Guillaume Bigot (essayiste)

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Guillaume Bigot
Portrait en cadrage serré d’un homme d’âge moyen, barbu, qui semble en costume.
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Directeur général
Ipag Business School
Biographie
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ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
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Guillaume Bigot, né le à Paris, est un essayiste et éditorialiste français[1],[2],[3]. Il est aussi un ancien conseiller de Charles Pasqua et de Jean-Pierre Chevènement[4].

D'abord chroniqueur de l’émission Les Insiders sur BFM Business, il collabore à Causeur et au Figarovox, avant de devenir chroniqueur sur CNews, Europe 1 et Sud Radio.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Guillaume Bigot est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris. Il effectue son service national dans le renseignement[1].

Parcours professionnel[modifier | modifier le code]

Guillaume Bigot est nommé rédacteur en chef adjoint à L'Événement du jeudi en 1999.

Parcours professoral[modifier | modifier le code]

L'année suivante, il devient professeur associé au pôle universitaire Léonard-de-Vinci où il enseigne la géopolitique jusqu'en 2005[1],[5],[6].

En 2005, il est nommé par Charles Pasqua à la direction de l’école de management du pôle universitaire Léonard-de-Vinci (EMLV) à La Défense, fonction qu'il occupe pendant six ans[6]. En 2008, après avoir remis au président du conseil général, Patrick Devedjian, un rapport autour des dysfonctionnements perturbant le quotidien du pôle de l'université, il est licencié par le président du pôle, Charles Pasqua[7],[5],[8]. Le il est nommé directeur général du Groupe IPAG Business School Paris Nice[9], poste dont il sera démis en juillet 2022[10].

En 2019, avec Aquilino Morelle, l’ancien conseiller spécial du président Hollande, il lance l'académie de culture générale Cicéron, visant à centraliser et vulgariser des connaissances pour permettre aux étudiants de complémenter leurs études, et aux prisonniers et aux adultes désireux de se cultiver, de pouvoir le faire plus facilement[11],[12].

La même année, Guillaume Bigot rencontre le Premier ministre de Côte d'Ivoire, Amadou Gon Coulibaly, pour lui présenter l'offre de formation Exécutive Éducation de l'IPAG, en place depuis 2015 dans le pays[13].

Autres fonctions[modifier | modifier le code]

Il est membre fondateur de la Fondation Marc Bloch[14].

Membre du conseil scientifique de la Fondation Res Publica, le centre d'études de Jean-Pierre Chevènement, il est également l’un des fondateurs des Orwelliens[réf. nécessaire].

Publications[modifier | modifier le code]

Son premier livre Sept Scénarios de l'apocalypse, publié en mars 2000 fait beaucoup parler de lui le lendemain des attentats du 11 septembre 2001. Les ventes de ce dernier passent de 1 400 exemplaires à 25 000 le mois suivant l'événement[15],[16],[17],[18].

Il publie plusieurs essais dont Le Zombie et le fanatique en 2002 qui prévoit l'enlisement américain en Irak et la guerre civile dans ce pays[précision nécessaire][19]. Il coécrit deux ouvrages avec Jean-Claude Barreau chez Fayard et les éditions du Toucan, Toute l'histoire du monde (2005) et Toute la géographie du monde (2006), respectivement traduits en huit et six langues. En 2006, Guillaume Bigot et Stéphane Berthomet publient Le jour où la France tremblera, annonçant l'explosion des émeutes de banlieues et l’avènement d’un djihadisme français[précision nécessaire][1].

En 2013, il fonde le cercle Rossel et publie La Trahison des chefs chez Fayard pour dénoncer les travers du management[1].

En 2017, il corédige, avec Natacha Polony et le Comité Orwell, Bienvenue dans le Pire des Mondes, le triomphe du soft totalitarisme.

En 2020, il rejoint la rédaction de la revue Front Populaire dont il devient un contributeur régulier.

La même année, il commence une série d’éditoriaux sur Cnews dans la matinale week-end[source secondaire souhaitée] présentée par Thomas Lequertier puis par Isabelle Moreaux, l'émission s’intitule « Face à Bigot ». Il collabore ensuite régulièrement à la matinale[source secondaire souhaitée] avec Romain Desarbre. En , il lance sa première émission sur la chaîne d'information[source secondaire souhaitée] de Vincent Bolloré qui s’intitule « Infos du monde » et dans laquelle, avec le philosophe Jean-Loup Bonnamy, il analyse l’actualité internationale en invitant des personnalités. Il intervient dans de nombreuses émissions de Cnews et notamment dans Face à l’Info avec Christine Kelly. Il collabore aussi en tant que débatteur régulier[source secondaire souhaitée] au Zoom Info de la matinale d'Europe 1 animée par Dimitri Pavlenko.

Depuis septembre 2021, il anime sur Sud Radio une émission consacrée à l’influence politique des réseaux sociaux.

Prises de position[modifier | modifier le code]

En 2002, Guillaume Bigot soutient la candidature de Jean-Pierre Chevènement[1].

En novembre 2021, Guillaume Bigot est élu président de France Souveraine[source secondaire souhaitée], un mouvement destiné à œuvrer au rassemblement du camp souverainiste et dont le bureau est notamment composé de Céline Pina, Stéphane Simon, Jean-Claude Susperregui, Régis de Castelnau et Charles Henri Gallois[20].

Polémiques[modifier | modifier le code]

Éditorialiste de Sud Radio, chroniqueur et politologue sur CNews, Guillaume Bigot, par ses propos sur Greta Thunberg et Sandrine Rousseau, provoque plusieurs fois l'indignation chez les responsables d'Europe Écologie Les Verts[21],[22].

En 2021, il produit une analyse autour de la Covid-19 sur CNews qui fait vivement réagir la principauté de Monaco et suscite des réactions du gouvernement, du Conseil national et des résidents monégasques[23],[24],[25],[26].

Essais[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f « fiche célébrité : Guillaume Bigot, Essayiste français », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  2. « Biographie de Guillaume Bigot », EducPros.fr.
  3. « Guillaume Bigot, Directeur d'établissement d'enseignement supérieur, Editorialiste, Ecrivain », sur whoswho.fr, (consulté le ).
  4. « Guillaume Bigot, Général de gauche », sur lincorrect.org, (consulté le ).
  5. a et b « L'étudiant : biographie Guillaume Bigot », sur letudiant.fr, (consulté le ).
  6. a et b « BNF : Notice de personne - Guillaume Bigot », sur catalogue.bnf.fr (consulté le ).
  7. « Rififi à la « fac Pasqua » », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  8. « Guillaume Bigot, nouveau DG de l’IPAG », sur prepa-hec.org, (consulté le ).
  9. « Guillaume Bigot nouveau directeur général du groupe IPAG », EducPros.fr.
  10. « Rentrée 2022 : du mouvement à la direction de cinq écoles de commerce », sur www.letudiant.fr (consulté le ).
  11. « Lancement de l'académie Cicéron, Institut de la culture générale », sur lincorrect.org, (consulté le ).
  12. « Cicéron, l’académie qui veut se battre pour sauver la culture générale », sur Atrlantico.fr, .
  13. « Formation Continue des cadres : Guillaume Bigot directeur général de IPAG présente ses offres au cabinet du Premier Ministre, Amadou Gon Coulibaly »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur news.abidjan.net, (consulté le ).
  14. Comité Les Orwelliens.
  15. J.-L.A., « Un scénario déjà rédigé », Libération,‎ .
  16. Clara Dupont-Monod et Raphaële Schapira, « Le filon Ben Laden », Marianne,‎ 17 au 23 décembre 2001, p. 66-67.
  17. O.Ravoire, « Guillaume Bigot prophète malgré lui », Express, no 126,‎ , p. 8.
  18. Jean Sévillia, « L'onde de choc du 11 septembre », Le Figaro Magazine,‎ , p. 109.
  19. Charlotte Mouraret, « Zombie et fanatique, les frères ennemis? », Le Figaro,‎ .
  20. La redaction, « Guillaume Bigot, président de France Souveraine »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  21. « Guillaume Bigot, le Schumacher des inepties », sur humanite.fr, (consulté le ).
  22. « Sur CNews, la remarque sexiste de ce chroniqueur contre Rousseau, indigne la classe politique », sur huffingtonpost.fr, (consulté le ).
  23. « Guillaume Bigot : « Mes sources étaient mal renseignées ou mal intentionnées » », sur lobservateurdemonaco.com, (consulté le ).
  24. « Covid-19 : Monaco réagit aux mises en cause médiatiques », sur monaco-tribune.com, (consulté le ).
  25. (en) « Princely Government responds to Fake News », sur hellomonaco.com, (consulté le ).
  26. « Un chroniqueur de CNEWS fait son mea culpa après sa diatribe contre la Principauté », sur nicematin.com, (consulté le ).
  27. « Les sept Scénarios de l'apocalypse de Guillaume Bigot », Valeurs actuelles,‎ .
  28. J.-P.T., « Mourir pour Taiwan ? — La course aux armements », Marianne,‎ .
  29. Jacques Duquesne, « Un défi historique », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. Rachel Binhas, « Guillaume Bigot contre la "populophobie" », Marianne,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]