÿ-les-Roses se blasonnent ainsi :

D'or aux huit roses de gueules mis en orle et boutonnées d'argent[45].

La devise de L'Haÿ-les-Roses est « In Pace Bellisque Resplendei »[46], c’est-à-dire « Se distingue dans la paix comme dans la guerre ».

Elle synthétise l'histoire communale : la guerre de 1870 et le renom fourni par la Roseraie.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Prononciation en français standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  2. La Bièvre Tome II La banlieue de Paris, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, , 128 p. (ISBN 2-84253-946-X), p. 47.
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