Hélène Feillet

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Hélène Feillet
Hélène Feillet, peinte par sa sœur Blanche Feillet.
Naissance
Décès
Période d'activité
Nom de naissance
Joséphine Jeanne Hélène FeilletVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Lieux de travail
Père
Fratrie

Joséphine Jeanne Hélène Feillet, née en 1811 à Paris et morte le à Biarritz[1], est une artiste peintre et lithographe française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et formation[modifier | modifier le code]

Arrivée à Bayonne du duc et de la duchesse d'Orléans en 1839, peinture d'Hélène Feillet.

Hélène Feillet est la fille de l'artiste Pierre Jacques Feillet[N 1] et de Hélène Pernotin.

Née à Paris, elle apprend le dessin et la peinture auprès de son père et d'Ary Scheffer. Après un séjour de plusieurs années à Madrid, la famille s'installe en 1834 à Bayonne.

Œuvre picturale[modifier | modifier le code]

Peintre accomplie, Hélène Feuillet laisse des portraits, des paysages, des scènes historiques et de nombreuses représentations régionalistes (bibliothèque municipale de Toulouse, musée de la Marine du Mans). Son Arrivée à Bayonne du duc et de la duchesse d'Orléans (1842) est une commande du ministère de l'Intérieur.

Elle expose régulièrement au Salon à partir de 1836 et expose à Londres en 1855.

Hélène Feillet lithographe[modifier | modifier le code]

À partir de 1835, l'artiste fournit des lithographies pour la revue espagnole El Artista. Elle illustre ensuite des albums sur le Pays basque, comme l'ouvrage de Félix Morel, (Bayonne, vues historiques et descriptives). Elle travaille également pour les publications de Charles-Henri Hennebutte, l'époux de sa sœur Blanche Feillet, également lithographe (Album des deux frontières, Guide du voyageur de Bayonne à Saint-Sébastien).

Entre 1850 et 1870, elle illustre également des manuels scientifiques.

Elle vit un temps à deux adresses : l'une à Paris, 2 rue d'Enfer, et l'autre à Bayonne, rue de la Galuperie. Elle voyage à plusieurs reprises en Espagne et en Angleterre.

Hélène Feillet meurt le à la villa Léonard, rue de l'Industrie, à Biarritz. Une rue porte son nom à Bayonne.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Pierre Jacques Feillet est un ancien membre des chasseurs de la garde impériale. Grièvement blessé à Saint-Dizier, il quitte l'armée et étudie la peinture à Paris à partir de 1814 avec Pernotin puis Girodet. Il épouse la fille de son maître, Hélène Pernotin, et se consacre a la lithographie (manuel d'anatomie de Jules Cloquet, idem pour Cuvier, lithographie des tableaux du Prado à Madrid). En 1834, il prend la direction de l'école de dessin de Bayonne. Il meurt en 1855 à Anglet dans la maison Daguerre, dans le quartier de Brindos. Hélène vend cette maison en 1876 à la vicomtesse de Vauréal. Pierre Feillet et Hélène Pernotin ont trois enfants : Hélène Joséphine Madeleine, célibataire (sujet de cet article), Blanche, épouse de Charles Hennebutte, lithographe, et Armand Léon, professeur à Paris.

Références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Émile Bellier de La Chavignerie, Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours : architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, vol. 1, librairie Renouard, 1882-1885, p. 542.
  • Gilbert Desport, Répertoire des peintres et sculpteurs du Pays basque, Biarritz, Atlantica, .
  • Henri Jeanpierre, « Un peintre romantique bayonnais, Hélène Feillet », Bulletin de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Bayonne, no 105,‎ , p. 187-216.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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