Génolhac

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Génolhac
Génolhac
Clocher-mur de l'église de Génolhac.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Alès
Intercommunalité Communauté de communes des Hautes Cévennes
Maire
Mandat
Georges Besse-Desmoulières
2014-2020
Code postal 30450
Code commune 30130
Démographie
Population
municipale
854 hab. (2014)
Densité 49 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 21′ 02″ nord, 3° 57′ 00″ est
Altitude Min. 293 m
Max. 1 416 m
Superficie 17,30 km2
Élections
Départementales Génolhac
(chef-lieu)
Localisation
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Génolhac

Génolhac (prononciation traditionnelle API : [ʒenɔjac] « géno-yac ») est une commune française située dans le département du Gard, en région Languedoc-Roussillon. Ses habitants sont les Génolhacois. C'est le chef-lieu d'un canton comprenant 11 communes.

Géographie

Situation

Génolhac est située à la limite des départements du Gard et de la Lozère, dans la zone centrale du Parc national des Cévennes[1]. L'altitude moyenne de la commune est de 500 mètres. Son point culminant est le belvédère des Bouzèdes (1 232 mètres), au bord du plateau de Lozère.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Génolhac
Concoules
Vialas (Lozère) Génolhac Sénéchas
Chamborigaud Chambon

Cours d'eau

  • L' Amalet, ruisseau de 6 km environ, prend sa source à Concoules, à 732 mètres d'altitude, puis traverse la commune pour se jeter dans l'Homol à Sénéchas. Son lit fixe une bonne partie de la frontière communale Nord et Est avec les communes de Concoules et Sénéchas.
  • L' Homol, ruisseau de 21 km environ, affluent de la Cèze, elle-même affluent du Rhône, entre dans la commune par Vialas, la traverse sur une longueur de 8,6 km pour atteindre Chambon.
  • Le Luech, rivière de 31,5 km environ, affluent de la Cèze, entre dans la commune par Vialas, la traverse sur une longueur de 3,2 km et en sort au Pont-de-Rastel où elle atteint Chamborigaud.

Géologie

On trouve à Génolhac des formations métamorphiques et du granite post-tectonique du mont Lozère. Les roches sont riches en silice et en alumine mais pauvres en potasse. Les matériaux ont subi les actions du froid quaternaire qui ont façonné les pentes et donné naissance aux alluvions des fonds de vallées.

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Toponymie

Attestations anciennes

  • 1169 : Junilhacum - castrum de Junilhaco (généalogie des Châteauneuf-Randon)
  • 1176 : Ginolacum (cartulaire de Franquevaux)
  • 1199 : Castrum de Genouillac (Gallia Christiana, t.VI, p. 622)
  • 1243 : Genoillaicum (cartulaire de Franquevaux)
  • 1280 : Genolhacum (généalogie des Châteauneuf-Randon)
  • 1345 : Parrochia de Genulhaco (cartulaire de la seigneurie d'Alais)
  • 1376 : paroisse de Guinoac (cartulaire de la seigneurie d'Alais)
  • 1384 : Junilhacum (dénombrement de la sénéchaussée)
  • 1426 : J. de Jinoliaco (bulletin de la société de Mende)
  • 1433 : Genolhac
  • 1434 : Ginolhac
  • 1715 : Genouillac (carte du diocèse d'Uzès)
  • 1721 : Genolhac (bulletin de la société de Mende)

Étymologie

La plus ancienne mention connue du toponyme apparaît dans une source écrite remontant à 1169 : Junilhacum, castrum de Junilhaco (actes extraits de la généalogie des Châteauneuf-Randon, citée par l'abbé Nicolas[2]).

Au vu des formes anciennes du nom et au delà des hypothèses livrées par l'abbé Nicolas en 1895, on peut aujourd'hui raisonnablement décomposer le mot en un gentilice romain (porté par un autochtone) Genilius, doté du suffixe -acum, latinisé du gaulois *-āko et très souvent utilisé par les Gallo-romains pour désigner des domaines nouvellement créés. On peut ainsi comprendre Génolhac comme "Le domaine de Génilius" ou "Les terres de Génilius" [3].

Histoire

Repères chronologiques

Les seigneurs de Génolhac

Durant tout l’Ancien Régime, la seigneurie de Génolhac est partagée entre les évêques d’Uzès et des seigneurs laïcs, dont la succession s’établit comme suit :

Armes des Anduze.
Armes des Randon.
Armes des Polignac, reprises par les Chalençon.
Armes des Budos.
Armes des Princes de Conti.

Anduze

Randon

  • 1289 à 1303 - Guillaume, seigneur de Châteauneuf-Randon, leur fils
  • 1303 à 1334 - Marquise, dame de Randon, fille et héritière du précédent, qui épouse Armand, vicomte de Polignac

Polignac

  • 1334 à 1351 - Armand de Randon, vicomte de Polignac, leur fils
  • 1351 à… - Marguerite de Polignac, sa fille et héritière
  • … à 1385 - Randonnet, vicomte de Polignac, seigneur de Randon, son petit cousin
  • 1385 à 1421 - Randon, vicomte de Polignac, seigneur de Randon, son frère
  • … à… - Valfurge, vicomtesse de Polignac, dame de Randon et de Randonnet, sa fille et héritière, qui épouse Guillaume, seigneur de Chalençon

Chalençon

Budos

  • 1606 à 1613 - Catherine de Clermont, vicomtesse de Portes, veuve de Jacques de Budos, achète la seigneurie de Génolhac
  • 1613 à 1629 - Antoine Hercule de Budos, marquis de Portes, leur fils
  • 1629 à 1693 – Marie Félice de Budos, sa fille et héritière

Conti

Roche

  • 1779 à la Révolution – Claude François de Roche, chevalier, achète la seigneurie de Génolhac aux Conti 20 000 livres

Héraldique

Blason de Génolhac Blason
De sable au pal losangé d'argent et de gueules.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1989 Pierre Olivier PS  
1989 2001 Jean-Pierre Olivier PS  
2001 2008 Maurice Mayol DVG  
2008 Mars 2014 Henri Galinier   Trésorier adjoint de l'Association des maires du Gard
Mars 2014 en cours Georges Besse-Desmoulières Sans étiquette  

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[5],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 854 habitants, en diminution de −3,94 % par rapport à 2009 (Gard : 4,64 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 5801 3901 4601 3501 4911 5331 5861 5831 613
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4511 3131 5091 4061 3871 1811 1821 2211 219
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1841 2101 2251 0819681 0091 008953893
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
951920936825827840886864854
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[7].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

  1. « Communes du Parc National des Cévennes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur www.cevennes-parcnational.fr
  2. NICOLAS (Abbé C.), Histoire de Génolhac, Nîmes, 1895, réimpr. 1990, Lacour/Rediviva, Nîmes
  3. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie occitane, 1997, éd. Sud Ouest
  4. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  5. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  7. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .

Bibliographie

  • Histoire de Génolhac, par l'abbé C. Nicolas (Lacour/Rediviva - Nîmes, 1990, réimpression 1895)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes