Guillaume Stanislas Marey-Monge

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Guillaume Stanislas Marey-Monge
Stanislas Marey
Guillaume Stanislas Marey-Monge
Guillaume-Stanislas Marey-Monge, colonel des spahis réguliers, Jean-Baptiste Leclerc, XIXe siècle, Musée de l'Armée, Paris.

Naissance
Nuits, Côte-d'Or
Décès (à 67 ans)
Pommard, Côte-d'Or
Origine Drapeau de la France République française
Allégeance Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau de la France République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Arme Artillerie
Cavalerie
Grade Général de division
Années de service 18201861
Commandement 2 escadrons de chasseurs algériens
Spahis réguliers et auxiliaires d'Alger
1er Cuirassiers
2e Chasseurs d'Afrique
Subdivision de Médéah
5e division de l'Armée des Alpes Ce lien renvoie vers une page d'homonymie
13e division militaire
Conflits Campagne des Cent-Jours
Conquête française de l'Algérie
Faits d'armes Boufarik
Mostaganem
Blida
Distinctions Légion d'honneur
(Grand-croix)
Autres fonctions Agha des tribus dépendantes d'Alger
Gouverneur de l'Algérie (par intérim)
Sénateur du Second Empire
Famille Petit-fils de Gaspard Monge,
Fils de Nicolas-Joseph Marey,
Frère de Guillaume Félix Alphonse Marey-Monge
Sans union, ni postérité

Guillaume Stanislas Marey-Monge, comte de Péluse[1],[2], communément appelé Stanislas Marey, né le 30 pluviôse an IV[3],[4] () à Nuits (Côte-d'Or) et mort le à Pommard (Côte-d'Or), est un général et homme politique français, grand-croix de la Légion d'honneur.

Officier général ayant joué un rôle important lors de la conquête de l'Algérie, notamment dans l'organisation du corps des spahis, il est plusieurs fois candidat malheureux à la Chambre des députés (Monarchie de Juillet) avant d'être « élevé au Sénat » sous le Second Empire.

Il est le petit-fils de Gaspard Monge et l'aîné des sept enfants du conventionnel Nicolas-Joseph Marey, qui meurt en 1818, laissant une fortune considérable à sa famille[5].

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Stanislas Marey entre à l'École polytechnique en 1814 ; il prend part à la défense de Paris, en 1815, et est licencié avec tous les élèves en 1816.

En 1817, il profite de l'autorisation donnée aux anciens élèves de concourir pour les services publics, et entre, le , comme élève sous-lieutenant à l'École d'application de l'artillerie et du génie (Metz) ; il est le premier de la promotion dans l'artillerie en entrant à cette école, et est encore le premier à sa sortie, le .

Il est placé dans le 3e régiment d'artillerie à cheval, passe lieutenant en premier au 1er régiment d'artillerie à cheval, le , y est promu capitaine adjudant-major, le , et est versé, comme adjudant-major, en 1829, dans le 2e régiment d'artillerie de nouvelle formation.

De 1824 à 1830, Marey présente, sur diverses branches de l'artillerie, un grand nombre de mémoires qui le font connaître dans son arme et lui valent l'amitié de plusieurs généraux distingués, particulièrement de son compatriote le lieutenant-général-comte Gassendi, auteur de l'Aide-Mémoire d'artillerie.

Conquête de l'Algérie[modifier | modifier le code]

Revue des zouaves et des chasseurs algériens (zouaves à cheval) commandés par le capitaine Marey, en août 1831, par François d'Orléans, prince de Joinville et le général Feuchères.

En 1830, il est attaché à l'état-major du général de La Hitte, commandant l'artillerie de l'« armée d'expédition d'Alger (1830) », et de Sidi-Ferruch, Staouëli (18 et ), à l'attaque du fort l'Empereur et du fort Babazoun, ainsi qu'à la première expédition de Blida.

Le maréchal Clausel, charge le capitaine Marey-Monge de former deux escadrons de chasseurs algériens[6]. Il est promu chef d'escadron provisoire de cavalerie, le [7].

Il fait partie des expéditions dirigées sur Médéah par le maréchal Clauzel et le général Berthezène, en 1830 et 1831. Dans la dernière, les chasseurs algériens fournissent chez les « Ouaras[2] » (ou « Ouahras[7] ») une charge brillante, dans laquelle le commandant Marey pénètre le premier au milieu des ennemis, et abat d'un coup de sabre un de leurs chefs.

Ils prennent une part très active dans les nombreux combats qui suivent; le commandant Marey y est blessé, cité deux fois à l'ordre de l'armée, et fait chevalier de la Légion d'honneur, le [8],[7].

À la fin de 1831, les chasseurs algériens sont, par suite d'organisation, versés dans le 1er régiment de chasseurs d'Afrique. Dans ce nouveau corps, plusieurs occasions font remarquer le commandant Marey, entre autres le combat de Boufarik, où, le colonel ayant été blessé, a à diriger les charges de 300 de ces braves cavaliers ; 400 arabes sont sabrés et 2 drapeaux sont pris. Le commandant Marey et un autre officier prennent l'un de ceux-ci en fondant les premiers sur l'infanterie ennemie et en sabrant celui qui le porte. Cet étendard est aux Invalides[7] ; un fac-similé de ce monument de la victoire se trouvait à Pommard (Côte-d'Or), chez sa mère ; un autre se trouvait chez lui-même, mêlé à ses trophées et à ses armures[7].

Marey est cité à l'ordre de l'armée cette même année 1831 pour sa conduite dans l'affaire de l'Ouaza, où il reçoit un coup de feu dans les reins[9].

Le , il est nommé chef d'escadron au 1er régiment de chasseurs d'Afrique, dans lequel on a incorporé les chasseurs algériens, pour prendre rang du jour de son élévation provisoire au même grade[7].

Agha et spahis[modifier | modifier le code]

En 1833, il écrit deux mémoires sur l'Algérie qui lui valent les éloges du maréchal Soult, ministre de la Guerre. Il y propose notamment plusieurs organisations qui sont réalisées, telles que la formation des spahis réguliers et auxiliaires et l'institution d'aghas français chargés du service concernant les tribus arabes.

Le , il est nommé lieutenant-colonel, et chargé de l'organisation des spahis réguliers et auxiliaires d'Alger.

Grâce à sa connaissance de la langue arabe[9], il reçoit la même année le commandement politique, militaire et administratif des tribus dépendantes d'Alger, avec le titre d'agha ; position qui le place sous les ordres directs du gouverneur.

Bientôt les spahis réguliers d'Alger présentent un effectif de 600 cavaliers, et les auxiliaires de 350. Les premiers font un service très actif ; toujours en présence de l'ennemi dans les opérations militaires et pour le maintien de la sûreté des tribus, ils acquièrent, au prix de sacrifices, une haute réputation dans l'armée ; des spahis réguliers sont formés à leur instar, à Oran et à Bône ; l'ensemble s'élève à 14 escadrons.

Le lieutenant-colonel Marey, comme commandant les spahis et comme agha, prend une très grande part à presque toutes les opérations militaires de la division d'Alger dans la période de 1834 à 1837 ; il dirige lui-même, un grand nombre d'expéditions, est blessé une seconde fois, le , d'un coup de feu à la poitrine, côté gauche[7], dans un combat « Désastre de la Macta[10] » contre les Hadjoutes en 1835[9], cité huit fois à l'ordre de l'armée, nommé officier de la Légion d'honneur le , et enfin nommé colonel le .

Sur sa demande, il démissionne, le , de ses fonctions d'agha, exercées à partir du , sous les gouvernements généraux de Drouet, comte d'Erlon, Clausel, et Damrémont[7]. Un ordre spécial de l'armée atteste de la reconnaissance de ses mérites et de la conduite exemplaire qui a caractérisé sa gestion.

Retour en France[modifier | modifier le code]

En 1839, la paix établie en Algérie, le colonel Marey demande à rentrer en France, et est nommé, le , au commandement du 1er régiment de cuirassiers.

Il publie un mémoire remarquable sur les armes blanches, imprimé à Strasbourg, en 1841, chez G.Silbermann, qu'il envoie au ministère avec un grand nombre de modèles, et dans lequel il donne les moyens de reconnaître les qualités et les défauts caractérisant les formes des armes des différents peuples, comme aussi les formes attribuant aux armes les qualités qu'on désire.

Croix de commandeur de l’ordre des Saints-Maurice-et-Lazare. La croix tréflée blanche est celle de l’ordre de Saint-Maurice. La croix verte est celle de l’ordre de Saint-Lazare.

Le général Marey-Monge est envoyé, au mois de [7], au camp des troupes sardes près de Turin pour assister à ses grandes manœuvres, par ordre du maréchal duc de Dalmatie, ministre des Affaires étrangères. Il reçoit, à cette occasion, du roi Charles-Albert, les insignes de commandeur de l'ordre royal des SS. Maurice et Lazare, qu'il est autorisé à accepter et à porter, par décision royale du [7].

Seconde campagne en Algérie[modifier | modifier le code]

Quand la guerre reprend en Algérie, il demande à y prendre part ; il obtient, le , le commandement du 2e régiment de chasseurs d'Afrique. C'est le moment le plus actif des opérations militaires dans la division d'Oran où il se trouve. Pendant dix-huit mois, sans discontinuer, il commande la cavalerie des colonnes ; il prend part à de très nombreuses expéditions, est cité honorablement après celle de Mostaganem, à Blida, par le gouverneur.

Il publie un mémoire sur la première expédition de Laghouat[11]. Ce mémoire est imprimé à Alger, chez Bourget, en 1846. Il est promu général de brigade en récompense de ses services, le , et, en cette qualité, il est mis à la disposition du gouverneur général de l'Algérie. Il est promu commandeur de la Légion d'honneur le 23 février de la même année.

Après une courte mission à Tunis, il reçoit le commandement de la subdivision de Médéah, où il succède à au duc d'Aumale. Dans la subdivision de Médéah, qui a 500 km de longueur, et comprend les hautes montagnes, il affermit la soumission avec peu de troupes[12]. Il dirige avec succès, en , une expédition d'un mois dans les montagnes difficiles du Dora, et complète la soumission de la province de Titteri.

C'est lui qui propose l'organisation de corps montés sur des chameau[7].

Le rôle du général Marey-Monge en Algérie est considérable[7]. Il parle très bien l'arabe[7], et a su acquérir la confiance des musulmans par la langue, par son équité envers eux, par sa connaissance parfaite de leurs besoins et de leurs mœurs. Ses idées sur l'Algérie ont toutes été remarquables par leur justesse et leurs côtés pratiques, et il rend à la colonie des services comme conciliateur, pacificateur et civilisateur du pays. Il est si estimé des chefs arabes, qu'il obtient d'eux, sans coup férir, par la persuasion, une foule de résultats précieux.

Pendant qu'il commande la subdivision de Médéah, il a, durant l'arrivée de Mgr Pavy, évêque d'Alger, une occasion d'inaugurer publiquement la religion catholique dans cette région. Le général Marey-Monge est le « premier civilisateur de Médéah[7] » : il a constitué l'existence politique, fait lever le plan, dresser l'historique, classer les archives stratégiques de cette place, il y exerçe une vaste influence de colonisation. C'est lui qui plante aussi les premières vignes sur les montagnes de Médéah. « Un guerrier bourguignon ne pouvait pas faire moins[7] ». Ses essais en viticulture, dans sa subdivision, sont heureux, et l'on récolte par la suite beaucoup de vin blanc surtout, dans la campagne de Médéah.

Il se trouve, en Algérie, des « esprits faux[7] » qui lui reprochent de s'être complètement identifié avec les mœurs indigènes.

Deuxième République française[modifier | modifier le code]

Guillaume Stanislas Marey-Monge
Illustration.
Fonctions
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Agha des tribus dépendantes d'Alger

(2 ans, 5 mois et 3 jours)
Drapeau de la France République française
Gouverneur de l'Algérie
(par intérim)

(3 mois et 2 jours)
Prédécesseur Nicolas Changarnier
Successeur Viala Charon
Drapeau de l'Empire français Empire français
Sénateur du Second Empire
– †
(1 mois et 8 jours)
Biographie
Nom de naissance Guillaume Stanislas Marey
Père Nicolas-Joseph Marey
Diplômé de École polytechnique
École d'application de l'artillerie et du génie (Metz)
Profession Général de division
Propriétaire viticole
Liste des gouverneurs d'Algérie
Liste des sénateurs du Second Empire

Le , Marey-Monge est nommé général de division, maintenu à la disposition du gouverneur général de l'Algérie, et, le 20 du même mois, devient gouverneur général par intérim[7]. Dans ce poste suprême il éprouve certaines difficultés à cause des troubles qui secouent le territoire[13].

Le 12 septembre de la même année, il est appelé à Paris pour y recevoir les ordres du chef du pouvoir exécutif, le général Eugène Cavaignac, aussitôt après avoir remis le commandement à son successeur. Le , il cesse donc les fonctions de gouverneur général intérimaire de l'Algérie.

Rentré en France et mis en disponibilité le , il est mis, le , à la tête de la 5e division de l'armée des Alpes, dont le quartier général est à Dijon. Il profite de son séjour dans la capitale de sa province et de son département pour offrir en au muséum d'histoire naturelle de cette cité dix-sept dépouilles curieuses d'animaux d'Algérie, entre autres une peau de mouflon à manchettes, dont il n'existe alors que deux échantillons en Europe, aux galeries de Londres et de Paris.

Quand une partie des troupes qui composent la 5e division de l'Armée des Alpes se réunit à Bourges, à l'époque du grand procès politique pendant devant le Haute Cour nationale, il en garde le commandement et parvient, à Bourges, comme il l'avait fait à Dijon, à maintenir la discipline dans l'armée et l'ordre dans le pays par son dévouement, son intelligence et sa fermeté. Il suit sa division à Mâcon, à Chalon-sur-Saône, qui a arboré le drapeau rouge, où il déploie beaucoup d'énergie et rend d'éminents services dans l'affaire du désarmement de la garde nationale ; il prend ensuite le commandement des troupes qui lui sont confiées, dans le département du Haut-Rhin, jusqu'au licenciement de cette Armée des Alpes. Il est nommé inspecteur général, pour 1849, du 19e arrondissement d'infanterie le .

Il reçoit l'ordre de se rendre à Strasbourg pour y prendre provisoirement le commandement de la 6e division militaire le , tout en conservant son propre commandement. Le , il reçoit le commandement de la 20e division militaire[14], à Clermont-Ferrand[15], et passe, par décret du , à celui de la 5e, dont le quartier général est à Metz, succédant au général Randon, nommé ministre de la Guerre. Le 7 juin de la même année, il est investi, pour 1851, des fonctions d'inspecteur général du 10e arrondissement de cavalerie. Le de la même année (1851), le prince Louis-Napoléon, alors président de la République française, lui confère la dignité de grand officier de la Légion d'honneur.

Second Empire[modifier | modifier le code]

En 1852, à l'époque de l'inauguration du chemin de fer, section de Metz à Forbach[16], il est chargé par le gouvernement d'aller complimenter, à Sarrebruck, le roi de Bavière, qui, le , lui confère la dignité de grand-croix de l'ordre bavarois de Saint-Michel, qu'un décret impérial, du , l'autorise à accepter et à porter. Dans l'été de cette même année 1853, il reçoit la visite du maréchal Saint-Arnaud, ministre de la guerre, qui lui adresse les plus grands éloges sur la bonne tenue de la 5e division militaire.

En 1857, désigné pour prendre part à l'expédition de Kabylie, il devient ensuite inspecteur général de la cavalerie.

Comte de Péluse en 1859, et grand-croix de la Légion d'honneur le de la même année, il est admis dans le cadre de réserve de l'état-major en 1861, puis nommé sénateur le .

Il meurt un mois plus tard le à Pommard.

Il a offert à Beaune le drapeau du dey d'Alger, pièce magnifique et curieuse, qui orne la bibliothèque publique de la cité.

Le général Marey-Monge compte parmi les plus grands propriétaires de vignes fines de la Bourgogue de son époque. Il possède des vignobles à Nuits, à Beaune, etc.

Titre[modifier | modifier le code]

  • Une ordonnance royale, du , autorise le général, alors colonel Marey, et ses frères, à marier à leur nom celui de leur aïeul maternel, l'illustre Gaspard Monge[7].
  • Il est autorisé en 1859 à porter le titre de comte de Péluse qui avait appartenu à Gaspard Monge[9].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Drapeau du Royaume de Sardaigne Royaume de Sardaigne
Drapeau du Royaume de Bavière Royaume de Bavière

Armoiries[modifier | modifier le code]

Figure Blasonnement
Armes de la famille Marey Ce lien renvoie vers une page d'homonymie

D'azur, à un mât de vaisseau d'or, avec ses cordages, accosté de deux raies du même.[17]

 Armes parlantes (mât + raie = Marey Ce lien renvoie vers une page d'homonymie).



Armes de Marey-Monge, comte de Péluse

Écartelé : au 1, d'azur, à un sabre d'argent ; au 2, d'or, à un palmier de sinople, terrassé du même, au franc-quartier d'azur au miroir arrondi d'or, le manche accolé d'un serpent d'argent se mirant dans la glace (Monge de Péluse) ; au 3, d'or, à un dextrochère de gueules, tenant un drapeau arabe de sinople à la fasce de gueules ch. de caractères arabes ; au 4, d'azur, à un mât de vaisseau d'or, avec ses cordages, accosté de deux raies du même (de Marey Ce lien renvoie vers une page d'homonymie)[17].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Notes sur la régence d'Alger (1834) ;
  • Mémoire sur les armes blanches (1841) ;
  • Une traduction des Poésies d'Abd el-Kader, sur les règlements militaires (1848).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Le titre de comte de Péluse et le majorat considérable qui y était attaché, lui eussent été transmis par son grand-père dont il était l'aîné des petits-fils.
  2. a et b Annuaire historique et biographique des souverains, des chefs et membres des maisons princières, des autres maisons nobles, et des anciennes familles, et principalement des hommes d'État, des membres des chambres législatives, du clergé, des hommes de guerre, des magistrats et des hommes de science de toutes les nations, vol. 1, Direction, (lire en ligne)
  3. a et b « Cote LH/1736/77 », base Léonore, ministère français de la Culture
  4. « Voir l'extrait du registre de l'état-civil de la ville de Nuits ».
  5. Vapereau 1858, p. ?
  6. Après la conquête d'Alger est formée, le , une cavalerie indigène, les « chasseurs algériens », est commandée par le chef d'escadron Marey-Monge et le capitaine Joseph Vantini (converti à l'Islam il change son prénom Joseph en Youssouf). Le (ou en 1832 selon les sources), les « chasseurs algériens  » sont incorporés dans les deux régiments de chasseurs d'Afrique créés le même jour à l'aide de chasseurs à cheval provenant des trois escadrons débarqués de France en 1830 (issus notamment du 17e Chasseurs) et de volontaires provenant de la cavalerie métropolitaine. ; Source : Revue des deux Mondes, vol. 29, Au Bureau de la Revue des deux mondes, (lire en ligne)
  7. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u et v Bard 1854, p. 227
  8. « M. Guillaume-Stanislas Marey-Monge conquit tous ses grades et ses honneurs par son seul mérite et à la pointe de son épée. » (ou plutôt de son sabre de cavalerie)
  9. a b c et d de Chesnel et Duvaux 1864, p. 807
  10. « Marey-Monge (Guillaume-Stanislas), comte de Péluse », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
  11. « où il joua un rôle digne de lui », cf. Bard
  12. « et fit prospérer le pays », cf. Bard
  13. « Les Européens s'agitaient. — L'ordre fut maintenu. — », cf. Bard
  14. C'était alors la 15e, comme celle dont Metz est le quartier général était la 5e, le décret du a changé les circonscriptions militaires
  15. La 13e division militaire (Clermont-Ferrand), qui comprenait dix départements. Marey-Monge réunit à ce commandement celui des troupes de la Ve subdivision (Puy-de-Dôme).
  16. Voir aujourd'hui TER Lorraine
  17. a et b Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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