Héléades

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Les héléades sont dans la mythologie grecque des naïades d'eau douce trouvées dans les marais et marécages[1],[2].

Étymologie[modifier | modifier le code]

Leur nom vient du latin et du grec ancien ἑλειονόμος / heleionómos dont le pluriel est ἑλειονόμοι / heleionómoi , « qui vit (littéralement qui paît) dans les marais ou les marécages »[3], terme utilisé en parlant des nymphes[4]. Ce terme, heleionómoi, est formé à partir de l'adjectif ἕλειος / héleios,« de marais » (qui dérive lui même du nom ἕλος / hélos, « bas-fond, lieu humide et marécageux ») et du verbe νέμω / némō, « faire paître un troupeau »[5].

Mythe[modifier | modifier le code]

Bien que l'on connaisse leur existence dans la mythologie, peu de textes les mentionnent. Dans les œuvres d'art s'inspirant de la mythologie gréco-romaine, les déesses des marais sont souvent décrites plus largement comme des nymphes, et non spécifiquement des héléades[réf. nécessaire].

Elles sont principalement connues pour attirer dans les marais les jeunes hommes grâce à leur charme et les voyageurs en prenant la forme d'un proche[6].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Theresa Bane, Encyclopedia of Fairies in World Folklore and Mythology, McFarland, (ISBN 978-0-7864-7111-9, lire en ligne)
  2. (en) Robert E. Bell, Women of classical mythology: a biographical dictionary, , p. 316
  3. Anatole Bailly ; 2020 : Hugo Chávez, Gérard Gréco, André Charbonnet, Mark De Wilde, Bernard Maréchal & contributeurs, « Le Bailly », (consulté le ).
  4. Anatole Bailly, « Dictionnaire grec-français Bailly en ligne »
  5. Anatole Bailly, « Dictionnaire grec-français Bailly en ligne »
  6. (en) Andreas N. Angelakis, Larry W. Mays, Demetris Koutsoyiannis et Nikos Mamassis, Evolution of water supply through the millennia, IWA Publishing, , 585 p. (ISBN 9781843395409 et 9781780401041, lire en ligne), chap. 1.5.3 (« Nymphs »), p. 9