Hélène de Troie (film, 1956)

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Hélène de Troie
Description de cette image, également commentée ci-après
Les Amours de Pâris et Hélène
Détail du tableau de David
(1788, Musée du Louvre)
Titre original Helen of Troy
Réalisation Robert Wise
Raoul Walsh (seconde équipe)
Scénario John Twist
Hugh Gray
N. Richard Nash d’après L'Iliade d’Homère
Acteurs principaux
Sociétés de production Warner Bros. Pictures
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau de l'Italie Italie
Genre Péplum
Mythologie grecque
Durée 114 min
Sortie 1956

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Hélène de Troie (titre original anglais : Helen of Troy ; titre italien : Elena di Troia) est un film américano-italien réalisé par Robert Wise, sorti en 1956.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Le prince troyen Pâris quitte son royaume pour porter un message de paix au roi Ménélas de Sparte. Mais, lors d'une tempête, le mât de son navire se brise et l'entraîne en tombant dans les flots. Pâris échoue sur une plage de la côte grecqueHélène, la femme de Ménélas, le trouve à bout de force. Elle le soigne en secret et ils ne tardent pas à tomber amoureux. Avant de rencontrer Ménélas, Pâris doit se plier aux coutumes et affronter Ajax dans un combat singulier dont il sort brillamment vainqueur. Ménélas voit aussitôt en lui un dangereux adversaire doublé d'un grand rival et le fait emprisonner. Hélène, surprise alors qu'elle préparait l'évasion de son amant, s'enfuit avec lui à Troie. Sa trahison, outre qu'elle bafoue Ménélas, déclenche immédiatement un énorme mouvement offensif des Grecs qui s'embarquent pour aller attaquer Troie.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Casting[modifier | modifier le code]

  • Brigitte Bardot[1] : « Je finis par décrocher un rôle dans un film américain, Hélène de Troie, avec Rossana Podesta. Je devais jouer son esclave. Mon anglais était minable et mon trac formidable. Le jour des essais, il y avait 80 candidates. J’appris mon rôle sur le bout des doigts, je ne savais même pas ce que je disais, mais je le disais avec tant d’assurance que je fus choisie. Sans le savoir, j’avais mis mon petit doigt dans le grand engrenage des superproductions américaines. Là, on ne plaisante pas ! J’apprenais, avec beaucoup de mal, la discipline et l’anglais. Étant allergique aux deux, je considérais ce film comme une sorte de service militaire ! […] Les américains étaient charmants, mais pourquoi fallait-il se lever à 5 heures pour commencer à tourner à 9 ? Ma philosophie du travail les amusait, ils étaient ravis de la petite « French girl » et s’en furent le dire par-delà le grand océan. »

Tournage[modifier | modifier le code]

Accueil[modifier | modifier le code]

Variety[3],[4] écrit que « ce nouveau récit de la légende homérique, entièrement tourné en Italie, use du CinemaScope avec prodigalité. Warner Bros. et le réalisateur Robert Wise ont accumulé les dépenses en armée grecque et siège de Troie. […] Comme souvent dans les péplums, l’interprétation est parfois guindée. Warner réunit deux inconnus, Rossana Podesta, une exquise beauté italienne, et Jacques Sernas, un musculeux et beau Français. Ils correspondent visuellement tous les deux à leurs rôles », tandis que Bosley Crowther note dans The New York Times[5],[4] « toutes les techniques de guerres antiques développées et affinées à Hollywood sont admirablement et bruyamment restituées grâce à des dépenses supplémentaires italiennes. […] Mais l’intrigue dramatique est complètement perdue ou totalement desservie par la banalité du scénario, la maladresse des dialogues anglais, et des clichés inexcusables. […] Dans le rôle d’Hélène, Rossana Podesta est assez éblouissante, c’est vrai, mais son émotivité et les expressions de son visage sont celles d’une figurante. De même, le jeune Jacques Sernas est un Pâris vif et beau, mais son expressivité est d’une nuance juste au-dessus de zéro. »

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Extrait de ses mémoires Initiales BB, Éditions Grasset, Paris, 1996, p. 101 et 102 (ISBN 2-246-52601-9).
  2. a et b Source : The TCM Movie Database États-Unis.
  3. Extrait de la critique publiée le .
  4. a et b Traduction libre de l’anglais par l’éditeur.
  5. Extrait de sa critique publiée le .

Liens externes[modifier | modifier le code]