Guillaume Cammas

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Guillaume Cammas
Guillaume Cammas.
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peintre de l'hôtel de ville de Toulouse
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Guillaume Cammas, né en 1698 à Aignes (Haute-Garonne) et mort à Toulouse en 1777, est un peintre et architecte français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Guillaume Cammas est l'élève du peintre Antoine Rivalz. Il lui succède comme directeur de l'École de dessin et de sculpture après sa mort, en 1738. Sous son impulsion est créée une Société des beaux-arts, en 1745. L'École et la Société sont logées dans son atelier. Grâce à l'intervention d'un associé honoraire de la Société, Louis de Mondran, Louis XV a accordé des lettres patentes pour l'établissement d'une Académie royale de peinture, sculpture et architecture de Toulouse, le [1],[2].

Après son séjour parisien, entre 1729 et 1736, il est nommé, dès son retour, peintre de l'hôtel de ville de Toulouse.

On lui doit la façade du Capitole de Toulouse, réalisée entre 1750 et 1760[3],[4], bâtie entre 1750 et 1759[5].

Il est l'un des créateurs de l'Académie royale de peinture, sculpture et architecture de Toulouse où son rôle de professeur fut déterminant[6].

Il s'est marié en 1742 avec Marie Anne Lambert. On doit à son fils, Lambert-François Cammas, les plans du transept de l'église Saint-Pierre des Chartreux de Toulouse et de la décoration de son dôme.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Henri Omont, « Documents relatifs à l'établissement de l'Académie de sculpture et de peinture de Toulouse », Annales du Midi, t. 4, no 16,‎ , p. 542-556 (lire en ligne)
  2. Marjorie Guillin (trad. Lisa Barber), « L’enseignement de l’architecture à l’Académie royale de peinture, sculpture et architecture de Toulouse », Les Cahiers de Framespa, no 10,‎ (lire en ligne)
  3. « Œuvre : Projet d'une façade pour le Capitole », sur musees-midi-pyrenees.fr via Wikiwix (consulté le ).
  4. « Opéra national du Capitole de Toulouse », sur Opéra du Capitole (consulté le ).
  5. « Ministère de la Culture - Maintenance », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
  6. Agnès Lahalle, Les écoles de dessin au xviiie siècle : Entre arts libéraux et arts mécaniques, , 358 p. (ISBN 978-2-7535-0316-8, lire en ligne), p. 42.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Robert Mesuret, Les expositions de l'Académie Royale de Toulouse de 1751 à 1791, Espie, Paris, 1972.
  • [Chalande 1927] Jules Chalande, « Quelques actes inédits concernant la famille Cammas », L'Auta : que bufo un cop cado més, 3e série, no 4,‎ , p. 51-55 (lire en ligne)
  • [Pujalte 1998] Marie-Luce Pujalte, « Guillaume Cammas, architecte de l'hôtel de Puivert ? », Mémoires de la Société archéologique du Midi de la France, t. 58,‎ , p. 173-180 (lire en ligne)
  • [Pujalte 2001] Marie-Luce Pujalte, « Les Cammas, architectes toulousains du XVIIIe siècle et l'Antiquité », Pallas, Presses Universitaires du Midi, no 57,‎ , p. 81-90, XIV-XV
  • [Taillefer 2014] Michel Taillefer, « La société des beaux-arts et la création de l’académie royale de peinture, sculpture et architecture (1746-1750) », dans Études sur la sociabilité à Toulouse et dans le Midi toulousain de l'Ancien régime à la Révolution, Toulouse, Presses universitaires du Midi, coll. « Méridiennes », , 527 p. (ISBN 978-2-81070310-4, lire en ligne), p. 273-295

Liens externes[modifier | modifier le code]