HVC (partie du cerveau des oiseaux)

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Système d'apprentissage du son dans l'AVC, chez l'oiseau[1].

L' hyperstriatum ventral, pars caudalis (HVc), ou high vocal center (haut centre vocal), officiellement appelé HVC, est un noyau situé dans le cerveau des passériformes nécessaire à l'éducation et à la production du chant des oiseaux. Il est situé dans la partie latérale du nidopallium (en) caudal et est responsable de la vocalisation des oiseaux

Deux des classes d'oiseaux qui apprennent à émettre des sons chantés, les colibris et les perroquets, semblent avoir des structures cérébrales similaires à celle de l'HVC des passériformes. Étant donné que ces trois différentes classes dérivent indépendamment de la même capacité génétique à apprendre le chant, ces similarités figurent comme un parfait exemple d'homoplasie.

Nom[modifier | modifier le code]

L'HVC a d'abord été appelé hyperstriatum ventrale, pars caudalis (HVc)[2]. Certains chercheurs[Qui ?] l'ont ensuite rapproché du high vocal center, en raison de son rôle important dans l'apprentissage du chant[réf. souhaitée]. Lorsque la nomenclature du cerveau de l'oiseau a officiellement été revisitée en 2004[3], ces noms ont officiellement été abandonnés[4]. L'HVC devient alors le nom officiel de cette région du cerveau de l'oiseau et tout autre terme servant à la désigner devient désuète[5],[6].

Anatomie[modifier | modifier le code]

L'HVC est situé dans le nidopallium (en) (partie frontale du cerveau). Il est lié à la voie motrice du son de l'oiseau via le robuste noyau de l'arcopallium (RA) et à la voie prosencéphale via les ganglions de la base[1]. Il perçoit la décharge corollaire au moyen du noyau sous-thalamique et entre en contact avec le système auditif grâce à des projections d'une partie du cerveau appelée le mésopallium caudo-latéral (CMM) depuis le nucleus interfacialis (NIf)[7]. Trois classes fonctionnelles de neurones, chacune distinguées par des propriétés anatomiques et physiologiques, ont pu être identifiées dans l'HVC : les interneurones, les cellules de projection-RA(HVCRA), et les cellules de projection-X (HVCX)[7].

Voir plus[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) Fernando Nottebohm, « The Neural basis of birdsong », PLoS Biology, vol. 3, no 5,‎ , e164 (DOI 10.1371/journal.pbio.0030164, lire en ligne, consulté le ).
  2. (en) Fernando Nottebohm et Arthur P. Arnold, « Sexual dimorphism in vocal control areas of the songbird brain », Science, vol. 194, no 4261,‎ , p. 211-213 (DOI 10.1126/science.959852, résumé).
  3. (en) Anton Reiner, David J. Perkel, Claudio V. Mello et Erich D. Jarvis, « Songbirds and the revised avian brain nomenclature », Annals of the New York Academy of Sciences, vol. 1016 « Behavioral Neurobiology of Birdsong »,‎ , p. 77-108 (DOI 10.1196/annals.1298.013, lire en ligne, consulté le ).
  4. « Table 4. New Terminology for Neostriatum », sur AvianBrain.org (consulté le )
  5. (en) Marc Naguib et Katharina Riebel, « Birdsong: a key model in animal communication », dans Keith Brown (Éd.), Encyclopedia of language & linguistics, , 2e éd., 9000 p. (ISBN 978-0-08-044854-1, DOI 10.1016/B0-08-044854-2/00830-0).
  6. (en) « The amazing bird brain », sur Avian Enrichment (consulté le ).
  7. a et b (en) Richard Mooney, « Neurobiology of song learning », Current Opinion in Neurobiology, vol. 19, no 6,‎ , p. 654-660 (DOI 10.1016/j.conb.2009.10.004, lire en ligne, consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]