Haras royaux du roi de France

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Il semble que ce soit à propos de la Normandie qu’on découvrira les premières mentions du Haras du Roi (Harasium Regis) selon la terminologie qui s’est développée dans les contrées angle-normandes à la fin du siècle précédent. Ces haras royaux, suivant la pratique d’élevage constatée dès le début de l’âge féodal, furent établis en forêt ou dans des lieux boisés, dont certains cantons furent défrichés pour y créer les enclos nécessaires au pacage. Les besoins en chevaux allaient être croissants, il fallait pourvoir au restor (remplacement) des chevaux, tués ou pris par l’ennemi, qui avaient pu être amenés par des vassaux, quand ils prolongeaient le temps coutumier de l’ost (de quarante jours).

Haras royal de la Feuillie

Le premier haras royal est celui de La Feuillie (Normandie). D'après les comptes royaux de 1324 et 1335, l’effectif regroupe deux étalons, une quarantaine de poulinières, et environ autant de poulains. A Pâques 1325, sous Charles IV, on a la mention de 80 charretées de foin et des céréales. Le responsable du haras de La Feuillie est baptisé « Harechier ».

Haras royal du Breuil

Situé à Domfront (Normandie). C'est en 1338 que l'on trouve pour la première fois la trace de ce haras.