Guillaume Cureau

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Guillaume Cureau
Naissance
Décès
Activité

Guillaume Cureau est un peintre français, né à La Rochefoucauld (Charente) vers 1595, mort à Bordeaux le .

Biographie[modifier | modifier le code]

D'après les articles de Gustave Brunet et de Monsieur Bertrand cités plus bas[1].

En 1620 à Angoulême, puis en 1622 à Bordeaux, paroisse Saint-Éloi, il est apprenti chez le peintre Jos(eph) Roy, à la mort de ce dernier devient peintre de l'Hôtel de Ville de Bordeaux dont une des charges était de peindre les effigies des jurats et maires. En 1625, il réclame le paiement des portraits de : Lacroix, Marot (ou Maron), Vignoles, de Chimbaud, Dupin de Tortaty, Constant, Fouques et Bordenabe. De 1633 à 1635 peint les voûtes de la chapelle du château de Cadillac.

Les portraits des jurats et des maires étant remis aux familles après le décès ou la cessation de fonction du magistrat, il ne reste de nos jours, en possession de l'Hôtel de Ville, après les ventes aux enchères révolutionnaires et l'incendie de l'Hôtel de Ville qu'un seul portrait: celui de Mullet, seigneur de La Tour.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Messire de Mullet, huile sur toile, 69 par 57, Bordeaux, musée des Arts décoratifs, dépôt du musée des Beaux-arts. Achat par la commune en 1856. Voir une reproduction sur le site externe Joconde.

En 1646 un retable fut commandé par l'Hôtel de ville de Bordeaux au menuisier bordelais Raymond Caussade il comprenait les deux tableaux suivants.

  • Saint Mommolin apaisant un dément[2], Bordeaux, Abbatiale Sainte-Croix, huile sur toile, 2,23 par 1,67, 1647 ce tableau, restauré en 1988 a été lacéré par la suite dans la partie inférieure.
  • Saint Maur guérissant un malade[2], Bordeaux, Abbatiale Sainte-Croix, huile sur toile, 2,41 par 1,83.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Gustave Brunet, «Notes sur les peintres de la mairie de Bordeaux», Archives de l'art français, recueil de documents inédits relatifs à l'histoire de l'art en France, publiées sous la direction de Ph. de Chennevières, tome deuxième, 1852-1853, p. 125-127[3].
  • Charles Marionneau, Description des œuvres d'art qui décorent les édifices publics de la ville de Bordeaux, 1861[4]
  • Charles Braquehaye, Les peintres de l'Hôtel de Ville de Bordeaux et des entrées royales depuis 1525, Paris-Bordeaux, 1898, p. 119.
  • Bertrand, directeur d'école à La Rochefoucauld, «Le Peintre Guillaume Cureau», Études Locales, 4e année, n° 38, , p. 56-58.

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Entre ces deux textes nous avons relevé plusieurs différences: la version sur internet du texte de Monsieur Bertrand date de 1620 le décès du maître de Curreau, orthographié Jas-du-Roy, alors que dans son texte il nous apprend que Curreau fut son apprenti de 1622 à 1624. Plusieurs noms propres sont aussi modifiés: Brunet écrit Vignoles, de Chimbaud, Dupin, de Tortaty, Constant, Fouques; Bertand (ou le moderne transcripteur) écrit Vîgnolles de Chambaud, Dupin de Torlaty, Constant de Pouques. Nous avons priviliégié le texte de Gustave Brunet.
  2. a et b Burdigala sacra : tableaux des églises de Bordeaux
  3. Disponible sur Google Livres sous le titre Nouvelles recherches sur la vie et les ouvrages d'Eustache Le Sueur.
  4. Le tableau de saint Mommolin, non identifié, est longuement décrit. Cet ouvrage est sur Google Livres.

Lien externe[modifier | modifier le code]