Groupe de protection et de sécurité des réseaux

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Groupe de protection et de sécurité des réseaux
GPSR
Logo de l'organisation
Écusson RATP Sûreté
Situation
Création
Type Police du réseau RATP
Siège Paris, Drapeau de la France France
Organisation
Effectifs 1000 environ (2018)
Organisations affiliées RATP

Le Groupe de protection et de sécurité des réseaux (GPSR) ou « sûreté RATP » est le groupe de sûreté de la RATP dont la mission est de protéger, assister et sécuriser tant les voyageurs que le personnel sur l’ensemble des réseaux bus, métro, RER et tramways gérés par l'entreprise.

Historique[modifier | modifier le code]

Le GPSR est né le de la fusion du GIPR (Groupe d’intervention et de protection des réseaux, 300 personnels RATP en uniforme, créé le et opérationnel le [1]) et de la Surveillance Générale RATP (la SURGE), forte de 300 personnels RATP en civil et datant de 1945[2].

Ces agents sont sous statut RATP, assermentés et détenteurs de l’autorisation du port d’arme de catégories B et D. Ils sont chargés dans leur domaine de compétence d’assurer la sécurité des personnes (voyageurs et agents), la protection des biens et installations de la RATP et le respect du Code des transports[3].

La création du GIPR en 1989 avait pour objectif d'améliorer la sécurité dans les transports RATP alors que la police était dépassée.

En 2009, 1 015 agents sont déployés sur le seul réseau de la RATP[4]. En 2018, ils sont près de 1 000 agents chargés de veiller à la sécurité des voyageurs, des personnels et de biens[5].

Missions[modifier | modifier le code]

Le GPSR d'aujourd'hui a évolué dans ses missions (contrôles, présence visible, etc.) même si elles sont toujours principalement orientées vers la protection des biens et des personnes circulant sur le réseau francilien. Tous les agents de ce service sont assermentés et agréés par le procureur de la République, ce qui leur confère des pouvoirs de constatation et de verbalisation des infractions, notamment en matière de procès-verbaux d'infraction, autrement dit « d'amende ». Ce service est présent sur tous les moyens de transport de la RATP (métro, RER, bus, tramway, etc.).

Formation[modifier | modifier le code]

La formation des agents dure quatre mois et comprend une importante partie sur des questions en rapport avec le domaine juridique ou sur d'autres domaines plus spécifiques aux métiers de la RATP[6].

Armement[modifier | modifier le code]

Un millier de pistolets XDM-9 de l'entreprise croate HS Produkt avec des holsters Radar sont livrés durant le second semestre 2018[7],[8].

Agents du Groupe de protection et de sécurité des réseaux, police de la RATP, en gare de Paris-Est en 2013.

Membres célèbres du GPSR[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Journal télévisé 19/20 de France 3 du 3 janvier 1990 consultable en ligne : séquence de 25 secondes de 00:16:15 à 00:16:40 (environ)
  2. « L'imbroglio de la sécurité dans le métro », L'expansion.com, (consulté le )
  3. « RATP is watching you », article paru dans Reflexes, no 52 d'octobre 2006, journal du réseau « No Pasaran », consulté le 14 juin 2010.
  4. [PDF] Observatoire national de la délinquance dans les transports, édition d'octobre 2010, p. 10, consulté le 1er juillet 2012.
  5. « La sûreté au sein du réseau RATP », sur ratp.fr, (consulté le ) : « Veillant à la sécurité des voyageurs, des personnels et de biens, le Groupe de Protection et de Sécurité des Réseaux (GPSR) de la RATP compte ainsi près de 1 000 agents ».
  6. « Comment la RATP recrute ses agents de sûreté », LeParisien.fr, (consulté le )
  7. Jean-Marc Tanguy, « La RATP va tirer croate », sur lemamouth.blogspot.com, article du (consulté le ).
  8. « Les agents de sûreté de la RATP bientôt mieux armés », sur cnews.fr, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]