Habib Pacha es-Saad
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| Habib Pacha es-Saad حبيب باشا السعد | |
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| Fonctions | |
|---|---|
| Président de la République libanaise | |
| – (1 an, 11 mois et 21 jours) |
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| Président du Conseil | Abdallah Beyhum |
| Prédécesseur | Privat-Antoine Aubouard (intérim) Charles Debbas |
| Successeur | Émile Eddé |
| Président du Conseil des ministres du Liban | |
| – (8 mois et 29 jours) |
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| Président | Émile Eddé |
| Prédécesseur | Béchara el-Khoury |
| Successeur | Béchara el-Khoury |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Ain Traz (Empire ottoman) |
| Date de décès | |
| Lieu de décès | Beyrouth (Grand Liban) |
| Sépulture | Cimetière Ra's al Nab |
| Nationalité | Libanaise |
| Parti politique | Comité union et progrès |
| Diplômé de | Université Saint-Joseph de Beyrouth |
| Religion | Chrétien maronite |
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| Présidents du Conseil des ministres libanais Présidents de la République libanaise |
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Habib Pacha El-Saad (1867-1942) était un homme d'État libanais de rite maronite.
Biographie[modifier | modifier le code]
Gouverneur du mont Liban de 1918 à 1920, il sera l'un des principaux artisans de la création du Grand Liban (1920). Il forma par décret () une délégation chargée de se rendre à paris pour réclamer l’élargissement des frontières du mont Liban et son indépendance.
Habib Bacha al-Saad démissionne de la Commission formée par le général Gouraud pour la rédaction du futur statut du Grand Liban, lorsque la France impose en 1920 le principe de soumettre le Liban au pouvoir d'un Haut Commissaire français, « comme si nous étions [pour la France] une de ses colonies»[1].
Premier ministre du Liban du au , il est nommé président, sous le mandat français, du au . Sous son mandat, le gouvernement décide la réduction des tarifs douaniers, et la reforme de la constitution. Il meurt en 1942 à l'âge de 75 ans.
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Carla Eddé, « Genèse de l’État libanais (1918-1920) Difficile apprentissage des dissensions et des négociations «nationales» », Travaux et Jours, no 96, , p. 21–43 (ISSN 0041-1930, lire en ligne, consulté le )
