Groupes nationalistes révolutionnaires

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Les GNR (Groupes nationalistes révolutionnaires, également dénommés Groupes nationalistes révolutionnaires de base) ont regroupé entre 1976 et 1978 la tendance nationaliste révolutionnaire de l'extrême droite française. Les GNRB étaient familièrement appelés les « grenebe ».

Leur dirigeant-fondateur était François Duprat ; leur numéro 2, Alain Renault.

Ils ont structuré la tendance radicale du Front national.

Le journal des GNR : Les Cahiers européens[modifier | modifier le code]

Les GNR eurent d'abord pour base les cercles de diffusion d'un organe de presse, Les Cahiers européens, successeur du journal Année zéro, lancé primitivement dans le cadre du Nouvel ordre européen. Le dirigeant de la Fédération d'action nationale et européenne (FANE), Mark Fredriksen, lui aussi en rupture avec le Nouvel ordre européen, dirigé par Gaston-Armand Amaudruz, devient le codirecteur des Cahiers européens-Notre Europe jusqu'en .

Les GNR, la tendance radicale du Front national[modifier | modifier le code]

En , à la Une des Cahiers européens, Jean-Marie Le Pen, président du FN, déclare que « la place des nationalistes révolutionnaires est au sein du FN, qui autorise la double appartenance et respecte les choix idéologiques de ses adhérents ».

Ces groupes permirent au FN de recruter des militants nationalistes provenant de divers groupuscules et diverses tendances : Jeunesses d'action européenne, Fédération d'action nationale et européenne, etc.

Après l'assassinat de François Duprat, le , les GNR disparaissent. Les militants de tendance « néonazie » relancent la FANE et son journal Notre Europe, tandis que les adeptes de la « troisième voie » rejoignent Jean-Gilles Malliarakis pour fonder, le le Mouvement nationaliste révolutionnaire.

Ramifications européennes[modifier | modifier le code]

Le Nouvel Ordre Social, fondé à Genève par Daniel Cologne et Georges Neri en 1972 (et actif jusqu'en 1979), semble avoir fonctionné comme branche suisse des GNR[1],[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Cantini, Claude., Les Ultras : extrême droite et droite extrême en Suisse, les mouvements et la presse de 1921 à 1991, Editions d'En Bas, (ISBN 2-8290-0135-4 et 9782829001352, OCLC 27267231, lire en ligne)
  2. « Les non-conformistes des années 70 (entretien avec Daniel Cologne) – Europe Maxima », sur www.europemaxima.com, (consulté le )

Articles connexes[modifier | modifier le code]